_____________________________
Jessica Schab : Une Enfant de Cristal s’exprime
Sedona (Arizona), décembre 2008
Début
de l'interview
Kerry Cassidy (K) : Bonjour ! Ici
Kerry Cassidy, de Project Camelot, et nous sommes aujourd’hui ici avec
Jessica Schab. C’est bien comme ça que vous prononcez votre nom ?
Jessica Schab (J) : Oui. C’est bien.
K : OK. Et Jessica est… Une Enfant de
Cristal. C’est le nom qu’elle se donne.
J : Mm hm.
K : Et nous sommes vraiment très heureux de
pouvoir lui parler aujourd’hui. Donc, Jessica, parlez-nous un peu de
vous et, aussi, un petit peu de votre parcours. Et Jessica a trouvé son
adolescence très intéressante. Et maintenant vous avez à peu près…
presque 26 ans. N’est-ce pas ?
J : Oui. [Jessica acquiesce] C’est exact.
K : OK. Donc, et si vous me parliez de votre petite enfance, de la
relation avec votre père, et comment vous avez, d'une certaine manière,
puisé dans tout ça ?
J : D’accord. En grandissant, j’étais très, très timide. Bizarrement,
je ne trouvais pas ma place. Je n’avais pas vraiment d’amis de mon âge.
J’avais en fait adopté beaucoup de mamies. Une cinquantaine. Et elle
m’ont appris à tricoter, à faire du crochet et des choses de ce genre.
Je me réfugiais beaucoup dans les bandes dessinées et…
C’est en fait arrivé quand j’avais 16 ans. Ça a été le grand «
déclencheur », si vous voulez. Je me rappelle cependant avant ça avoir
dit à l’école des choses du style : « Les anges sont des aliens, et les
aliens sont des anges. » Mais…
K : Donc, vous disiez ça à l’école ?
J : Oui.
K : Et comment est-ce que les enfants autour de vous réagissaient ?
J : Oh, ils rigolaient, ils me ridiculisaient. Ouais. Mm hm. [Mouvement
de tête]
K : OK. Et pourquoi est-ce que vous disiez ça ?
J : Vous savez quoi ? Et bien je n’en savais rien.
K : OK.
J : C’était presque comme du "channeling" [De la réception de messages
médiumniques -- NdT], mais je n’étais pas consciente que j’en faisais.
K : OK.
J : J’ai juste commencé à en parler autour de moi, et ça c’était avant
même que je sache ce qui se passait avec mon père. Donc, ah quand j’y
pense, c’est plutôt intéressant et spécial ! [Rires]
K : Mmmmh. OK. Donc, que s’est-il passé ensuite ? Je veux dire, de
toute évidence, c’est ce que vous faisiez les premiers temps. Comment
avez-vous évolué à ce stade ? Parce que je sais qu’à un moment vous
avez essayé de rejeter ce monde-là. Est-ce que vous pouvez nous en
parler un petit peu ?
J : Eh ben, oui, parce que quand vous entrez pour la première fois dans
ce domaine, ça crée des problèmes existentiels. Vous lâchez prise sur
tout ce que vous pensiez savoir sur vous-même, sur le monde et sur les
gens. Ça ressemble donc un peu à une mort. Mais aussi à une
renaissance. On est tout à fait comme une tasse vide, un récipient vide
qu’il faut remplir.
K : Précisez un peu la nature de votre expérience. Parce que je sais
que vous avez subi une tragédie dans votre vie. Mais avant ça… -- parce
que ça s’est produit dans les dernières années de votre adolescence…
J : Oui.
K : Vous avez été confrontée à une sorte de dilemme. Donc,
pourriez-vous nous dire quel genre de personne était votre père, et
comment ce dilemme est apparu dans votre vie ?
J : Il était très distant. Il était en contact avec un univers qui ne
m’était pas familier à l’époque. Et il me parlait également de choses
que je ne comprenais pas du tout. Mais, vous savez, c’était quelqu’un
de très, très… passionné, et aussi, de très affectueux. Mais, hum…
excusez-moi… [sourire]… je me sens un peu nerveuse.
Eh bien, avant de commencer, il faut que je dise que j’étais toujours
un peu méfiante à l’école. J’avais envie… je n’aimais pas qu’on
m’apprenne ce qu’il fallait penser, au lieu de comment réfléchir.
J’avais toujours ça derrière la tête. Et puis aussi… J’avais un peu
l’impression d’être un produit fabriqué en série. Et je me rappelle
avoir essayé de poser des questions sur ce que je…
Je remarquais qu’on ne nous enseignait pas certaines choses à l’école.
Par exemple, au « Grade » 8 [Donc à l'âge de 13 ans… -- Ndt], on nous
racontait que les différents états de la matière étaient : solide,
liquide ou gazeux. Et j’ai levé la main et demandé : « Bien, et le
plasma ? » et vous savez ce qu’elle m’a répondu : « Deux heures de
colle ! »
K : « Deux heures de colle ? » Vraiment ?
J : Ouais. Donc, hum…
K : Très intéressant. Et vous avez grandi dans quelle région ?
J : Eh bien, je suis née à Winterpeg [au Canada], mais j’en suis partie
à l’âge de 7 ans. Et ensuite la région de Vancouver, sa banlieue.
K : OK.
J : Mm hm.
Donc, on vous a dit d’aller en retenue parce que vous parliez de plasma
? [Rires]
J : Oui.
K : Et ça, c’est, vous savez… Je veux dire, donc en fait ils ignoraient
tout de ça. Et là nous parlons de quelle année, à peu près ? Vous vous
souvenez ?
J : J’étais au « Grade » 8. Oui.
K : OK.
J : En première année de high school. Et j’ai commencé à me dire : «
Eh, minute ! Il y a des tas de choses qu’ils ne disent pas. Pourquoi
est-ce qu’on ne peut pas en parler ? Et pourquoi est-ce qu’on a des
ennuis si on en parle ? »
K : OK.
J : D’accord ?
K : Donc, qu’est-ce qui s’est passé après ?
J : J’ai pratiquement laissé tomber. Comme si je n’y attachais pas trop
d’importance. Ça restait simplement tout le temps dans un coin de mon
cerveau. C’est presque comme avec un détective : on ramasse tous ces
petits indices en cours de route. Et on ne voit toujours rien.
Donc, on a toujours… On a un déclencheur. Et moi, c’est quand j’ai eu
16 ans. Ça a été une tragédie. Ma sœur en est morte. Et, euh, [Jessica
parle sur un ton posé] son ami conduisait en état d’ivresse – seule ma
sœur est morte. Donc, c’était simplement son heure, et…
K : OK. Et de quelle manière est-ce que vous en avez été affectée ? Je
veux dire, vous savez, c’est forcément éprouvant et nous n’avons pas
besoin d’insister là-dessus. Mais en même temps, je pense que cela
explique votre envie d’aller peut-être pénétrer dans ces autres mondes.
Qu’en pensez-vous ?
J : Oui, parce que je me suis rendu compte que… J’étais très dépressive
à l’époque. Et je réagissais en Chrétienne pure et dure, vous savez,
dans le sens où je pensais que tous ceux qui faisaient la fête,
prenaient de la drogue ou faisaient des trucs comme ça, étaient des
gens mauvais, et je ne voulais pas les fréquenter. Tous les Chrétiens
ne pensent pas de cette façon-là, mais c’était simplement mon état
d’esprit, et comment j’interprétais les choses.
Donc, quand elle est morte et que j’ai entendu ses amis parler d’elle à
l’enterrement… Ils parlaient de cette merveilleuse fille que je n’avais
pas appris à connaître parce que je l’avais tenue à l’écart, parce que
j’avais des opinions très tranchées. A ce moment précis, je me suis
jurée de ne plus juger les gens à leurs actes. Ça ne révélait pas leur
véritable personnalité. Vous savez, on ne vient ici-bas que pour faire
des expériences…
Le décès de ma sœur a été une période atroce, car ma famille en a été
détruite. La santé de ma mère s’est finalement dégradée – de très forts
maux de tête. Je veux dire, elle avait déjà des migraines, mais
maintenant elles paraissaient plus fréquentes, plus fortes et elles
duraient plus longtemps. Et mon père a fini par avoir une attaque !
Et la famille s’est disloquée. Mon frère est parti à la fac. Mon autre
frère a été placé dans une famille d’accueil. Nous sommes devenus des
SDF.
Ça faisait beaucoup de choses d’un coup. Et, savez-vous, je pense que
ça m’a profondément traumatisée. Vous savez, ça paraissait presque
irréel.
K : OK. Vous m’avez dit que votre père vous avez marquée…
J : Oui.
K : …en laissant les ET communiquer avec vous.
J : Oui [Jessica approuve d’un signe de tête]
K : Pouvez-vous me raconter cette histoire ?
J : Oui. Juste après le décès de ma sœur, mon père a dit : « Elle est
revenue. » Et elle a commencé à lui parler. Et elle a commencé… elle
disait que c’était une période passionnante à vivre. « L’univers est
comme un grand jardin. Il y a beaucoup de soins ici. Je suis revenue
vous annoncer que certains membres de la famille sont investis d’une
mission très précise. »
Et elle était, pour ainsi dire, celle qui présentait toute une série
d’êtres qui débarquaient. Donc, après ma sœur – elle a été le
catalyseur --- sont arrivés des anges, des esprits de la nature, des
Maîtres Ascensionnés, des extraterrestres. C’était vraiment devenu très
spécial ! [Rires]
K : OK. Quand vous dites que ça s’est produit, est-ce que ça vous est
arrivé, à vous ? Ou bien est-ce que c’est arrivé à votre père ?
J : C’est arrivé à mon père.
K : OK.
J : Tout ceci est d’abord arrivé à mon père.
K : Donc il est très ouvert, pour vous parler de tout ceci ?
J : Vous savez, il était très choqué et pris au dépourvu. C’était
passionnant. Et il fallait qu’il communique tout ça à la famille parce
qu’il ne… Je ne suis pas sûre qu’il savait à l’époque quoi faire de
tout ça. Mais il savait qu’il devait partager ça, parce que c’était
très important pour ma sœur.
Ce qui est intéressant à propos des conditions de son retour, c’était
que… Les médiums ne peuvent parler aux décédés que si les décédés ne
sont pas dégagés. Elle, elle était totalement dégagée. Et ensuite elle
est revenue immédiatement.
K : OK. Quand vous dites qu’elle est revenue immédiatement, que
voulez-vous dire exactement ? Vous voulez dire qu’elle s’était
réincarnée dans un autre corps et revenait vous voir de là-haut ? Ou
bien voulez-vous dire qu’elle était dans une autre dimension ?
J : Elle était dans une autre dimension.
K : OK.
J : Oui. La cinquième. Et mon père l’a décrite comme … un être de
lumière blanc, très, très brillant, qui lui est apparu. Comme un ange.
Et il a dit que c’était bien sa personnalité, parce qu’elle disait des
choses comme « Regarde, Papa ! Est-ce que je n’ai pas l’air mignonne ?
» [Jessica rit]. Ce que dirait une fille. Donc…
K : Hum.
J : Ouais. C’était quelque chose qu’il fallait partager. Quelque chose
de vraiment incroyable est arrivé.
K : OK. Et comment avez-vous réagi quand votre père vous a raconté ça ?
J : J’étais très choquée, vraiment bouleversée. Parce qu’elle était
morte, vous savez. C’était retourner le fer dans la plaie… J'ai
répliqué quelque chose comme « Ha, ha…T’es pas drôle du tout,
Papa. »
Spécialement parce qu’il avait eu une attaque. Et quand il a eu son
attaque, il ne se rappelait plus qui on était. Il ne pouvait plus
travailler. Vous savez, j’avais l’impression d’avoir perdu mon père. Et
donc, parler maintenant de quelque chose de ce genre-là… « Ça ne va pas
la tête. Tu ne sais pas de quoi tu parles. »
K : Donc il a vécu ces expériences-là après son attaque, c’est bien ça ?
J : Oui. J’ai donc pensé… [Jessica pointe son index gauche vers le ciel]
K : Il a dû pourtant se rétablir assez vite, pour pouvoir communiquer.
Je veux dire, il n’a pas eu de problèmes de parole ni d’autres
problèmes du même genre à la suite de l’attaque ?
J : Si, un peu. Oui.
K : OK.
J : Mm hm.
K : Mais il a pu vous dire tout ça ?
J : Oui.
K : Mmm.
J : Mm hm. [Jessica fait oui de la tête]
K : OK. Donc vous avez rejeté ça au départ. Qu’est-ce qui vous a fait
changer d’avis ?
J : Un tas de choses.
K : OK.
J : Je n’avais pas tellement envie de m’ouvrir à ça rapidement, parce
que je voulais vraiment, vraiment, être normale. Hmmm. Et que ça ne
serait jamais le cas.
K : OK.
J : Il fallait seulement que je… Il m’a fallu un moment avant d’en
arriver là. Mais, euh… il voulait me parler de ses expériences, et de
tous ces êtres qui venaient et de ce qu’ils racontaient. Et ils
parlaient beaucoup de moi.
K : OK.
J : [Jessica rit] Et je ne savais pas quoi en penser. Je voulais
vraiment ne pas me mêler de ça.
Et donc, j’allais à la bibliothèque ou dans une librairie, et des
livres tombaient des rayons et ils traitaient des mêmes sujets ou
apportaient les mêmes informations que les êtres qui parlaient avec mon
père. Les livres tombaient directement à mes pieds !
Et j’étais toujours une Chrétienne pur sucre, donc je pensais « C’est
le Diable. » Donc je m’enfuyais, paniquée. Ce qui était drôle, c’était
que…
K : Comment avez-vous donc surmonté ça, si vous étiez si… avec cet état
d’esprit de Chrétienne pure et dure. Comment avez-vous finalement
dépassé ça ?
J : Oh, je vais en parler. Ça vient !
K : OK.
J : Donc, par exemple, je marchais dans la rue et des gens
m’accostaient, des gens que je connaissais, mais aussi des inconnus. Et
ils me tendaient les livres ! Pareil – même sorte d’informations que…
qui ressemblaient aux choses dont parlait mon père, les mêmes sujets
que ceux des livres de la bibliothèque et du libraire.
Et ce qui était intéressant, c’est que quand je demandais aux gens «
Pourquoi est-ce que vous me donnez ce livre, de… ? », vous savez quoi ?
Certains me répondaient des choses comme : « Je ne sais pas. »
Comment peut-on ne pas savoir ce qu’on fait, quand on donne un livre à
quelqu’un ? A moins d’être inspiré ?
K : OK.
J : Et, malgré ça, je ne regardais pas les livres. Donc il a fallu que
ces êtres se montrent encore plus accrocheurs. J’aime appeler ça « le
coup de pied angélique au derrière ».
Là où je travaillais… Je travaillais dans l’industrie
cinématographique. J’ai arrêté mes études juste après la mort de ma
sœur, parce que mes parents… ils ne pouvaient simplement plus,
voyez-vous, ils ne pouvaient plus travailler. Donc j’ai décidé ça… : «
Nous allons à l’école pour apprendre à gagner de l’argent. Je ne suis
plus à l’école. J’ai quitté ça. »
Et je suis entrée directement dans l’industrie cinématographique. J’ai
obtenu quelques lignes à dire dès ma première journée comme figurante.
Et donc, je trouvais ça normal. [Jessica rit] Le lendemain, je me
pointe : « Quand est-ce que j’aurai mon texte ? » et on me répond : «
'Y en a pas pour toi ! »
Donc, euh, j’allais où avec ça ?
K : Donc, que s’est-il passé ? Qu’avez-vous fait alors ? Vous n’avez
pas obtenu de texte. Vous voulez dire que vous êtes restée figurante ?
J : J’ai fait de la figuration, j’ai joué, j’ai fait des cascades. J’ai
été doublure. J’ai fait du travail d’équipe.
K : OK.
J : J’ai fait de la décoration de plateau et beaucoup d’autres choses,
pour éliminer l’aspect pouvoir personnel et comprendre d’où tout le
monde venait. C’est quelque chose que j’avais toujours aimé faire,
découvrir les choses sous des angles différents, et…
K : OK. Et quand s’est donc produite la transition, le moment où vous
avez commencé à écouter ce que racontait votre père ?
J : Sur un plateau, au cours d’un spectacle nommé Da Vinci’s Inquest.
Un type que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam est venu me trouver et
m’a demandé : « Vous vous appelez Jessica ? »
Et j’ai répondu : « Mm hm ». [Jessica fait oui de la tête]
« Votre nom de famille, c’est Schab ? »
« Oui. »
« Et vos parents s’appellent Roseanne et Terry ? »
« Oui. Comment est-ce que vous savez tout ça ? »
Et il continue : « OK. C’est pour vous. » Et il m’a donné tout un
paquet de cassettes sur la CIA, la milice underground, David Icke,
Jordan Maxwell, Alex Collier et sur d’autres. [Elle rit]
K : OK.
J : Et je me suis alors rendu compte que ça n’allait jamais s’arrêter.
Quelque chose essaie d’attirer mon attention et il faut que je
l’accepte.
K : Avez-vous regardé ces cassettes ?
J : Oui.
K : Et est-ce que ça vous a transformée ?
J : Hum. Ça m’a beaucoup, beaucoup déprimée. D’autant plus que… Encore
une fois : oublier tout ce qu’on croit savoir. Et puis il y a aussi
apparemment cette immense et effrayante conspiration, comme si nous
étions condamnés. Vous savez, c’est cet énorme jeu de pouvoir qui se
déroule, et on ne peut rien y faire, parce qu’on n’a pas le pouvoir ni
l’argent, ni son mot à dire, dans un sens.
K : OK.
J : Ouais.
K : Et donc, qu’avez-vous fait ensuite ? Comment en êtes-vous
finalement arrivée à réellement écouter votre père ?
J : Hmm. Eh bien, après les vidéos et ma façon de les ressentir, et les
allusions constantes aux Pléiadiens… Vous devinez : « OK, Papa, qui
sont ces Pléiadiens ? Pourquoi veulent-ils donc entrer en contact avec
moi ? »
Donc j’ai commencé à faire des découvertes et à vraiment écouter mon
père. Je n'étais pas spécialement ouverte à tout ça, mais je n'y étais
pas hostile non plus. Je pensais simplement : « Ça fait partie de mon
expérience. Pour une raison quelconque, ma vie a pris cette
tournure-là, et il y a sûrement quelque chose derrière ça. Donc, je
devrais… Je devrais examiner ça de plus près. »
K : OK. Vous aviez quel âge à l’époque ?
J : Je dirais 17 ans. Oui, 17 ans.
K : OK.
J : Un an plus tard. Et mon père a réellement commencé à parler de ses
expériences, à me dire qu’il était déjà conscient de tout ça avant son
attaque. Pour lui, ça n’a été qu’une mise à jour plus importante.
Mais j’ai découvert qu’il avait été enlevé dans un OVNI à l’âge de 8
ans, à la ferme, devant les yeux de toute la famille. Est-ce qu’ils lui
ont implanté une puce dans le cerveau ? Et cette puce… mon père ne
pensait pas qu’elle y était réellement. Il pensait qu’il s’agissait
d’un rêve ou d’autre chose, jusqu’à, euh, il n’y a pas très longtemps.
Avant son attaque, je crois qu’il a raconté qu’il était une fois à
l’hôpital. Et là, une femme… Bon, elle ressemblait à une infirmière,
mais ça n’en n’était pas une, parce qu’elle est montée immédiatement
dire à mon père : « Il faut que vous partiez. » Elle lui a apporté ses
vêtements. « Si… – ils veulent vous scanner le cerveau. S’ils vous
scannent le cerveau, ils trouveront la puce »
Et mon père de répliquer : « Attendez une seconde ! C’est vrai, ça ? »
Et elle a répondu : « Il ne faut pas que ça se produise. Alors venez.
C’est le moment d’y aller. »
Mais en fait mon père n’est pas parti à temps. Donc au moment précis où
ils allaient lui scanner le cerveau, il y a eu une coupure de courant
dans tout l’hôpital. Et quand l’électricité est revenue, c’était le
scanner qui ne fonctionnait plus. Et quand il s’est remis à marcher, il
fonctionnait sur tout le monde, sauf sur lui. Et ça a donné le temps à
mon père de s’évader de l’hôpital.
K : OK. Très intéressant. Donc…
J : Oui.
K : Et cette femme. Est-ce qu’elle a disparu ? Est-ce qu’elle était
encore... ?
J : Oui, elle a disparu. Mon père est retourné voir… qui… s’il pouvait
lui parler à nouveau. Et elle n’a été présente que cette fois-là.
Partie sans laisser de traces.
K : OK.
J : Et il s’est passé d’autres incidents du même genre, où… Des gens
qui venaient à notre porte, et mon père me disait : « Jess, suis-les. »
Je les suivais… et ils disparaissaient, tout simplement ! [Jessica
hausse les épaules et lève les mains au ciel]
K : Ils disparaissaient, tout simplement ?
J : Ben oui.
K : Donc votre père disait : « Suis-les. » ?
J : Ils s’évaporaient. Je tournais le coin de la rue et je les voyais…
Pouf !
K : OK.
J : Et mon père vivait des expériences, où… Il pouvait voir ces êtres
tout le temps. Il était par exemple sur un parking quand, soudain, il
était entouré de tous ces anges. Il a eu beaucoup d’expériences de ce
genre-là. Et il essayait toujours d’interpréter ça et de nous
l’expliquer : c’était vraiment fascinant. Ça devenait souvent : « OK.
Ouaah ! Il se passe quelque chose ici. » Et, euh…
K : Que faisait votre père comme métier avant son attaque ?
J : C'était un homme d’affaires. Il possédait sa propre entreprise,
nommée Beverly Hill Homes, qu’il dirigeait avec ma mère, et ça marchait
bien. Et puis… Il savait faire beaucoup de choses, un vrai
touche-à-tout. A Winterpeg, il construisait des maisons. Il les
concevait, au niveau architectural, et il les assemblait, la charpente.
Et en plus, c’était de jolies maisons. Il y en a une qui s’appelle la
Castle House, et j’en garde d’excellents souvenirs..
Et il était également chimiste. Il a inventé le « béton réparable »,
comme… Mais comme il était très honnête et digne de confiance, il a
fini par se faire posséder, quelqu’un lui a volé son idée et l’a
exportée en Chine. Et ma mère en a été complètement retournée. Ils ont
finalement perdu tout leur argent, il ne leur restait vraiment plus
rien. Les dernières années mon père a ensuite fabriqué des meubles, des
meubles très astucieux.
K : OK.
J : Oui…
K : Donc, vous êtes dans cette situation-là. Votre sœur est décédée.
J : Mm hm.
K : Vous apprenez des choses sur les extraterrestres… Et qu’est-ce qui
a fait que vous êtes passée du stade où ça n’était plus seulement votre
père qui vivait des expériences, mais vous aussi ?
J : D’accord. Ouah… Eh bien au moment où je commence à apprendre des
choses sur les extraterrestres, je suis encore… Je suis encore très
perturbée par mon père parce qu’il a tourné le dos à l’Eglise et que
j’étais encore plutôt Chrétienne en ce temps-là. OK ? J’essayais de me
raccrocher à ça ! Et donc, j’ai continué à fréquenter différents
groupes chrétiens et j’étais vraiment irritée de ne pas pouvoir en
trouver un à ma convenance.
Et donc j’ai décidé d’expérimenter différentes religions. J’ai rejoint
ces groupes religieux-là, et je ne m’y sentais toujours pas vraiment à
l’aise. C’était… Quelque chose clochait, et je n’arrivais pas à mettre
le doigt dessus. Alors donc j’ai donné dans le mysticisme, parce que ça
semblait aller dans le sens de ce que disait mon père, ou de ce que ces
êtres semblaient me faire passer comme message. Mais une fois de plus,
ça ne paraissait pas convenir et je ne m’y sentais pas vraiment à mon
aise.
Et je savais qu’essayer de… Je savais qu’un jour j’expliquerais tout
ceci aux gens. Donc j’ai même décidé d’expérimenter l’athéisme.
Toujours la même chose : je ne m’y sentais pas bien. Mais là encore…
Je ne pouvais renier aucune de ces religions non plus, parce qu’elles
semblaient toutes faire partie de moi. J’ai donc essayé de les intégrer
toutes à la fois. Et je me suis rendu compte que je n’étais pas
monolithique, et que me forcer à appartenir à une seule n’était pas me
rendre service du tout.
K : OK.
J : Donc ces nouvelles prises de conscience ont commencé à filtrer.
C’est vraiment là où j’ai commencé à voir le monde différemment. Et
chaque jour des petites choses commençaient à vraiment prendre de
l’ampleur.
Par exemple, j’étais une fois de retour à la maison et un problème
fréquent me tracassait beaucoup : « Pourquoi est-ce que c’est toujours
à moi que ça arrive ? » Et, bizarrement, je ne sais même plus
aujourd’hui de quoi il s’agissait. Donc, « à vraiment prendre de
l’ampleur » ? Réellement ? [Jessica rit]
Mais, quelque chose a surgi dans ma tête : « Boggle. Viens jouer au
Boggle » [Un jeu de lettres, NdT] Et moi : « Euh ? au Boggle ? Quel
rapport entre ce fichu machin et le reste ? » [Kerry est hilare] Quelle
drôle de digression !
Mais j’ai pris les choses à bras le corps. Puis j’ai eu droit à : «
Mélange tes lettres. Trouve des mots. » Et j’en ai peut-être trouvé
dix. « Très bien. Voilà, c’est fait, mais je ne vois pas vraiment
l’intérêt de tout ça. »
Et quand j'ai posé le jeu, quand je me suis levée et j’ai tourné
autour, et que j’ai vu le tableau sous un autre angle ? Eh bien j'ai vu
tous ces autres mots, pour la première fois. Alors j'ai fait : «
Attends un peu. » Et j’ai tourné autour. Et j’en ai vu d’autres, vous
savez, sous un autre angle, et encore d’autres, vus d’ailleurs, jusqu’à
ce que j’en trouve, je crois, 55.
Et puis on m'a dit : « OK. Maintenant tu sais pourquoi ce problème se
reproduit souvent. Tu ne l’observes que d’un seul point de vue, que
sous un seul angle. »
Et moi j'ai fait : « Oh mon Dieu ! Ouaah ! » Et : « Ça vient d’où, tout
ça ? »
Et ensuite j’ai entendu dans ma tête : « Permets-nous de nous
présenter. Nous sommes tes guides. »
Et chaque fois que je leur demandais qui ils étaient exactement,
j’obtenais une réponse différente. A un moment donné j’ai pensé qu’il
se payaient ma tête. Mais, d’une certaine manière, ils n’aimaient pas
qu’on leur colle une étiquette sur le dos. Au début, on m’a présenté
comme une Enfant de Cristal. Mais, vous savez, on peut dire Indigo,
Travailleur de Lumière, Graine d’Etoile. Et aussi, tout simplement,
Jessica.
K : Mmm.
J : D'accord ? D'accord ? Donc, tout ça, ce sont des étiquettes. Quand
on regarde de plus près, ce sont des morceaux de nous-mêmes.
K : Mmm.
J : Je veux dire, à l’école on me disait toujours que j’étais stupide,
et je le croyais.
K : Quoi ? Quand vous dites qu’on vous trouvait stupide, qui vous
disait ça ?
J : Mes professeurs. Pourquoi ? Parce qu’on me mettait dans des classes
spéciales, pour « apprenants en difficulté » [Jessica dessine des
guillemets en l’air] Et les autres élèves. Parce que j’étais dyslexique
et que j’apprenais autrement…
K : OK.
J : …et je ne pouvais pas voir les choses comme eux. Et puis ça ne
m’intéressait pas. C’est tellement assommant, vous savez. Ça ne va pas
développer l’âme, vous ne croyez pas ? Elle a soif d’autre chose.
K : OK. Donc… mais pour revenir à votre témoignage. Vous êtes dans une
situation où vous commencez à avoir des nouvelles de vos guides. Vous
avez entendu des récits de votre père.
J : Mm hm. [Jessica acquiesce]
K : Donc à quel moment avez-vous été pratiquement convaincue qu’il
avait probablement vu quelque chose de réel, et que ces personnages
commençaient à apparaître pour vous, ou à devenir réels à vos yeux ?
J : Ils ne me sont jamais apparus tout à fait de la même manière qu’à
mon père. Mais, j’ai simplement commencé à… Comme ce que je racontais
sur… à l’école quand on me disait que j’étais stupide. Ça a duré
jusqu’à…euh… C’était ma façon de fonctionner. C’était comme ça que tout
le monde me voyait.
Jusqu’au jour où j’ai entrevu que, euh… l’opinion des autres sur moi ne
correspondait pas forcément à ce que j’étais réellement. Et quand c’est
arrivé, tout a basculé. Plus personne ne me considérait comme stupide.
Mais ça ne veut pas dire que ça n’existe pas encore en moi. Ça fait
partie de tout ce qui fait de nous des humains. Donc je ne pouvais plus
juger les gens, parce que je me voyais en chacun d’eux, quoi qu’ils
fassent.
Et ce qui en fait a amené les choses au niveau suivant, c’était
[Jessica hésite]… hum… C’est très, très difficile à partager. Mais il
est très important de le faire.
Même si j’avais commencé à m’ouvrir à ça, mon père continuait à
beaucoup m’inquiéter. Parce que ce dont j’avais le plus envie, c’était
simplement d’un Papa normal, et… qu’il soit un père et non quelqu’un de
perdu pour ce monde, même si c’était passionnant. On reste un enfant.
Et on a besoin de ce type de soutien. Donc, excusez-moi si je réagis
avec émotivité en disant ça…
K : Pas de problème.
J : Le jour de Noël, toute la famille était réunie, et j’étais
tellement blessée et perturbée par mon père que je lui ai dit : « Je te
déteste ! Qu’est-ce que tu attends pour mourir ? » Et il l'a fait !
K : OK…
J : Hum, et j’ai…
K : Vous avez dit qu’il l’a fait. Est-ce que vous pouvez un peu
préciser comment il l’a fait. Que s’est-il passé ?
J : La semaine d’après il a fait une hémorragie cérébrale, et il a dû
être opéré du cerveau. Et il n’y a pas survécu.
K : OK. Comment avez-vous réagi à cette expérience ?
J : Eh bien, j’étais déjà au courant de la manière dont nos pensées
créent la réalité, avant que le film What the Bleep [Titre français :
Que sait-on vraiment de la réalité ? NdT] sorte. J’ai reçu cette
information par l’ « être » de mon père, puisque j’étais assise là,
vous savez, à les écouter. Je savais que nous avons une grande part de
responsabilité dans ce que nous extériorisons, et à quel point c’est
puissant et, finalement, c’est vraiment magique.
K : Mm hm.
Donc quand je lui ai sorti ça, j’étais atrocement rongée de remords,
terriblement furieuse contre moi-même et perturbée par ces êtres qui
travaillaient sur moi. J’ai eu l’impression qu’ils avaient choisi la
mauvaise personne pour cette mission, parce que je faisais la preuve de
mon indignité. On vous dit que vous disposez de ce pouvoir. Vos pensée
créent votre réalité, savez-vous. Faites-y attention. Et puis vous vous
dépêchez d'agir comme je l'ai fait, d'une manière en apparence aussi
irresponsable.
K : OK. Mais avez-vous aussi pris en compte la liberté de l’autre ? Sa…
en tant qu’entité souveraine ? En d’autres termes, cette personne qui
est votre père, et qui possède le choix de mourir ou de vivre ?
J : Je n’ai compris ça que plus tard. Vous voyez, ce qui est arrivé,
c’est qu’après ça je ne voulais plus rien avoir à faire avec ces êtres,
simplement parce que je me sentais si blessée par ce que j’avais fait,
que… je me sentais indigne, comme je l’ai dit. Mais ils ne voulaient
toujours pas me laisser tranquille.
Puis ils m’ont dit : « Tu ne comprends pas. Tu ne vois les choses que
sous un angle, tu sais. Tu es très dure envers toi-même, et c’est
inutile. Tu ne comprends pas ce qui se passe au niveau de l’âme. Même
si tu lui as dit ce que tu lui as dit par colère, au niveau de ton âme,
tu lui as dit : "Pas de problème, Papa. Tu peux partir maintenant. On
se débrouillera." »
Ils m'ont dit aussi que j’avais un accord avec lui précisant que je
l’aiderai à partir quand ce sera le moment. Et qu’il souhaitait
vraiment partir, mais qu’il ne voulait pas le faire avant d’être sûr
qu’on pourrait se débrouiller. Et c’est exactement ce que j’ai fait.
K : OK. Donc vous avez pu à peu près vous pardonner et permettre à cet
événement de se produire et de faire partie de votre réalité, autrement
dit ?
J : Oui. Ouais...
K : OK. Et le reste de votre famille ? Comment ont-ils ressenti son
décès, à ce stade ?
J : Ma mère était anéantie. Elle ne s’en est toujours pas remise. Mon
frère aîné s’est simplement éloigné de la famille, comme… Parce qu’il a
été témoin de ça. Je ne sais pas s’il m’a même encore pardonnée
aujourd’hui pour ce que j’ai dit à Papa, parce qu’il ne peut pas voir
les choses ou les comprendre comme je le fais maintenant.
Mon autre frère… il était également perturbé au sujet de Papa. Donc, il
disait en fait qu’il n’était pas heureux que Maman soit avec Papa. Et
Steve était trop jeune pour se rendre vraiment compte de ce qui se
passait.
K : OK. Donc votre père est décédé et vous aviez des contacts avec
différents êtres et vous obteniez des informations.
J : Oui.
K : Mais que s’est-il passé après ça ? Est-ce qu’ils se sont multipliés
? Est-ce que…
J : Oh oui. Les contacts se sont constamment développés. Il me
suffisait de rester… Je me sentais tout d’un coup très, très guidée
après le décès de mon père, j’avais l’impression qu’il avait planté en
moi tout un paquet de graines, et que c’était à moi, maintenant, de
prendre soin d’elles. Il fallait que je m’assure qu’elles avaient bien
de l’eau et de la lumière et…
K : Est-ce que vous partagiez vos expériences avec votre famille ? Ou
bien est-ce que tout ça était personnel ?
J : Je ne pouvais vraiment en parler qu’avec ma mère. Mes frères
étaient complètement imperméables à ça.
K : Et le lycée ? Les amis ? Les camarades de classe ?
J : Non, personne d’autre, aucune de mes connaissances à l’époque. Donc
c’est pourquoi j’ai utilisé l’ordinateur, pour essayer de trouver des
gens qui… « Quelqu’un doit avoir vécu des expériences similaires !
Quelqu’un doit être au courant de ça. Il n’est pas possible que je sois
la seule ! Pas seulement dans ma famille ! Je veux dire, ces vidéos,
vous savez… David Icke, Alex Collier. Vous savez bien, ils parlent à
d’autres gens. Ils les trouvent. Donc peut-être que je peux faire la
même chose. »
Et ça arrive à combien de gens, des gens qui se sentent seuls,
savez-vous ? Qui ne peuvent pas en parler autour d’eux, parce qu’ils se
sentent, comment dire, dingues ? Ou bien qu’ils ne seront pas compris ?
Et ça c’est vraiment triste et injuste. Vous savez, nous avons le droit
de partager et d’exprimer ce qui est en nous.
Donc, c’est ce qui m’a entraînée. Et j’ai passé bien des nuits à
essayer de trouver d’autres gens, en vain. Jusqu’à ce qu’une nuit je
m’effondre devant mon ordinateur. Et quand je me suis réveillée, il…
C’était encore le milieu de la nuit. Il y avait, sur l’écran, quelque
chose comme : « Rencontrez d’autres Graines d’Etoiles et d’autres
Travailleurs de Lumière ». Je me disais : « Ohhh… [grand sourire] j'ai
touché le jackpot ! »
Et je les ai tous contactés. Et nos liens se sont immédiatement révélés
très profonds, comme si nous nous étions toujours connus. Et je savais
tant de choses sur eux. Je ne savais pas pourquoi, mais c’était tout
simplement trop fort.
Et c’est devenu vraiment passionnant, et j’ai décidé de les rencontrer.
Et j’ai donc commencé à le faire.
Ma mère a plutôt paniqué, parce que la première personne que j’ai voulu
rencontrer était, ô horreur, un garçon. Vous savez, un individu de sexe
masculin d’à peu près mon âge. Et vous pensez que, s’il est ouvert à ce
genre de choses, qu’il pourrait… Qu’il doit être l’Heureux Elu ! Sexe
opposé, à peu près votre âge. C’est tout ce qui compte !
Donc j’ai dit à ma mère que j’allais en France rencontrer ce type que
je n’avais jamais vu mais que j’aimais. Et j’y vais, même si je sais
que ça va me coûter environ… 3000 dollars, comme tout le monde me le
prédisait, vous savez, minimum. Je me suis dit : « Je vais y aller pour
moins de 900. » Et je l’ai fait !
Quand j’ai appelé la voyagiste, elle m’a répondu : « Nous n’avons rien
pour l'instant – Oh, à moins que… Ça vient d’arriver. Quelqu’un a dû
probablement annuler un séjour de trois semaines, pour combien déjà ?
Ah oui, 850 $. »
Ouais. Et je me suis dit : « C’était le seul. C’est le bon. »
K : OK. Et vous faites ça aussi en ce moment… Vous réagissez plus ou
moins de cette manière depuis ce jour-là…
J : Oui !
K : … en laissant les choses venir à vous, en sachant…
J : Oui !
K : … en faisant preuve d’une sorte de 6ème sens ? C’est exact ?
J : Oui. C’est… juste une grande confiance. Vous vous laissez guider
par les conseils. Comme le Lapin Blanc d’Alice au Pays des Merveilles.
K : OK.
J : On le ressent comme ça. Donc vous savez simplement quoi faire, et
que tout ira bien, et que vous pouvez le faire se produire. Je peux
utiliser tout ce qu’on m’a appris, pour annuler une grande partie de
l’ancien conditionnement qu’on nous a fait subir dans notre enfance.
D’accord ?
Et ça ressemble à… C’est de la PNL [de la Programmation
Neuro-Linguistique --Ndlr] en quelque sorte, vous programmez vos
vieilles croyances et vos… si ce sont les vôtres, ou quelle que soit
leur origine, et vous les utilisez pour prendre de plus en plus
possession de votre pouvoir, et voir ce que vous pouvez faire.
Si ces êtres nous disent que nous sommes infinis, vous savez, et que
nous sommes ces magnifiques boules de lumière, alors je veux
expérimenter ça, je veux le ressentir. Et il ne suffit pas de le lire.
Il faut que vous le viviez, c’est ce que j’ai fini par comprendre. Et
ne plus prier pour la paix ou l’amour, ni les souhaiter ou les espérer
– j’ai décidé de devenir paix et amour.
Vous savez, il vient un moment dans la vie où vous décidez. Voulez-vous
rentrer à la maison, ou bien devenir votre foyer ? Et alors : Est-ce
que ça va apporter un foyer intérieur à chacun de nous ? C’est comme ça
que je ressens la « Transition ».
K : Je me demandais : est-ce que vous pourriez nous parler un petit peu
des messages que vous receviez ? Et quel type d'êtres venait à vous ?
Pourriez-vous les décrire ? Peut-être certains en particulier, ceux qui
vous paraissent avoir une importance particulière.
J : Eh bien, ça n’a jamais été très précis. Comme je l’ai dit, ils ont
toujours… Juste au moment où je pensais pouvoir repérer l’origine d’un
d’entre eux : « OK. C’est un Pléiad… » Non, c’était tout à coup quelque
chose d’autre. Non, ça n’a jamais été au point de pouvoir dire : « OK.
Voici Jésus. Voici Bouddha. »
Il ne s’est jamais agi de ça. Il s’agissait du fait que tous fusionnent
et se fondent pour ainsi devenir Dieu. D’accord ? Ils jouent tous ces
rôles et nous parlent en utilisant n’importe laquelle de nos
croyances-réconfort. Donc, ça a toujours été mon approche et ma façon
de voir les choses, même quand j’ai compris ce qu’étaient en réalité
ces aliens – qu'ils faisaient également partie de nous-mêmes.
Ce que j’ai donc commencé à faire, c’est non seulement de tester ces
connaissances dans ma vie… et ça ne me gêne pas de partager ces
expériences-là parce qu’elles sont plutôt dingues et vraiment
amusantes, spécialement quand les gens commencent à les pratiquer
eux-mêmes, et qu’ils m’appellent ensuite, en disant : « Ooh, bonté
divine !... »
Mais par exemple, ce que j’ai appris avec les extraterrestres, c’est
que, si le temps n’existe pas – passé, présent ou futur, tout existe en
même temps, simultanément – et c’est une illusion, d’une certaine
manière le temps n’est qu'un tas d'images fixes [Jessica forme un carré
avec ses mains]. Et la caméra, vous savez, elle ne bouge pas. Ça n’est
qu’un tas d’images fixes.
K : Mm hm.
J : Et c’est une illusion d'optique. C’est la même chose avec ce qui se
passe dans notre esprit, c’est ce qui nous fait percevoir.
Ensuite, si on nous a appris à croire au temps – linéaire, comme le
nôtre maintenant – alors ça signifie qu’il y a certains aspects de
nous-mêmes qui sont discontinus, tels les futures versions de
nous-mêmes, qui dépendent de la probabilité de nos pensées.
Donc les Gris, par exemple – je ne dis pas que tous les Gris sont comme
ça – mais quand j’ai appris qu’en fait ils ne sont pas gris du tout ;
qu’après un crash ils les ont disséqués et ils ont trouvé qu’en fait
leur peau est de la couleur de la nôtre... Et ces yeux, globuleux comme
des grosses lunettes – eh bien c’était exactement ça : des grosses
lunettes. Ils étaient une future version de nous-mêmes qui, euh… Ils
ressentent les choses.
Quand on ressent leur présence, ils paraissent froids et calculateurs.
Et ça correspond presque à notre propre manière d'être, à notre façon
collective de penser, euh, l’insensibilité à la guerre, ce clonage et
toutes ces manipulations génétiques. Et ces produits chimiques qu'il y
a dans l'air nous ont fait un peu perdre le contact avec qui nous
sommes réellement.
Parce que, vous savez, des gens disent qu’ils, euh, ne ressentent pas
grand-chose, ils n’ont pas d’émotions dignes de ce nom. Et ça c’est un
aspect de nous-mêmes. Et je me demande bien pourquoi ceux-là…
Si vous demandez à un gamin de dessiner un alien, ça sera toujours un
Gris à gros yeux. Et ce que j’ai appris d’eux, c’est qu’ils sont
revenus plus ou moins pour nous empêcher de suivre la même voie qu’eux.
Et ça paraît très bizarre. Comment quelqu’un du futur peut-il, euh…
revenir vers nous si le voyage dans le temps n’existe même pas ?
Mais si un vieil homme a fumé toute sa vie, et qu’à cause de ça il a un
trou dans la gorge, très souvent il aura envie d’aller dans une école
élémentaire pour dire aux gamins : « Je vous en prie ne fumez pas,
sinon vous allez finir comme moi. ». Et c’est à peu près ce que j’ai vu
avec les Gris.
Alors j'ai ensuite pensé : « Maintenant je vais jouer avec les autres
races. Et les reptiles ? Pourquoi est-ce que les gens voient des
reptiles ? »
Et pour moi, tout existe d’abord à l’intérieur de soi. Ce qui se passe
en nous-mêmes se reflète à l’extérieur comme dans un miroir. Il y a une
guerre en cours dans notre esprit, donc une guerre se déroule à
l’extérieur. Même notre corps se reflète de cette manière-là. Qu’est-ce
que le cancer, en réalité, sinon une cellule qui ne reconnaît pas une
autre cellule de la même équipe. Donc elles se battent.
Eh bien, c’est exactement ce que… Vous savez, les Américains et les
Irakiens et… On a déjà fait ça et on recommence, et on recommence…. Et
c’est pourquoi les bouddhistes parlaient toujours , vous savez,
d’esprit en paix, de méditation, de clarté, parce que…
Oh, bonté divine ! Je ne vais pas faire des digressions ! Il faut que
je fasse attention à ça.
K : OK. Bon, ne vous tracassez pas. Il ya une ligne directrice. Mais ce
que j’aimerais savoir, quand vous parlez comme ça, c'est si vous donnez
des informations qui vous ont été communiquées…
J : Oui.
… ou des informations que vous avez lues sur Internet ?
J : Non.
K : Est-ce que vous rassemblez les deux ?
J : [Jessica secoue négativement la tête] Non. Je ne pouvais pas lire
ou étudier tant que ça ces informations. J’ai reçu plus que je
n’attendais. Si j’essayais réellement de lire là-dessus, je recevais
des infos supplémentaires. C’était presque comme pour un auteur
littéraire, quelle que soit sa source d’inspiration : ils parlaient par
mon intermédiaire.
Vous savez, au théâtre il y a le non-dit, où on lit entre les lignes.
Un autre message complet caché derrière. Et c’était plus ou moins ce
que je glanais chaque fois.
Je ne pouvais jamais lire ou regarder un film de la même manière que
les autres gens. Je n’en retirais jamais la même chose que les autres.
J’obtenais toujours quelque chose de complètement différent. Je ne
voyais jamais les choses comme n’importe qui d’autre, donc…
Je veux dire, c’est la même chose avec les reptiles. Je ne les vois pas
comme les autres gens les voient. Je les vois comme une manifestation
intérieure à notre esprit, à cause de notre cerveau reptilien. C’est le
siège de notre égo, et c’est de là que viennent 90% de nos critiques de
nous-mêmes, et la répétition, et cet élément de contrôle qui existe
dans notre esprit.
Je ne vois même pas l’égo comme quelque chose de négatif. Je le vois
comme quelque chose qui cherche désespérément à attirer notre attention
et qui croit avoir le devoir d’assurer notre sécurité. Et il fait du
bon travail, mais au point où on remet maintenant en cause sa
nécessité. Et maintenant il nous faut nous protéger de la protection,
ce qui est reflété par la société, avec notre système, vous savez. Ce
système était là pour nous protéger.
K : OK.
J : Maintenant nous devons nous protéger de ça. Même les Pléiadiens…
Ils sont une autre image de nous-mêmes dans l’avenir. Si nous prenons
possession de notre potentiel, de notre potentiel infini, alors cette
probabilité-là de réalité se manifestera à nous.
Donc on déploie toutes ces choses [geste de Jessica] pour nous. Et
c’est réellement laissé à la responsabilité de chacun de nous, en
fonction de notre propre travail intérieur. Et nous sommes
responsables, parce que c’est nous qui réalisons nos propres
prophéties. Voilà notre humanité, et on s’est joué d’elle.
K : OK. Et comment voyez-vous… Autrement dit, quand les entités… euh…
en fait je veux dire, quand les entités viennent à vous…
J : Mmm.
K : et vous informent, est-ce que vous acceptez ces informations ?
J : Non. Nous avons une sorte de discussion. Je les mets au défi.
J’aime toujours les défier et jouer avec eux, parce que ça semble
réellement les stimuler à venir – à entrer en contact avec l’enfant qui
est en vous, vous savez, et cette créativité-là.
Et je cherche à comprendre pourquoi ils nous apportent ceci. Vous savez
: « Pourquoi partagez-vous ceci ? Quelle est votre intention cachée ? »
et, dès le départ, j’ai pu repérer ceux qui essaient d’influencer, par
leur façon de vous faire ressentir votre propre personne et le monde
qui vous entoure. Ressentez-vous de la peur et, euh.., le besoin de
vous protéger ? Ou bien, vous sentez-vous plus libéré, avec plus de
compassion et d’amour en vous ?
K : OK.
J : Et voilà comment vous pouvez décrypter n’importe quel message, quoi
que vous observiez.
K : OK. Et avez-vous constaté que certains êtres revenaient à vous plus
d’une fois ? Est-ce que vous les reconnaissez habituellement ? Ou bien
les rangez-vous dans une sorte de, euh, « rubrique » générale, vous
savez, intitulée « Esprits » ou « guides », ou ce que vous voulez.
J : Plutôt comme ça, même si, oui, ils ne sont que des facettes
différentes de moi-même, ou de vous, ou de tout le monde.
K : D’accord. Mais étant donné qu’ils sont… Si vous voulez considérer
ça sous cet angle, en termes de… Vous savez, nous pouvons toujours
regarder le monde de cette manière-là, mais ils possèdent tout de même
une personnalité, jusqu’à un certain point.
J : Mais je ne suis jamais vraiment concentrée là-dessus. Ça ne m’a
jamais vraiment intéressée, parce que ça me semblait une forme de
digression. Je veux dire, si nous pensons à… On discute beaucoup de
Jésus, s’il existe réellement ou non. En fait, ça n’a pas d’importance.
Ce qui comptait, c’était le message. C’est la vue d’ensemble. C’est à
ça que je faisais toujours attention.
Comme je dis : « Eh bien, même Luke Skywalker… il n’existe pas, mais
pourtant il atteint et inspire beaucoup de gens ». Donc j’ai toujours
survolé toutes ces choses-là de cette manière-là, pour me concentrer
simplement sur ce qui est important à mes yeux.
K : OK. Quelle est donc la nature de votre mission, selon eux ? Le
savez-vous ?
J : Mmm. C’est… Quand vous… Elle n’existe pas vraiment. Quand vous ne
pouvez pas… vous trouver un endroit marqué « Réservé à Jessica », alors
c’est un petit peu provocateur.
Donc, ça, ils m’ont dit que je pouvais le créer. Je peux créer, avec
les éléments que j’acquiers, ma propre perspective, pour la partager
avec le reste du monde. Et c’est… mais n’en parlez pas seulement,
vivez-le, et inspirez les gens pour qu’ils puissent trouver leur propre
vérité.
Afin d'éviter de dire : « Il faut que vous croyiez ce que je crois,
parce que j’ai raison et que tous les autres ont tort. » Mais il faut
au contraire honorer le lieu d’origine de chacun, que chacun ait
confiance en soi, que chacun sache qu’il possède en lui les réponses,
qu’on n’a pas forcément besoin de copier les autres ou de dépendre
d’eux pour avoir les réponses.
Parce que c’est ce qui nous a plus ou moins fichu dans ce pétrin au
départ. Pas vrai ? Nous abandonnons notre pouvoir à des gens ou des
êtres qui n’ont pas forcément nos meilleurs intérêts en vue.
Mais même là, nous devrions nous demander « Pourquoi n'est-ce pas le
cas? D’où cela vient-il ? Quelle partie de nous-mêmes est si suicidaire
que nous nous autorisons à nous faire ça à nous-mêmes ?
K : OK. Si vous parliez de l’avenir… Et beaucoup de gens parlent de
2012, comme vous le savez, et de ce qui peut se passer dans l’avenir.
Est-ce que les êtres qui vous ont contactée vous ont donné des visions
ou des rêves prémonitoires, ou de quelconques informations sur l’avenir
?
J : Sans aucun doute. Beaucoup. Et j’aime toujours détromper les gens
sur ces histoires de « Fin du Monde ». Mais je comprends pourquoi les
gens les voient ou les perçoivent comme la fin du monde, parce que
c’est la fin d’une ancienne façon de vivre, ou d’être, et de penser,
qui existe depuis pas mal de temps. Donc, pour beaucoup de personnes
sans imagination, qui ne peuvent pas voir plus loin, pour elles c’est
la fin.
Mais en réalité il s’agit de quelque chose qui va beaucoup plus loin
que tout ce dont on a jamais pu rêver. En un sens, la meilleure façon
de le comprendre, c’est, vous savez, que « La réalité dépasse la
fiction ».
Et nous allons vivre ça aux premières loges avec ces événements «
paranormaux » qui ne sont même pas para-normaux du tout. C’est
seulement une indication de ce que nous sommes réellement, et qui se
manifeste de différentes manières. Ça va être de plus en plus fréquent.
Et les gens vont commencer tout simplement à se reconnaître les uns les
autres.
Et la guerre ne peut pas continuer parce que nous… Si je vous fais du
mal, je vais immédiatement ressentir votre douleur. Donc, imaginons que
je vous ai donné un coup sur l’épaule ? Je vais ressentir immédiatement
le coup dans mon épaule. Et ça va faire paniquer les gens au début,
parce que nous n’avons jamais… Personne ne nous a jamais vraiment
appris ça à l’école, vous savez. C’est plutôt ultra-secret. C’est tabou
dans le monde, mais ça commence à revenir.
L’humanité, vous savez, qui souffre d’amnésie depuis si longtemps, est
juste en train de s’éveiller à ce que nous avons toujours su. Et ça,
c’est très quantique. C’est très multidimensionnel. Ce sont des
souvenirs, pas seulement de nos vies passées, mais de vies à venir, de
vies multi-dimensionnelles, de vies inter-dimensionnelles, de vies dans
l’entre-vie. Nous allons être capables de retrouver ça et de le
comprendre.
Ce qui nous arrive en ce moment même ne correspond qu'à quelques
marches dans cette direction. Et vous ne pouvez pas vous accrocher à
une croyance ou vous y enfermer. Il n’y a pas de limites, juste des
croyances. Donc vous devez toujours aller plus loin.
K :OK. Donc quand vous parlez de vies passées, de vies à venir…
J : Mm hm [Jessica acquiesce]
K : … etc., vous a-t-on fait voir vos vie passées, vos vies futures ?
Est-ce que vous voulez dire que vous pensez que ça vous sera révélé un
jour ?
J : Je n’ai pas beaucoup de vraies vies passées, parce que je ne… Je
sais que j’ai été un être humain sur cette planète. J’ai surtout été
guide travaillant sur l’éthérique. Donc je suis ici pour aider les gens
à comprendre leurs guides et la façon dont ils fonctionnent, et tous
les moyens par lesquels ils essaient de parvenir jusqu’à nous et de
transmettre leur message. Et donc, c’est…
En ce qui concerne mes vies passées : J’en ai eu une en Atlantide et
une en France. Donc, pas tellement. C’est très bizarre d’être dans un
corps humain et de s’habituer au monde physique et à la matière. Mais
c’est un grand honneur que d’être sous la forme physique sur Terre en
cette période.
Et on m’a prise… et j’ai vu cette file d’âmes impatientes de descendre
sur Terre en cette période. Et c’est en fait la raison pour laquelle la
planète est surpeuplée. C’est dû à l’enthousiasme de toutes les âmes.
Et cette planète, c’est comme une Université Harvard pour
Créateurs-Stagiaires. Et se trouver sous forme physique en cette
période est un immense honneur, parce que c’est la fusion de l’esprit
et de la matière travaillant ensemble, agissant, et expérimentant ces
choses-là.
Parce que c’est très différent… Je veux dire, je peux vous parler de ce
qui se passe de l’autre côté. Je peux vous expliquer comment ils nous
considèrent. Nous représentons pour eux une sorte de « télé-réalité ».
Et ce que nous faisons les affecte, eux aussi. On dirait un immense
effet d’ondes de choc. Quand nous y pénétrons, c’est un microcosme dans
un macrocosme.
K : OK. Bon, pouvez-vous parler d’événements futurs précis ? Ou bien
rien n’est-il écrit, de votre point de vue ?
J : Il ne s’agit pas forcément d’événements précis, parce que c’est…
une fois de plus, c’est au niveau collectif. Mais je… chaque fois que
j’y réfléchis ou que je m’y branche, je ne vois qu’un monde très
différent de celui-ci ;
Je vois des gens plus proches de la nature, qui comprennent la sagesse
qu'il y a là, vous savez… Elle ne vous a jamais menti, la Nature, et
elle ne mentira jamais. Parce qu’elle n’a pas de plan pour prendre le
pouvoir. Elle n’a aucune envie de faire quoi que ce soit de ce
genre-là. Elle se contente de donner généreusement.
Et cela va nous permettre de découvrir qui nous sommes. Et tout ne sera
que beauté, à dire vrai.
Il n’y a ni avenir sombre, ni peur, ni rien de ce genre.
Interrogez-vous là-dessus, et demandez-vous : Pourquoi ? Pourquoi
vivez-vous ça ? D’où est-ce que ça vient ? De vous ? Ou bien s’agit-il
d’une influence extérieure ?
K : OK. Et si vous pouviez dire quelque chose au public qui, vous
savez, … Parce que nous avons passé ici presqu’une heure en votre
compagnie, et nous allons faire une sorte de synthèse. Mais si vous
voyiez quelque chose à dire au public, dont vous avez peut-être
l’impression d’avoir oublié de parler, de quoi s’agirait-il ?
J : Méfiez-vous de ce que vous projetez sur ce monde. Soyez constamment
conscient de vos pensées. Et soyez doux, plus gentil envers vous-même.
Simplement ça.
La raison de ma présence ici en ce moment-même, à partager ceci avec
vous, c’est que vous entendez ainsi parler de la jeune génération, vous
savez, de ces Enfants de Cristal, et des Indigos, mais où sont-ils ? Eh
bien nous sommes ici maintenant. Et vos enfants sont au courant de tout
ça. Et j’apporte de l’inspiration et j’ai aussi… Je suis presque comme
un pionnier qui permet aux autres enfants de venir parler et
communiquer.
Mais il ne s’agit pas seulement d’enfants qui sont des enfants. Mais
aussi de l’enfant intérieur de chaque personne. Et ça, au moment où
nous équilibrons et fusionnons nos masculin et notre féminin divins –
puisque le principe masculin représente l’énergie qui dirige la planète
depuis longtemps, et que maintenant l’énergie féminine commence à
recouvrer son pouvoir – mais personne, vous savez, n’a été plus brimé
que l’enfant en nous. Et c’est maintenant l’heure pour lui de se
montrer.
C’est même mentionné dans la Bible : « Seul celui qui possède le cœur
d’un enfant pourra entrer dans le Royaume » Et « Un enfant montrera le
chemin »
Un enfant est comme la lumière de notre soleil. C’est d’ailleurs ainsi
que nous appelons nos enfants : « Tu es mon rayon de soleil » Et quand
nous fusionnons en nous les principes masculin et féminin, nous
obtenons de la paix. Ensuite se produit l’union – l’enfant en nous voit
le jour. Et cela apporte en nous une lumière si brillante que… Quand je
vois les étoiles, elles sont le reflet de…, vous savez, nous sommes
lumière aussi dans nos coins sombres. Et quand toutes ces lumières se
reconnaissent, nous nous rassemblons tous pour ne former qu’un, nous
ressemblons beaucoup à une grande lumière brillante. Comme le soleil.
Ou le fils de Dieu, si vous voulez. Le retour du fils de Dieu.
Et l’autre chose que je voulais vraiment partager avec vous, c’est
notre façon de voir les Illuminati ou toute force causant une grande
discorde – afin de faire comprendre que l’humanité est conditionnée
pour qu’elle croie n’être qu’un morceau de charbon sans valeur, soumis
à une pression et une chaleur extrêmes. Et on peut considérer la
chaleur et la pression comme représentant les Illuminati ou toute cause
de discorde.
Qu’arrive-t-il à un morceau de charbon soumis à une chaleur et une
pression extrêmes ? Il devient diamant ! Donc ils nous rendent service,
en nous aidant à entrer dans la danse et à récupérer notre pouvoir. Là
se trouve une force de motivation majeure qui est de l'alchimie. Même
si l’humanité est un réservoir de potentiel, il lui faut, pour
s’épanouir en beauté, beaucoup de fertilisant versé sur elle – de la
merde.
Sur les Illuminati, je voulais également dire que je les vois en
réalité comme une grosse brute au collège, je pense qu’ils sont très
complexés et qu’ils ont peur de nous, beaucoup plus que nous d’eux. Et,
quant à moi, je les vois simplement comme le Magicien d’Oz, ils ne sont
qu’un rideau de fumée, « grand et puissant ». Mais quand on va tout au
fond des choses, derrière le rideau on ne découvre qu’un vieillard
chétif.
Cliquez ici
pour une
video de l'interview
__________________________