_____________________________
Une conversation avec David Icke
Sedona, Arizona. Février 2009
Début
de
l’interview
Kerry Cassidy (KC) : Je
m'appelle Kerry Cassidy et nous sommes
avec David Icke et Bill Ryan. Nous allons faire ce que nous appellons
un
"Futuretalk", au départ une discussion du type "table ronde" où nous
échangeons des idées. Vous allez sans aucun doute en être le centre et
nous souhaitons vraiment entendre votre point de vue sur tous les
sujets qui pourront vous inspirer au cours de cette conversation.
David Icke (DI) : Ok. Aucun problème.
KC : Et ensuite nous en suivrons le
fil et nous verrons où cela nous
mènera.
Bill Ryan (BR) : J'aimerais dire de
suite que nous avons reçu un nombre grandissant d'e-mails au cours de
ces trois
années d'existence de Projet Camelot nous priant de vous
interviewer et se demandant pour quelle raison étrange nous
ne l'avons pas encore fait.
DI : Nous voici réunis maintenant.
En fin de compte, tout est synchrone.
BR : Finalement.
KC : Oui. Nous sommes ici à Sedona
avec vous. C'est formidable que nous ayons pu nous réunir.
DI : Génial.
KC : Bien. Nous avons des lanceurs
d'alerte et je me pose la question : disposez-vous de votre propre
forme
de sources confidentielles pour vous informer depuis si longtemps ?
DI : Non. Il m'est arrivé d'avoir une
expérience extraordinaire, une série d'expériences au début des années
90. J'étais présentateur de télévision et porte-parole national
du British Green Party (Parti Vert Britannique).
Soudainement, en 1989, j'ai senti
comme une présence dans la pièce où j'étais chaque fois que je m'y
trouvais seul
et c'est devenu de plus en plus tangible au fil de l'année. C'était
vraiment bizarre parce que le Parti Vert en Grande-Bretagne a eu son
année
électorale la plus importante en 1989, suite aux élections européennes.
Et ça m'arrivait à chaque fois que
j'étais seul dans une pièce, comme une chambre d'hôtel par exemple. Il
y avait cette présence, et c'était finalement devenu si puissant vers
la fin
89, qu'un jour j'étais assis sur le bord du lit dans un hôtel, le
Kensington
Hilton à Londres, tout près du siège de la BBC...
BR : Je le connais.
DI : ...
et j'ai dit à cette pièce apparemment vide : "Ecoutez. S'il y a quelqu'un ici,
entrez en contact avec moi parce que vous me rendez dingue."
Environ deux semaines plus tard, j'étais
avec mon fils, un petit garçon à l'époque. Il est auteur-compositeur
maintenant, il a autour de 25 ans.
BR : Il fait 1 mètre 92.
DI : Oui, c'est Gareth. Nous avions
joué au foot et nous étions prêts à descendre en ville pour déjeuner.
J'habitais dans une station balnéaire, dans un endroit qui
s'appelle l'Île de
Wight, en Angleterre et, en descendant vers le café "Greasy Joe",
quelqu'un, un employé des chemins de fer, m'a arrêté et a commencé à me
parler de foot parce que je parlais de sport à la télévision.
A la fin de la conversation, j'ai vu que
Gareth n'était plus là. Je savais où il serait, probablement chez le
marchand de journaux à côté. J'y suis donc entré et il lisait des
revues sur les locomotives à vapeur, l'un de ses dadas, comme moi. Je
lui ai dit : "Viens Gareth, allons
déjeuner."
Et lorsque je me suis retourné, mes pieds
ont refusé de bouger. Je suis quelqu'un qui n'a jamais trempé dans
quoi que
ce soit de ce genre, un présentateur de télévision, porte-parole du
Parti
Vert, un journaliste et mes pieds refusent de bouger.
Et j'entends... ce n'était pas une voix
mais une pensée puissante qui m'a traversé l'esprit et qui n'avait pas
l'air d'être en moi. Pourquoi ai-je eu cette pensée ? Cela disait: "Va
jeter
un
œil
sur
les
livres
au
fond
là-bas."
J'y suis allé et au milieu des romans fleur
bleue, il y avait ce livre avec un visage de femme sur la couverture.
Je l'ai pris car il était très différent du reste, l'ai retourné et
j'ai lu le mot : Médium.
J'ai lu ce livre en 24 heures, j'ai écrit à
l'auteur et suis allé la voir. Je lui ai dit que j'avais de l'arthrite
- ce qui est exact - et qu'une imposition des mains m'aiderait
peut-être. Je ne lui ai pas parlé de la véritable raison de ma visite,
qui était : "Percevrait-elle ce qu'est cette présence que je
ressens
depuis près d'un année entière maintenant ?"
Je l'ai consultée quatre fois en tout. Les
premières fois elle a travaillé avec ses mains et nous avons parlé des
autres dimensions et des choses comme ça. Tout cela était très sensé
pour moi qui avait toujours rejeté la religion, tout comme le point de
vue
scientifique sur la réalité. Je ne m'étais seulement pas attardé sur : "OK.
Quelle
est
l'alternative
?"
Puis, à ma troisième visite, j'étais
allongé sur cette sorte de banc-couchette et j'ai senti comme une toile
d'araignée sur la figure, ce qui m'a donné un choc parce que j'avais lu
dans son livre que lorsque d'autres dimensions, ou peu importe le nom,
des
esprits ou appelez-les comme vous voulez, essaient d'entrer en vous,
parfois vous sentez comme une toile d'araignée sur le visage.
Je n'avais jamais vécu ça et ça ne s'est
pas reproduit depuis, mais sur le coup c'était très puissant et
vraiment
tangible. Je me dis : "Bigre ! Que se passe-t-il ? Elle est
en train de travailler sur mon genou gauche." Je ne lui ai rien
dit.
Quand soudainement elle rejette la tête en
arrière en disant : "Mon Dieu ! Il faut que je ferme les yeux pour
ceci. C'est puissant." Et elle voit mentalement une forme. Elle me
dit : "Cette
forme - ou quel que soit le nom qu'elle a employé - cette forme me demande de vous transmettre
une
information."
N'oubliez pas que je présente des
informations et
des émissions de sport à la télévision à l'époque.
Et tout d'un coup elle me dit que cette
entité, ou cette projection de Conscience, affirmait que je finirais
par
me rendre sur la
scène mondiale pour y révéler de grands secrets. Qu'il y avait un voile
sur le monde qui devait être levé. Qu'il y aurait une révolution
spirituelle de mon vivant à cause d'un changement de vibration.
C'est la raison du titre de mon premier
livre, Truth Vibrations (Vibrations de vérité), d'après ce
changement
vibratoire.
Il y avait dedans la phrase : "Un homme ne peut pas changer le
monde mais un
homme peut transmettre le message qui changera le monde." [La
femme
disait que] j'écrirais cinq livres dans les trois prochaines années.
J'étais assis là en pensant : "Je n'y
connais rien à tout ça. [Rires]
Cinq livres en trois ans, vous devez plaisanter !" Tout
cela était nouveau pour moi.
J'ai écrit cinq livres en trois ans au mois
près. Je ne m'en étais pas rendu compte jusqu'à ce que je revienne en
arrière pour vérifier que ça faisait bien cinq livres pendant ce laps
de
temps.
Je suis retourné la voir une autre fois et
la fois d'après il y eut encore d'autres choses. Je suis donc parti et
j'ai
attendu. J'avais l'impression d'être dans le vrai, même si mon esprit
ne cessait
de se demander : "Alors que se passe-t-il ?"
Dans les semaines qui ont suivi, la BBC
a décidé de ne pas renouveler mon contrat malgré que je sois
le plus jeune du service. J'étais un présentateur bien en place et on
aurait pensé que j'y avais un emploi à vie.
Quand j'y repense, mon chakra
émotionnel commence à vibrer dans tous les sens. Imaginer de rester
dans les médias toute ma vie ! Oh, mon Dieu! quand je revois
cette période... quel cauchemar !
J'étais donc sans travail mais je sentais
que je devrais suivre cette route et heureusement pour moi, j'ai
toujours vécu en dessous de mes revenus parce que je suis... je suis
un minimaliste. Je préfèrerais avoir de l'argent pour partir en Inde
plutôt qu'avoir une grande maison hypothéquée.
Bon. J'avais assez d'argent pour tenir une
année. Et là... tout a commencé, ces synchronismes presque chaque
jour... ah, ce voyage quotidien dans un labyrinthe, et quand j'ai
commencé, le labyrinthe était plutôt dense. Je n'avais aucune idée de
la teneur du sujet. Je sentais juste que je devais m'y atteler. Je ne
savais même pas pourquoi je devais m'y atteler. C'était juste ... impératif.
C'était comme si une force ouvrait et
fermait des portes, je suis donc cette
voie-ci dans
le labyrinthe et pas cette
voie-là.
Pour en revenir à votre question initiale,
je me contente de suivre, et cela fait presque 20 ans que ça dure,
cette pulsion, cette forte envie,
cette
connaissance qui me traverse. Donc j’organise ma vie en
fonction de ces questions : "Iras-tu là? Je ne le sens pas.
Iras-tu
là? Oui, j'irai."
Et agir de cette façon m'a permis de
me frotter à des gens, à des expériences, à des informations, à
des
livres et à des documents qui m'ont entraînés, quand j'y repense, dans
un voyage très spécifique que j'ai déjà décrit. C'est comme essayer
d'assembler un puzzle et qu'une force vous tend les pièces...
KC : On ressent exactement la même
chose.
BR : Nous avons eu la même expérience.
DI : ... presque dans le bon
ordre,
afin de pouvoir les placer très facilement dans l’image.
KC : Mm hm.
DI : Tout d'abord, au début des
années
90 et jusqu'en 1996, tout le synchronisme concernait l'aspect concret
de cette conspiration : les scandales bancaires, les grandes
familles, les mêmes personnes derrière ceci et derrière ça, et puis
derrière
ça ; qui derrière le marché de la drogue, et tous ces trucs.
Les familles de banquiers et les guerres
fabriquées de toutes pièces. Qu'y avait-il réellement derrière la
seconde guerre
mondiale, derrière la première? Et quel est ce réseau qui semble
être la force dirigeante de cette conspiration? Tout cela.
Puis, à partir de 1996 environ, quand je
suis allé en Amérique pour
en parler pour la première fois... et beaucoup de gens sont venus...!!!
J'ai parlé à 8 personnes à Chicago, je me souviens de ça. Ce fut
pour ainsi dire une expédition de trois mois. Parce que je parlais aux
murs
la plupart du temps. Mais je récoltais des informations pendant que
j'en
donnais.
L'étape suivante a commencé à
partir de 96. Ces familles, sur lesquelles j'avais beaucoup
appris les années précédentes, étaient en fait liées à une
race non-humaine, ou à des entités, pour lesquelles elles menaient
principalement à bien un
agenda dans notre réalité des cinq sens. C'est là que je suis passé à
la période reptilienne.
Bien sûr, les coïncidences présentes dans
ma vie, mon
parcours personnel, et ma communication de l'information sont
foncièrement connectés, parce qu'une grande partie de ma vie ... comme
j'apprends de plus en plus, mon expérience personnelle élimine
progressivement ma
propre programmation corporelle, si bien que je peux
accéder à des niveaux de conscience de plus en plus élevés. Bien
entendu tout le monde a l'opportunité de faire cela et nombreuses
sont les personnes qui le font maintenant.
J'ai donc vécu de très grands défis dans ma
vie au moment même où je donnais l'information, pour casser ça, casser
ces programmes intérieurs. Un de ces défis les plus importants a eu
lieu en 1991 quand j'ai commencé à parler de ce qui m'arrivait.
J'étais un présentateur de télévision très
connu en Grande-Bretagne, il y a donc eu une retombée monumentale de
ridicule, d'un genre que peu de personnes peuvent vivre.
Il suffisait que je marche dans la rue pour que les gens me rient au
nez et ceci a duré pendant à peu près 2-3 ans. Un comique n'avait qu'à
prononcer mon nom,
sans rien ajouter, et les rires étaient garantis.
KC : [Rires] Peut-on revenir à ça ?
Parce que j'aimerais bien enfoncer le clou et découvrir ce qui...
Comment vous êtes-vous retrouvé dans cette situation
"reptilienne" ?
DI : Oui. J'allais y venir. La raison
pour laquelle j'en parle, en liaison avec les coïncidences dans
ma vie, c'est qu'à partir de 1996, quand j'ai commencé à étudier le
sujet reptilien, et grâce au fait d'avoir été ridiculisé de façon
gigantesque dès le début des années 1990, je me suis trouvé libéré de
la prison dans laquelle vivent la plupart des gens, c'est-à-dire,
libéré de la peur du jugement des autres à mon égard. En conséquence,
pour moi, parler publiquement de mes recherches
reptiliennes à la fin des années 90 n'était pas un problème, parce que
le niveau de ridicule ne pouvait dépasser celui qui avait déjà été
atteint.
KC : Mais pourquoi étiez-vous
ridiculisé auparavant ? Car le seul ridicule que je connaisse est celui
qui
concerne les reptiliens.
DI : Oh non. Je vais vous raconter
l'histoire qui mène à cela. Vers la fin de l'année 90, quand j'ai
terminé Truth Vibrations qui
devait sortir au printemps 91, j'ai eu cette énorme impulsion, cette
envie, il fallait que j'aille au Pérou. Je ne savais pas pourquoi, il
fallait que j'y
aille.
Donc j'ai pris l'avion pour le Pérou, sans
trop savoir pourquoi j'y allais, et dès l'instant où j'ai posé le
pied à l'aéroport de Lima, des coïncidences étonnantes ont eu lieu.
J'ai fini par avoir un guide péruvien avec moi.
Bizarrement, la première fois que je l'ai
rencontré,
c'était à Cuzco, dans l'ancienne région Inca. J'allais le rejoindre
chez lui
car nous devions parcourir le Pérou ensemble à partir de ce jour-là. Il
était
chez lui, il dormait. Je suis entré, la porte était ouverte et il a
levé les yeux vers moi en ne disant pas : "Bonjour", mais : "Avez-vous rêvé la nuit dernière ?"
"Quoi ?"
Ai-je répondu. "En fait, oui, j'ai
eu un vrai rêve en
Technicolor où je perdais l'une de ces deux dents de devant." Je
ne me souviens plus de laquelle.
Et il a répondu : "Votre père ou votre grand-père est
toujours en vie ?"
Et j'ai dit : "Mon père l'est, oui, pourquoi ?"
Et il a répondu : "Eh bien, c'est habituellement le signe
que
votre père ou votre grand père est mourant."
Et je pensais : "Ah ben, ce type va bien me faire rigoler
pendant les trois prochaines semaines !"
KC: [rires] Wow !
DI : Et le premier appel de
l'étranger
que j'ai eu était pour m'annoncer que mon père était mort en
Angleterre. C'était incroyable.
KC : Oh, mon Dieu !
DI : Quoi qu'il en soit... je pars
avec ce type et où tout cela mène-t-il ? Cela conduit essentiellement à
la
raison
qui se cache derrière le ridicule.
Finalement, il nous installe dans un hôtel,
le Sillustani à Puno. C'est au sud du Pérou, proche du lac Titicaca. Le
nom de l'hôtel vient d'un ancien site inca, à une heure, une heure et
demi de
voiture. Il y a donc des photos du site partout dans l'hôtel, des
photos des ruines. Je dis au guide : "Je
veux
aller
là."
Nous partons. Je pense qu'il s'est arrangé
pour me soutirer de l'argent parce que nous montons dans un minibus
pour touristes avec un chauffeur pour touristes, lui et moi. Personne
d'autre. [Bill rigole]
Nous allons donc vers ce lieu, au milieu de
nulle part. En gros, quand vous regardiez tout autour, c'était entouré
de
montagnes, au loin. J'y vais, il n'y avait que deux ou trois enfants
avec des
lamas, pour les photos, aucun touriste.
Je me promène sur le site pendant environ
une heure, c'est très agréable, sur une colline entourée d'une lagune,
sur trois côtés. Je retourne à la voiture. Et ... c'était bien, mais
cela ne correspondait pas à
l'urgence de m'y rendre que j'avais ressentie.
Je retourne au minibus et nous partons. Je
regarde par la vitre en rêvassant et je vois ce monticule sur la
droite, ça
faisait moins de trois minutes que nous avions démarré. Et pendant que
je regarde le monticule, je ne fais qu'entendre dans ma tête
: "Viens à moi,
viens à moi, viens à
moi, viens à moi. "Quoi ? Je suis nouveau à tout ça, je me dis : "Que se passe-t-il dans ma vie ?"
Je demande au guide de faire arrêter le
minibus
en lui disant que je vais monter sur ce tertre. Je ne pouvais pas le
voir de la route, mais en arrivant
en haut, il y avait un cercle de pierres levées, d'environ un mètre de
haut ; elles étaient de toute évidence là depuis très, très longtemps.
J'entre dans ce cercle et je regarde vers
Sillustani, puis vers les montagnes au loin ; c'est une journée
péruvienne très chaude, pas un nuage dans le ciel.
Je marche au centre du cercle et tout
d'un coup, ça recommence avec mes pieds comme chez le marchand de
journaux, mais de façon beaucoup plus puissante. Comme si des aimants
tiraient mes pieds vers le sol. Et je pense: "Ah ça, je connais... nous y voilà..."
Puis je ressens comme si une perceuse me
traversait
du haut du crâne jusqu'aux pieds et dans le sol, puis une autre
sensation, la même dans le sens opposé.
Mes bras s'étendent à 45°, sans que j'en
aie
pris la décision. Si vous faites ça plus d'une minute, ça fait mal,
tout au moins aux épaules, et ça a duré presque une heure... au moins
45 minutes. Quand ça s'est terminé, mes épaules me faisaient
terriblement mal, mais pendant les
45 minutes, rien.
Puis je sens cette énergie qui m'envahit.
On est en février 91. Elle s'amplifie. Mon corps commence à trembler et
deux formes
pensées
me passent par la tête, comme dans la boutique.
La première dit : "Ils parleront de cela dans 100 ans."
Et je pense : "Parleront de quoi ?"
Et l'autre dit : "Ce sera fini quand vous sentirez la pluie."
Je
viens
de
vous
dire
qu'il
faisait
beau.
Et
je
pense
:
"Ce
sera fini quand vous sentirez la pluie?
Vous plaisantez, mon vieux !"
Ce qui s'est passé ensuite, pendant les 45
minutes suivantes --
car le
temps avait disparu ; le temps n'existait pas ; j'ai déduit tout ça
plus tard -- c'est que cette énergie ne cessait
de m'envahir et je faisais des allers et retours entre la conscience et
la présence du moment, un peu comme en conduisant, quand vous vous
dites : "Tiens, où sont passés les
trois derniers
kilomètres?"
A un de ces moments où je reviens à la
conscience de l'instant présent, je remarque qu'au-dessus des montagnes
au loin, se trouve un brouillard gris clair, qui tourne très rapidement
au gris foncé pendant que je le
regarde et je comprends qu'il tombe des cordes à cet endroit.
Puis à l'instant suivant, court
ou long, peu importe, j'observe cette tempête sortir de la région
montagneuse. Les météorologistes disent: "un front nuageux" ... et là,
c'est
une ligne droite. Je l'ai décrit bien des fois, c'était comme tirer
des rideaux à travers le ciel.
Cette chose arrive vers moi et lorsqu'elle
s'approche, le soleil se cache. Tous les nuages tourbillonnent et j'y
vois des
visages. Ça n'a aucun sens, mais je vois des visages dans les nuages.
Puis c'est un mur de pluie que je vois
arriver vers moi. Je l'observe. Pendant ce temps, je tiens bon, avec
toute cette
énergie
qui me traverse. Finalement la pluie m'atteint -- des trombes d'eau --
et puis tout s'arrête.
J'ai titubé en avant à ce moment-là, les épaules à l'agonie, et tout le
reste.
Il s'est passé encore beaucoup d'autres
choses, mais quand je suis rentré en Grande-Bretagne après ça... Comme
je l'ai déjà dit, mon livre est sorti début 91, peu
de temps après cette expérience...
Quand
j'y
repense...
Voyez-vous,
si
vous
avez
un
barrage
qui
retient
l'eau,
l'eau
est
calme
n'est-ce pas ? Parce que c'est son état naturel à cet
endroit. Mais quand le barrage saute, avant qu'un nouvel
équilibre s'instaure après l'éclatement du barrage, c'est la pagaille
la plus noire dans l'eau, pas vrai ? -- parce qu'elle essaie de passer
d'un état à un autre.
BR : Ouaip...
DI : Quand je repense à ce qui m'est arrivé
sur le tertre, c'était comme si les eaux de mon esprit avait rugi et
pendant trois mois, je ne savais plus sur quelle planète j'étais.
Et au milieu de tout ça, mon livre sort
et je suis invité au plus grand talk-show de Grande-Bretagne à
l'époque - le Wogan Show - complètement ahuri quant à ce qui
m'arrivait.
Les journaux du pays ont tous écrit qu'en fait j'étais devenu dingue.
J'étais assis dans le fauteuil et une ou
deux minutes plus tard l'audience riait. Je crois que j'ai continué
pendant
15-18 minutes, je parlais de ce qui m'arrivait sauf que je ne
comprenais pas ce qui m'arrivait et ça a déclenché un niveau de
ridicule encore jamais atteint... ah, ça m'a ôté la peur de ce que les
autres pensent.
Mais j'ai tellement appris sur le
comportement humain, je m'en souviens car lorsque vous êtes confronté à
ce niveau de ridicule, vous êtes sensé courir vous cacher n'est-ce pas ?
BR : C'est un des moyens utilisés
pour
nous contrôler.
DI : Oui, alors, ce que j'ai fait ?
J'ai
commencé une tournée de conférences dans les universités, devant tous
ces étudiants qui ne venaient pas pour m'écouter, mais pour rire.
KC : D'après moi vous avez eu
une expérience de montée de la Kundalini. Vous voyez la chose comme ça
ou bien
vous l'appelez autrement ?
DI : Ça m'est égal.
KC : Mais vous êtes-vous renseigné ou
bien quelqu'un vous en a parlé ?
DI : Non. J'ai parlé aux gens des
expériences de kundalini, peut-être que c'en était une, mais
voyez-vous, je
ne peux parler que pour moi-même et pour moi, ce qui est, EST, c'est tout.
L'une des choses que la médium m'avait
dites, ou qui m'avait été dites par son intermédiaire en 1990, quand
tout
a commencé pour moi, c'était : "Vous
ferez face à une opposition énorme, mais ils seront toujours là pour
vous protéger."
Je ne sais pas qui ils sont. Je n'y ai jamais pensé
parce que quand je quitterai cette combinaison spatiale génétique, je
saurai
qui ils sont. Je ne fais que
suivre mon intuition.
En 1991, avec ce grand show du ridicule
poussé à l'extrême, la vie, comme elle le fait souvent, m'a offert mon
plus grand cadeau, brillamment déguisé en pire cauchemar, parce que
c'était un cauchemar à ce moment-là quand j'en ai fait l'expérience
Ce qui m'est arrivé, en fait : quelque
chose
a transformé ma perception et c'est bien assez pour moi. Je n'ai pas à
savoir les détails de ce qui est arrivé. Une expérience de montée de la
Kundalini ? Possible.
BR : Et dans l’intervalle, c’est un
moyen de tremper l’acier.
DI : Pardon ?
BR : De tremper l'acier, de
s'aguerrir.
DI : De tremper l’acier… Ouais. Parce
que, tandis que je continue à revenir à… Mon parcours personnel et ce
que je fais au niveau des informations que je communique, tout ça ne
fait qu’un, absolument.
J'en étais donc à ce qui m'est arrivé quand
j'ai entrepris cette tournée universitaire. Université de Nottingham,
1000 personnes présentes. Probablement 950 venues pour rire. J'entre
sur la scène et il a bien fallu 15 minutes avant que je puisse parler.
C'était des injures, des rires, des gobelets de bière en plastique
jetés
sur la scène.
Je me tiens là, attendant que ça cesse,
parce que ça allait bien cesser un jour et quand c'est enfin le cas, je
dis : "Vous pensez que je suis un
malade mental
n'est-ce pas ?" Et vous imaginez la réponse ! [Il imite la
réaction tapageuse du public.]
Et j'ai dit : "Qu'est-ce que cela révèle sur vous ?
Parce que
vous, vous avez payé pour venir ici ridiculiser quelqu'un que vous
prenez pour un malade mental." [Rires de Kerry] Je peux vous
dire qu'on
aurait entendu une mouche voler, jusqu'à la fin de la soirée.
Pour avoir parlé de choses bizarres comme
je l'ai fait, vous savez, il suffit toujours que mon nom soit mentionné
dans un journal national en Grande Bretagne et c'est le ridicule total
quoi que je dise.
BR : C'est moins le cas...
DI : Un petit peu moins, mais pas
beaucoup.
Je me porté candidat lors d'une élection parlementaire en juillet
dernier,
en 2008, pas pour être élu, je savais que je n'obtiendrais aucune voix
et je n'en voulais pas. Je dois être le premier candidat au Parlement
à avoir distribué un dépliant à chacun dans sa circonscription en
disant : "Je ne veux pas de votre
voix, mais simplement un peu de votre attention."
Certes, je ne voulais rien de tout ça, mais ça a été une bonne
expérience, dont
j'ai beaucoup appris.
La couverture médiatique était... J'avais
fait une présentation simple pour la presse nationale, d'environ 50
minutes, PowerPoint, photos et tout, et je leur parlais au niveau
factuel. Et bien, même ça, ça leur a explosé le cerveau ! Alors les
reptiliens...!
Ils se sont contentés de quitter la salle
et de m'insulter, de m'injurier et de me ridiculiser.
Ironiquement, c'est celui qui m'a insulté le plus qui a fait la
une de son propre journal six semaines plus tard avec une information
que j'avais prédite. C'est vraiment bizarre, ces personnes sont en
dissonance cognitive totale, si bien qu'ils ne peuvent pas faire le
lien
entre ces deux choses.
C'est toujours ainsi, mais ça n'a pas
d'importance, car grâce à l'internet nous pouvons contourner ces
tristes
personnages qui travaillent avec leur esprit limité au concret dans le
monde des médias.
BR : De plus, vous n'avez pas à
toucher tout le monde mais seulement un nombre suffisant. C'est le principe du Centième Singe.
DI : Oui. Je vais vous dire ce que je
ressens de plus en plus, je le ressens quand je parle et quand les
autres parlent. La communication est vibratoire. Il y a un silence
entre vous et moi. Il existe un silence quand vous me parlez jusqu'à ce
que mon cerveau le décode.
C'est de la communication par vibrations.
Et
je ressens fortement que ce ne sont pas simplement les gens qui
entendent l'information, mais le fait que cette information circule.
Si vous faites une interview radio, 100.000
personnes peuvent l'écouter, mais la fréquence émise qui porte cette
information passe dans l'éther et se trouve là pour être saisie par des
gens qui n'écoutent même pas l'interview ; ça les touche au
niveau vibratoire. Et...
KC : Je pense que c'est exact. Vous
parlez de l'Effet Papillon.
DI : Oui...
KC : Cela se multiplie. C’est en fait
une très bonne façon de dire les choses. Vous savez, à un niveau
subliminal… nous existons à tellement de niveaux différents !
DI : Très vrai.
KC : C'est comme des ondes. En fait,
elles les touchent. Récemment je citais cette phrase : "Nous apprenons
autant par osmose que par les mots." Cela s'imprègne par osmose.
DI : Oui.
KC : Dans notre peau, dans notre cerveau.
DI : Exactement.
KC : Nous sommes des récepteurs.
DI : Exact. Nous sommes des
émetteurs-récepteurs,
c'est ce que nous sommes, mais les gens pensent
que la seule communication se fait de la voix à l'oreille.
J'ai une histoire étonnante. En 2003,
j'étais dans la forêt tropicale brésilienne et j'ai pris de cette
substance
psycho-active, l'ayahuasca. On
ne m'avait pas dit que je prenais un
produit psycho-actif, mais je suis heureux de l'avoir fait. C'était
fantastique, beaucoup ont eu de mauvaises expériences mais...
Cette voix féminine m'a parlé, d'une voix
aussi forte
que la mienne en ce moment, cinq heures durant, sur la réalité, comment
la réalité physique est une illusion. Absolument captivant. Très, très
drôle. Je veux dire, j’ai eu deux ou trois fois l’impression que mes
pieds étaient de l’air ; ce qui sortait de cette expérience était
vraiment étrange !
Et pendant que la voix me racontait des
choses, je voyais des images de toute évidence projetées. L'une d'elles
me présente entrant sur une scène devant
une audience. Je vois le premier rang et cette voix dit : "Vous ne dites des mots que pour faire
plaisir au
mental, essentiellement pour faire plaisir à votre cerveau."
Et pendant que cette voix disait ça, je
vois deux
femmes au premier rang de cette scène que l'on me projette. Je marche
jusqu'au bord de la scène et je me
tiens là, sans rien dire – Silence. Après un moment, l'une des femmes
pousse l'autre du coude et lui dit : "Que
fait-il
?"
Et la voix... ce qu'elle disait était si
bizarre, parce qu'elle venait de nulle part. La
voix dit : "Vous parlez seulement
parce que si vous ne parliez pas l'audience s'exclamerait : « Quand
va-t-il commencer? »" (Rires)
Ce message comporte une sorte de
compréhension profonde car la véritable communication entre nous tous
n'est pas parlée.
KC : Absolument.
DI : Et c'est la bonne nouvelle. C'est ce
que je fais comprendre aux gens. Plus vous parlez de votre vérité, même
si les gens n'écoutent pas, vous changez, vous offrez un champ
vibratoire auquel d'autres personnes peuvent s'accorder.
Quand je vois la vitesse à laquelle les
gens s'éveillent, ce n'est pas à cause de l'information sur Internet,
ce n'est pas à cause des informations qui sont dans mes livres ou les
livres des
autres.
Il se passe quelque chose d'énorme au
niveau vibratoire qui s'accorde complètement avec ce que j'ai reçu par
la médium en 1990 qui était : "Une
révolution spirituelle arrive et elle prendra la forme d'un changement
vibratoire."
Je peux le voir. En 1990 : Pas de preuves.
Maintenant...? Allons, enfin. Vous pouvez le voir. Des gens sont venus
me voir à Los Angeles à la suite d'une récente conférence, pour me dire
: "Je faisais totalement partie du
système il
y a trois mois."
KC : Oui.
DI : "J'ai lu un de vos
livres et tout d'un coup je suis complètement différent."
Maintenant, ce n'est pas juste parce qu'ils ont lu l'un de
mes livres. Si vous commencez à vous accorder à ce changement de
vibrations, alors : bang ! Les choses peuvent arriver très, très vite.
Personnellement, je pense que c'était une bonne chose, ce que j'ai
traversé, cette expérience cauchemardesque en 1990, quand je commençais
à m'éveiller, ne sachant pas ce qui m'arrivait.
Parce que maintenant, on peut expliquer aux
gens que si vous avez une construction énergétique - qui est vous,
croyant que tout est réel, et que le système vous sert, et que c'est le
summum de l'évolution humaine, et tout ce non-sens - si vous avez
cette construction énergétique donc, ce champ vibratoire renvoie votre
état intérieur vers l'extérieur et cela attirera vers vous des gens,
des lieux, des expériences, des modes de vie ...etc. ; qui vont avec
votre être intérieur parce que l'être extérieur est une projection de
l'être intérieur.
Donc, lorsque vous commencez à vous
transformer - ce qui m'est arrivé, ça arrive à tous - en un être
intérieur différent, qui alors attire vers vous des groupes très
différents de personnes, de lieux, de styles de vie, etc... il y a une
transition entre les deux. Ce n'est pas : Au diable l'ancien et vive le nouveau !
[Rires de Kerry]
Non, celui-ci
doit se désintégrer pendant
que celui-là émerge. C'est
un processus de perte de pouvoir de quelqu'un sur votre
réalité mais aussi de gain de pouvoir de quelqu'un d'autre. Ça peut
arriver très
rapidement mais ce n'est pas instantané.
KC : C'est une grande métaphore pour
ce qui se passe au niveau du macrocosme de la planète.
DI : Exactement!
KC : Et aux États-Unis
particulièrement, en Grande -Bretagne également, partout. On peut le
voir ici. Les problèmes économiques, les gens qui perdent leur
maison... leur coquille, en quelque sorte. Ça change leur vie.
DI : Tout à fait d'accord !
KC : Et plus vous résistez, plus
il y aura de destruction, moins vous résistez, plus rapide sera la
phase de destruction et vous pourrez commencer à remonter.
DI : Exactement.
KC : Dans votre cas vous avez été
extraordinaire au sens où vous avez eu ce changement radical dans votre
vie. Vous êtes presque passé du noir au blanc. Il n'y a presque pas eu
de creux de vague pour vous, quoique vous ayez dit que pendant trois
mois...
DI : Trois mois, ça a été le grand
creux de vague.
KC : Mais c'est très rapide, surtout
dans les années 90. Je pense que ça arrive aux gens aujourd'hui et que
la transition est plus rapide. Et, d'une certaine manière, il y a une
raison à ça, parce que
vous-même et d'autres comme vous ont préparé le chemin à ceux qui
suivent maintenant et qui vont vivre les changements...
DI : J'espère.
KC : ... En déchirant le voile.
DI : J'espère bien. Ça me fait
plaisir
quand les gens disent qu'on les a aidés à comprendre. Et vous avez
absolument raison, je parle beaucoup de ça en ce moment car, entre
l'être ancien et
tout ce qu'il projette dans ce que l'on appelle l'expérience physique,
et l'être nouveau qui projette autre chose, il y a un chaos apparent.
Les relations se brisent, vous perdez votre
travail, votre maison peut-être, tout ça, et si vous le vivez comme une
expérience physique, 'je-suis-un-corps-humain', cela peut devenir très
très difficile.
Si vous vous dites : "Bon, c'est là que je
veux aller" et que vous comprenez que c'est la transition pour y
arriver, alors vous pouvez intégrer les expériences déplaisantes pour
ce qu'elles sont, une expérience, que vous traversez pour arriver
quelque part.
Il y a tant de niveaux à ça. Les gens
me disent parfois : "Dites-moi ce
qui
se passe." Je réponds : "Tout
d'abord, je ne suis pas gourou. Mais si vous
voulez mon opinion sur ce qui se passe, je vous pose la question : « De
quel niveau des
évènements voulez-vous parler? » " Parce qu'il y a tant de
façons d'observer la même chose.
Donc, à un certain niveau, ces gens des
lignées
Illuminati
ont fait s'effondrer le système économique mondial parce qu'ils veulent
avoir un problème afin de pouvoir y proposer une solution : un système
économique centralisé, fasciste et férocement Orwellien.
A un autre niveau, je dirais bien au delà
de leur niveau de compréhension (parce qu'ils sont prisonniers de leur
propre moule, sinon ils ne feraient pas ce qu'ils font) nous sommes
témoins de la transition d'une société carcérale à une société
paradisiaque, ou si vous préférez, une société de libertés.
Et pour passer du système que nous avons
eu, basé sur le contrôle et les sanctions, au système vers lequel
nous nous dirigeons (ce qui est l'essence même du changement
vibratoire) tout ceci doit
disparaître et la disparition est en cours.
KC : Exact.
DI : Si les gens... C'est évidemment
facile de
dire cela, de dire ces phrases qui semblent banales, quand on frappe à
votre porte pour vous ordonner de quitter votre maison aujourd'hui,
mais si nous pouvons garder ce niveau de vision, c'est plus facile.
Nous traversons le processus où tout se
brise et si nous pouvons le percevoir pour ce qu'il est, c'est à dire
une expérience collective pour arriver où nous aimerions aller (un
monde de gentillesse, d'amour, et de libertés pour exprimer votre
singularité plutôt qu'être emprisonné dans une version rétrécie de
vous-même et de fausse identité qu'on vous a inculquée) alors, c'est
bien plus
facile que si vous cherchez à vous agripper à l'épave de ce système
mourant pour en maintenir ensemble les morceaux.
KC : Oui. D'une certaine façon, vous
êtes un pionnier, vous deviez y aller seul.
BR : J'imagine que vous avez beaucoup
plus de support maintenant, de partout, comme Kerry le dit, qu'au
début, quand vous vous sentiez seul, emporté par le
courant.
DI : Oui, c'est bizarre,
pourtant, parce que... il y a tellement de
choses dont j'aimerais parler, à propos de ce que vous venez de dire,
parce que je pense que c'est très, très important.
Je ne dirais pas que je suis un solitaire,
mais j'ai toujours été attiré par ce qui m'entraîne à ouvrir des
portes, et me pousse dans une direction donnée, que je suis. Donc, bien
que je me sois retrouvé seul à bien des égards quand c'est arrivé,
j'étais
toujours
relié à ce qui m'a poussé et je ressens toujours cette connexion
maintenant.
Les gens me montrent leur gentillesse et
leur soutien mais au fond, je continue à fonctionner dans ma propre
petite bulle et
je suis mon propre chemin. Je ne traite pas avec des organisations et
je ne
recherche le contact avec aucun autre chercheur. Je me contente de
suivre cette impulsion,
et c'est plus facile car il y a plus de gens qui sont ouverts à ce que
vous dites. Mais ce que vous venez d'apporter est très, très important,
et...
Pour moi, il n'y a pas de plus
grande maladie que l'insécurité car tout découle de celle-ci. Comme par
ironie c'est lorsque j'étais au sommet du ridicule national de masse
que
j'ai trouvé ma sécurité. Il y a cette phrase dans une chanson, qui
vient, je crois, des années 60 : "Freedom's
just
another
word
for
'nothing
left
to
lose'." [liberté: un mot de plus pour dire "plus
rien à perdre"]
KC : Absolument.
BR : Et il faut trouver la sécurité à
l'intérieur de soi, vous ne la trouverez pas à l'extérieur.
DI : Bien sûr. Ma situation au début
des années 90 au regard de cette phrase est claire. J'étais ridiculisé
par tout un pays, si bien que je n'avais plus rien à perdre et c'est
alors
que j'ai trouvé
la liberté. La liberté de m'évader des prisons de la peur des pensées
d'autrui à mon égard. Essentiellement ça revenait à dire : "Riez, riez, mais je suis moi-même."
J'ai vu un auto-collant génial sur une
voiture...
BR : "Je suis moi-même et je suis
libre."
DI : ...c'était en Californie - ça
devait être la Californie -, ça disait : "Vous riez de moi car je suis différent.
Je
ris de vous car vous êtes tous semblables." [Rires de
Kerry]
Je ne ris pas des autres parce qu'ils sont
tous
semblables, mais c'est ironique de voir cette mentalité de troupeau
prendre une seule personne pour cible, comme en Grande-Bretagne à cette
époque. Vous les regardez en pensant : "Vous
vous
moquez
de
moi?
Mon
Dieu
!" (Rires)
Et donc cette situation économique qui
va... je l'ai décrite récemment comme une sorte de
démolition d'immeuble contrôlée : vous voyez les charges explosives
exploser, puis il y a une fraction de
seconde bizarre pendant laquelle le building ne bouge pas, puis il
s'effondre. En
ce qui concerne ce krach économique, nous en sommes en termes
d'économie à cette fraction de
seconde
bizarre.
Nous n'avons encore rien vu. C'est un krach
que personne de vivant aujourd'hui n'aura vu. On pourrait le comparer à
ce qui s'est passé dans les années 1930, mais à cause du monde
d'aujourd'hui, du plus grand
nombre de gens, de la nature de la propriété foncière, et de tout le
reste, je pense que ce sera pire.
BR : Les gens qui ont un jardin et
qui
ont leur propre indépendance à tous les niveaux, seront beaucoup plus
interconnectés.
DI : C'est ça l'idée. Tout à fait ça.
Et nous sommes actuellement confrontés à la situation même dont vous
parlez, où nous devons ré-évaluer nos... et ça aurait été une bonne
idée de le faire de toute façon, ...
KC : Oui. [Elle rit]
DI : ...nos symboles de réussite.
KC : Vrai.
DI : L'insécurité est rampante parmi
les gens, dans la société, individuellement, collectivement. Au
niveau gouvernemental, médiatique et tout le reste, tout concourt
constamment à créer ce sentiment d'insécurité générale. La plupart des
gens ne cherchent pas la notion de qui ils sont à l'intérieur
d'eux-mêmes, ici. [Montre le centre de sa poitrine]. Ils la retirent de
ce qu'ils pensent qu'il y a à l'extérieur. C'est
dans leur tête!
KC : Absolument.
DI : Par conséquent, si vous voulez
attirer à vous la reconnaissance prouvant que vous êtes un type ok,
pour nourrir votre insécurité, vous devez
avoir du succès là-bas [montre un
endroit éloigné de lui-même], à l'extérieur de vous même, selon les
symboles de succès que "là-bas"
reconnaît. Ce qui va nourrir votre insécurité! Et bien sûr, grâce aux
médias et à l'endoctrinement du
berceau à la tombe, ça veut dire : plus d'argent, une plus grande
maison,
une plus grande voiture, la célébrité, tout ce bardas, tous ces titres,
et
tout ce business.
BR : "Celui qui meurt avec le
plus
de jouets a gagné."
DI : Oui. Vous avez donc l'insécurité
elle-même, qui - pour se nourrir de la reconnaissance dont elle a
besoin pour réduire sa propre insécurité - court
après des symboles de "réussite sociale".
Et nous oublions les autres symboles de
réussite : "Suis-je heureux ?
Suis-je
comblé ? Est-ce que je vis dans une société bonne, aimante, comme
celle où j'aimerais vivre ?"
Tout cela tombe à l'eau, parce que l'autre
ingrédient pour avoir du succès selon ces critères artificiels, pour
alimenter ceci, c'est que
vous devez entrer en compétition avec tous les autres qui veulent avoir
du succès pour nourrir leur
insécurité.
KC : Et oui!
DI : Et cela crée la société du
"
Écrasons les autres ", où tout le monde se marche dessus. Pas
tout le monde, mais un très grand nombre de gens écrasent tous les
autres pour être sur le dessus de la pile afin de mieux nourrir leur
insécurité avec les symboles de réussite.
C'est pourquoi ce sont les gens les
moins solides que vous trouvez dans des endroits comme Hollywood et
dans
l'industrie du show business, parce que leur insécurité atteint un tel
niveau... Mais ils ne sont pas tous ainsi, il y a des gens très à
l'aise
qui jouent simplement de la musique ou qui aiment jouer la
comédie... Mais on y trouve beaucoup de gens pas sûrs d'eux, qui ont
besoin de
ce supplément d'adulation pour nourrir leur insécurité.
Si nous pouvons passer de : "Je suis ce corps que je vois dans le
miroir le matin, je suis David Icke ou Charlie Smith," peu
importe, à : "Je suis la Conscience
qui a une expérience," alors votre idée du succès
change, parce que votre point d'observation a changé.
C'est le Mental
qui, à travers le
corps, s'occupe de statuts et de symboles de succès : "Combien de babioles as-tu amassées ?"
Alors
que
la
Conscience
se fout des babioles. Elle sait
qu'elles sont illusions. Et quand vous prenez les babioles en compte,
ce sont ces babioles qui vous contrôlent, vous ne les contrôlez pas.
(Rires)
BR : Bien sûr.
DI : A mon avis, la base essentielle,
à la fois, pour traverser ce krach et aboutir
à quelque chose de beaucoup mieux en résultante, et pour toute cette
transformation en général, est de sortir du Mental pour aller dans la
Conscience, comme je l'appelle. Cette Conscience, qui
est au-delà de ce jeu de réalité virtuelle, au-delà de cet ordinateur
biologique que nous nommons corps.
Et vous pouvez voir la différence
parce que le Mental fonctionne avec des structures, des hiérarchies, il
sépare. Pour lui, tout est à part.
BR : Et en divisant.
DI : Oui. Et si c'est ce que
vous êtes, si c'est ainsi que vous voyez la vie, en termes de
structures hiérarchiques, de divisions, et de compétitions et tout ça,
vous êtes centré dans le Mental.
Ironiquement,
les
religions
sont
dans
le
Mental.
Ce
sont
des
constructions
mentales.
C'est pourquoi elles ont des
règlements.
BR : Bien sûr.
DI : C'est un autre signe
énorme
du mental, les règlements et les lois.
KC : Et les limitations.
DI : La limitation, l'impression
d'avoir des limites.
Donc, si nous pouvons changer
notre point d'observation, afin de ne plus nous voir, nous et le monde
dans lequel nous pensons vivre, en ces termes, mais
du point de vue de la Conscience...
J'ai dit plus tôt que cette force qui m'a,
en quelque sorte, poussé ces vingt dernières années, m'a fait vivre des
expériences de
synchronismes pour que je comprenne d'abord le niveau sensoriel de la
conspiration, et ensuite, les connexions inter-dimensionnelles et
reptiliennes de ces familles.
Et depuis 2003, elle m'a amené à ce qui,
pour
moi, est de loin le plus important et c'est la compréhension de la
nature de la
réalité. Car, comment pouvez-vous appréhender votre propre vie et
contrôler votre propre expérience si vous ne savez pas qui vous êtes,
où vous êtes et quelle est la nature du monde dans lequel vous vivez?
Cette information, est vraiment la plus
importante pour moi, car elle déplace le point d'expérience qui est
"dans ce monde" à celui d'"observer ce monde", ou à une combinaison des
deux points de vue.
Si vous restez "de ce monde" et "dans ce
monde", alors ce qui va venir sera un horrible cauchemar. Mais si, en
devenant plus conscient, vous
devenez l'observateur, tout en vivant l'expérience, ce sera plus
facile. Plus facile, parce que ce n'est pas
vous, c'est votre expérience que vous observez et...
KC : Absolument. C'est quelque chose
que... George Green dit qu'il est en contact avec les Plejariens,
qu'ils l'ont aidé à écrire un livre qui dit exactement ça : de rester
en "mode observateur".
DI : Exact.
KC : Observer ce qui se passe et ne
pas être pris dans l'expérience de façon telle que vous deveniez, comme
vous dites, "de ce monde" au lieu d'être "dans ce monde, mais pas de ce
monde".
DI : Oui. Et je trouve que cela
permet, puisque je parle de plus en plus souvent
de la réalité dans laquelle nous vivons, de réduire un peu la peur de
ce qui
se passe. C'est vraiment étrange.
Parce que c'est drôle, vraiment. Quand nous
aurons découvert tout ce qui se passe, la nature de ce que nous vivons
et ce qu'il y a en coulisses, je pense que nous en rirons pendant des
semaines. Réellement. Des semaines. "Et
on
pensait
que
c'était
ça
?
Oh
mon
Dieu
!"
Pour moi, toute la
portée de ce labyrinthe, de ces portes qui s'ouvrent et qui se ferment
depuis 2003, et cela devient de plus en plus profond, et encore plus et
plus profond, c'est : "Qu'est-ce que
la
réalité? Qui sommes-nous et que faisons-nous ici ? Et comment interagir
avec cela ?"
Il me semble très clair que nous avons à
faire à un
univers de réalité virtuelle, extrêmement avancé, par rapport à ce que
nous appelons des simulations virtuelles de réalité dans ce monde. Ce
n'est pas une supposition, c'est un fait scientifique
démontrable.
BR : Oui. Et c'est tellement bon
qu'on
croit que c'est réel. (Rires)
DI : Oui. Vous savez, les cinq sens
décodent simplement l'information vibratoire en signaux électriques.
Ils envoient ces signaux électriques au cerveau. Le cerveau les décode
dans cette construction que nous pensons être là-bas, à l'extérieur de
nous, mais
qui se trouve en fait en nous-même.
Nous pensons que le seul endroit, où ce
monde existe - un
monde soi-disant solide, un monde à trois dimensions - se trouve là, à
l'extérieur. Alors qu'en fait, il n'existe pas là, à l'extérieur.
L'extérieur n'est que champs vibratoires. Ce monde existe ici, à
l'intérieur de nous, au fur et à mesure que nous le construisons. Même
le cerveau est une construction qui sert à décoder. Ce n'est réellement
qu'au
niveau des énergies subtiles que l'on décode.
C'est très, très important à cause des
manipulateurs, qui ont gardé cette compréhension fondamentale,
qui l'ont transmise au plus haut niveau du réseau des sociétés secrètes
et
l'ont retirée des circuits de diffusion publique.
KC : Tout juste.
BR : Ouaip.
DI : Ils savent que, tant que
nous
chercherons les réponses à l'extérieur, croyant qu'il s'agit d'un monde
extérieur séparé de nous-même, plutôt que d'une projection illusoire
qui se passe ici
[pointe vers son front], nous ne changerons jamais rien.
BR : Ouaip.
DI : Jamais ! On ne changera jamais
rien. Mais, dès que vous pensez : "Ah,
si
il
n'y
a
pas
de
«
là,
à
l'extérieur » , alors d'où cela vient-il? Oh, ça
vient d'ici [geste vers lui-même], c'est donc là que je dois changer. Et
bien, c'est cela."
C'est la même chose que de... (et
c'est
ce que les gens font à cause de la suppression de cette compréhension),
que de se
tenir dans un cinéma et de s'énerver contre l'écran car on
n'aime pas le film.
KC : Hahaha.
DI : Et d'autres disent : "Vous êtes fous. Vous ne changerez jamais
le film en invectivant l'écran. Trouvez la salle de projection et
changez la bobine si vous n'aimez pas le film."
La projection se trouve profondément
enfouie en
nous-même. J'ai lu récemment que des chercheurs ont montré
qu'uniquement 5% de notre comportement et de nos décisions sont faits
consciemment. En fait, je dirais que, personnellement, je ne pense pas
que ce soit vrai. Je dirais
plutôt que 100% de ce qui arrive dans cette réalité tridimensionnelle,
se trouve uniquement dans nos têtes - ou plutôt que c'est une
projection.
L'esprit conscient n'est pas du tout celui
qui prend les décisions. Il en est l'observateur et il en fait les
expériences. Il est comme un projecteur de
film qui vient de l'intérieur, de ce qu'on
appelle le subconscient, de tous ces schémas qui nous ont influencés et
qui affectent notre projection ainsi que la lecture que nous en
faisons. Tout ça
vient du subconscient. Quand ça arrive sur l'écran là-dedans
[montre son front], symboliquement l'écran du cinéma, le jeu est fait,
c'est déjà un fait accompli.
C'est en nous-même que le changement doit
se produire, si l'on veut changer la projection - qui n'est que
l'expérience du Mental conscient. Les gens s'emmêlent tellement dans
les filets de leurs pensées que c'est leur seul niveau.
Vous les entendez parler du subconscient et
tout ça, mais en fait c'est : "Je
l'ai pensé." Alors comment se fait-il que des expériences ont
montré que
des changements électriques et musculaires nécessaires
pour une action se produisent un quart de seconde avant que
l'esprit conscient n'ait décidé de le faire ?
C'est parce qu'ils jouent l'action, et
donc, cette phrase : "Nous devons
entrer en nous-même," cette injonction New-Age "entrer en
nous-même, nous devons aller à l'intérieur de nous-même" (et pourtant,
dans
le New-Age, il y a beaucoup de choses que je remettrais en question),
ce thème est fondamentalement correct, à mon avis.
Ce que toute cette conspiration essaie de
faire, c'est de nous faire regarder à l'extérieur, là-bas, quelque
part. "Allons protester. Allons
manifester contre
ceci ou cela. Allons-y." Et vous manifestez, vous avez un
million de personnes dans les rues de Londres qui protestent contre la
guerre. Qu'arrive-t-il? La guerre continue et ils lancent autre
chose, une autre merde.
BR : Ça n'est qu'un peu plus de
dialectique.
DI : Ouais. Nous devons changer la
projection.
KC : C'est certainement quelque
chose dont nous nous sommes rendus
compte et nous savons que le changement se produit dans la Conscience.
C'est aussi là que vous devez appliquer le changement
dans votre vision de la réalité.
Vous ne pouvez pas simplement vous arrêter
là. Tout doit en être imprégné. La Conscience doit être incarnée dans
le corps, et nous devons parler de qui est aux commandes. Si la
Conscience est aux commandes et que je peux l'utiliser pour faire, par
exemple, ce que nous faisons en ce moment, ce qui peut être utilisé
pour faire avancer le changement et le pousser, l'aider, alors, c'est
une bonne chose.
Mais
ce
n'est
pas
assez.
Autrement
dit,
aller
à
l'intérieur
de
soi,
comme
Bouddha,
et
ne rien faire, n'est pas la solution non plus.
Nous sommes en fait venus avec un but. Il y a un jeu là-dehors et si
vous
restez dans la Conscience et que vous pouvez changer
votre être intérieur et de là, le faire rayonner à l'extérieur, cela
facilite, ce que vous faites évidemment. Et de toute évidence, vous
incarnez cela dans
votre vie, c'est ce que nous faisons avec Camelot, nous parlons
aussi...Vous ne pouvez pas manifester dans la rue et obtenir de vrais
résultats parce que c'est de l'action/réaction. C'est vraiment ça..
DI : Exactement, je suis d'accord.
KC : Mais vous pouvez vous relier à
d'autres esprits et méditer. Il y a des endroits pour agir qui sont
réellement réactifs et qui peuvent changer le monde de façon positive.
C'est un dilemme intéressant pour les gens, d'avoir à incarner le
changement qu'ils recherchent, pour le vivre. Vous ne pouvez pas être
en
contradiction avec ce qui se trouve à l'intérieur. Ça ne marche pas, il
faut qu'il y ait communication.
DI : Je le dirais ainsi : comme je
l'ai
dit il y a quelques minutes, cette réalité, cette construction physique
illusoire, holographique que nous assemblons dans nos têtes, c'est ce
que j'appelle un Internet holographique. C'est une projection à
100% et quand celle-ci arrive sur l'écran, c'est un fait accompli dans
notre expérience.
Mais pour un grand nombre de gens que j'ai
croisés ou entendus, ils pensent que si vous vous asseyez pour méditer
ou simplement rentrer en vous-même, cela suffit. Mais c'est une
projection et c'est une projection qui vient de quelque part. Ainsi,
cette
projection est un livre ouvert de notre être intérieur,
individuellement et collectivement. Et la pièce que nous jouons dans
cette expérience dit tout sur ce que nous sommes.
Vous pouvez dire : "Entrez en vous-même" et
utiliser ça comme une
excuse pour entrer en vous et méditer et ne pas voir l'extérieur. Ok.
Qu'arrive-t-il dans la projection, en résultat de ce que vous faites ?
La seule projection que vous changez, c'est celle de vous-même, assis
dans
le coin, les jambes croisées. Y a-t-il autre chose qui change?
Bien sûr, vous pouvez changer les choses de
façon vibratoire jusqu'à un certain point, mais ce qui se passe dans le
monde raconte ce qui se passe en nous et nous avons d'une certaine
manière manqué cette
connexion. Alors si nous ne faisons rien pour contribuer au monde dans
lequel nous aimerions vivre dans le domaine physique, cela dit quelque
chose de notre état intérieur. Mais ce
n'est
pas ce que nous faisons.
KC : Vrai.
DI: J'entends tellement d'excuses
faites
par ceux qui sont devenus plus ou moins conscients de ce qui se passe,
qu'ils utilisent pour se justifier de ne rien faire. Les
gens me disent : "Vous ne nous dites
pas quoi faire."
Et je réponds : "En fait, je parle d'une prise de
conscience et tout ça, c'est un début. Mais ce n'est pas à moi de vous
dire quoi faire. Si vous pensez que je dois vous dire ce qu'il faut
faire, alors vous n'écoutez pas, parce qu'il s'agit de reprendre le
pouvoir là où nous le projetons, plutôt que de regarder vers
l'extérieur pour obtenir des réponses toutes faites."
KC : Absolument.
BR : Il y a un paradoxe à l'œuvre
ici,
n'est-ce pas ? Parce que ce n'est pas tout. Sinon, vous seriez assis
dans un coin en souriant sans nous parler, et sans travailler aussi dur
que vous le faites, vous ne parleriez pas aux gens pour les aider et
les réveiller afin qu'ils vous rejoignent dans cette compréhension, que
nous partageons avec vous aussi.
C'est important dans un sens de prétendre
que tout ceci est réel parce que c'est le point de départ pour
s'éveiller et rejoindre à nouveau la Conscience. C'est donc un
paradoxe, ça marche sur deux niveaux. Ce que vous dites est exact, tout
cela est une illusion et n'a pas d'importance. Mais c'est suffisamment
important à nos yeux pour que nous en parlions.
KC : Dans votre présentation, vous
parlez de la Conscience et du Mental et des problèmes de rester dans le
Mental... Il y a beaucoup de gens brillants qui arrivent à des
conclusions brillantes, mais ils ne peuvent pas l'expérimenter,
n'est-ce
pas ? Ça ne
mène nulle part.
DI : Oui. Ça devient une sorte de
point d'observation intellectuel et académique alors que la Conscience
est quelque chose qui EST, simplement.
La différence sur laquelle j'insiste se
trouve entre l'Intellect et la Conscience. Et j'irai plus loin, en
disant qu'on parle de "mon esprit (mental, intellect), ton esprit, son
esprit". Je ne le vois pas comme ça. Je parle du Mental.
Le Mental est une construction de l'univers
de réalité virtuelle qui nous permet - à nous, Conscience -
d'être
connectés avec cette réalité virtuelle. C'est comme un conduit et il
n'y a aucun mal à ça si ça sert l'expérience de la Conscience et si ça
sert notre capacité à interagir avec cet univers de réalité virtuelle.
Ce qui est arrivé, et - je suggère qu'il a
fallu que ce soit manipulé pour que ça arrive, au moins par ces
familles et par
d'autres niveaux de manipulation - c'est que nous avons été manipulés
pour nous faire acquérir une fausse identité, qui nous identifie à
notre Mental
qui, lui, opère directement par l'intermédiaire du corps et s'appelle
lui même : " David Icke, Ethel
Jones...", se regarde dans le miroir et pense qu'il s'agit de sa
véritable identité.
Or, c'est, au fond, un ordinateur
biologique.
Ce n'est pas un ordinateur qui réagit simplement comme il a été
programmé à réagir à une entrée de données. On les appellent des
ordinateurs vivants, des ordinateurs biologiques. On essaie de les
fabriquer en ce moment dans différentes parties du monde. L'ordinateur
biologique est capable d'évaluer l'information et de prendre des
décisions d'après son évaluation. Autrement dit, il est dans une grande
mesure capable de
penser.
Ce qui se passe, c'est que si nous sommes
pris dans le Mental, et
l'identité de notre moi, "Cette
image réfléchie dans le miroir, c'est moi," et pas simplement
mon
expérience, alors le Mental commence à gouverner notre sens de la
réalité. Et le mental c'est la division, l'aparté, la hiérarchie, les
règles et règlements, les lois et les limites.
Vous pouvez trouver quelqu'un dans le
milieu du New-Age
qui parle de
spiritualité, d'autres dimensions, - qui sont d'autres jeux de réalité
virtuelle, je dirais - mais qui est coincé de façon évidente dans le
Mental et ses
valeurs.
J'entends des gens New-Age
parler de la Grande Fraternité Blanche, de la hiérarchie des anges et
tout
ça. C'est du langage Mental.
BR : Bien sûr.
DI : La conscience n'a pas de
hiérarchie. Elle EST. Toutes les possibilités. Tout ce qui est.
BR : Ouaip.
DI : Donc, cette même construction
mentale peut coincer un new-ager tout comme elle coince, dans une autre
section du mental, un banquier de Wall Street.
BR : Oui. C'est une autre sorte de
religion.
DI : Oui. C'est ça. Je parlais
à... hier lors d'une interview et nous avons abordé des domaines
intéressants. On m'a demandé ce que je pensais de la
religion. Eh bien, la religion, les partis politiques, et le
New-age, et tout ce que l'on n'appelle pas "religion" -
les institutions - sont tous la même construction mentale.
KC : C'est juste.
DI : Parce que la conscience EST. La
Conscience ne pense pas. C'est pourquoi la Conscience est silencieuse
quand on y accède, parce qu'elle n'a rien à résoudre.
Le bavardage vient du mental car celui-ci
essaie constamment de tout résoudre [David Icke imite du bavardage].
C'est du papotage : "Et alors hier ?
Qu'a-t-elle dit sur moi ?"
[d'autres bruits de bavardage]
Silence - Conscience. Donc pour vous
garder dans le Mental, et ce complot consiste à garder la population
dans le Mental parce qu'alors...
KC : Absolument.
DI : ... c'est leur terrain de jeu,
le
Mental. Ils y sont coincés. S'ils étaient conscients ils ne feraient
pas ce qu'ils font. Pour nous garder dans le Mental ils doivent nous
vendre quelque chose en quoi croire fermement.
Alors, les religions... exemple brillant
d'une croyance rigide et une fois que vous croyez à quelque chose très
fermement, vous lui donnez un nom.
"Vous
êtes quoi ?"
Vous ne répondez pas : "Je suis
Conscience".
Combien
de
personnes
répondent : "Hello,
qui êtes-vous ?" "Je m'appelle Conscience", "Oh, moi aussi. Heureux de
vous
rencontrer."
Non, non. Nous sommes ce que nous faisons: "Je suis journaliste / je travaille en
usine."
Ce
sont
des
constructions
mentales.
"Qu'êtes-vous ?" "Je suis hindouiste / je suis un chrétien."
Ce sont des prisons mentales qui limitent
notre notion de nous-même. Une fois que vous avez une croyance rigide,
vous la nommez.
J'ai une philosophie toute simple à ce
sujet : Si vous pouvez me dire ce en quoi vous croyez en le nommant,
vous êtes dans une prison, parce que tout EST... nous tous, nous
SOMMES.
Tout simplement. C'est la "Force Sans Nom", je l'appelle
... Conscience.
Vous créez la religion, vous la nommez,
puis viennent les règles et les règlements, (c'est ainsi que la
construction mentale fonctionne) qui vous dictent à quoi vous devez
vous conformer si vous
voulez vous qualifier du nom qui a été trouvé. "Vous n'êtes pas chrétien si vous croyez
cela..." et tout ça.
Regardez les partis politiques, vous avez
un groupe de gens qui se réunissent, ils veulent faire quelque chose
ensemble. Ils donnent un nom à ce qu'ils font : démocrates,
républicains, parti travailliste, parti conservateur, peu importe.
Voilà
un nom.
Puis viennent les règles et règlements qui
décident si vous pouvez
vous nommer l'un ou l'autre. "Vous
ne
pouvez pas croire ça et être conservateur, vous ne pouvez pas penser
ainsi et être un libéral". C'est la même construction, où que
vous regardiez.
BR : Oui.
DI : Et puis, le système de croyance,
de la foi... Les recherches montrent que les décharges neuronales se
font dans une certaine séquence, en accord avec la conviction, la
croyance, parce que le cerveau filtre et décode la réalité et la
circonstance au travers du
système de croyance. Ce système se manifeste
dans le cerveau dans la façon dont les neurones déchargent.
Soudain, au lieu de penser librement,
ou mieux, de savoir librement - d'être conscient - vous opérez dans une
toute
petite boîte et cette boîte est la façon dont votre cerveau décode la
réalité.
Donc, une fois installé dans une croyance
stricte, vous êtes pris, ils vous ont eu. C'est pourquoi ils veulent
vous vendre des convictions.
BR : Oui.
KC : Parfaitement.
BR : Il y a un paradoxe en
œuvre ici, n'est-ce pas ? Car ce
n'est pas toute l'histoire. Sinon, vous seriez assis dans un coin,
souriant, vous ne nous parleriez pas, vous ne travailleriez pas aussi
dur, vous ne parleriez pas aux gens pour les aider à s'éveiller à cette
compréhension que vous possédez et que nous partageons.
C'est important de prétendre que tout ceci
est réel parce que c'est à partir de là que nous pouvons nous réveiller
et
rejoindre la Conscience. Et donc c'est un paradoxe. Ça fonctionne aux
deux niveaux. Ce que vous dites est vrai, tout ça est
illusion et n'a pas d'importance MAIS c'est suffisamment important à
nos yeux pour qu'on en parle.
DI : Ça colle, Bill, en ce que ça...
Voulons-nous
connaître une réalité très très désagréable, qui nous contrôle, nous
limite, une réalité
effrayante et stressante?
Ou bien voulons-nous vivre une réalité
bonne, aimante, où personne n'est dans le besoin, dans un monde
d'abondance, où il n'y a pas de guerres parce que personne
n'envisagerait cette option ou cette possibilité?
C'est le choix que nous faisons. Nous
sommes toujours Conscience et quand nous quittons le corps nous
devenons beaucoup plus conscients de tout, que nous ne le sommes
aujourd'hui.
Nous sommes toujours conscients, nous
sommes tous Conscience éternelle. Mais la question est : "De quelle sorte d'expérience voulons-nous
ici ?"
KC : Exactement.
DI : C'est ça, c'est le choix.
KC : Nous disons :
"A quel genre de jeu voulez-vous jouer ?"
DI : Ouais.
KC : Puisque nous sommes
Conscience, nous avons une chance de changer les règles du jeu pour le
rendre différent de ce qu'il est. Le changement intérieur, oui, mais
nous devons aussi être en accord,
parce
que
c'est
ce
qui
est
en
train
de
se
produire.
C’est l’essence
même d’une authentique révolution de la Conscience.
Il n'est pas suffisant pour vous, David
Icke, que vous l'ayez compris. Il n'est pas suffisant pour nous de
l'avoir compris. Pour
que tous comprennent, nous devons affiner le jeu sur ce plan terrestre,
c'est de ceci qu'il s'agit en fait.
Autrement dit, la Conscience... qu'est-ce
que c'est ? C'est l'amour, et qu'est-ce que l'amour ? En
fait, c'est la
prise de conscience de nous tous.
DI : Hm. Je dirais que tout est
Conscience. Le Mental est Conscience, mais il en est une expression
beaucoup plus dense et c'est pourquoi le Mental voit tout en terme de
limites.
Au fur et à mesure que les gens
deviennent conscients, la Conscience peut "conscientiser" le Mental et
sortir l'état de conscience de celui-ci hors du niveau
auquel il perçoit la réalité actuellement.
Mais je pense qu'il est important, si nous
voulons réussir à ce jeu, de savoir
sur quel terrain il se joue, car ce n'est pas "là-bas, à
l'extérieur".
Comme je l'ai dit, les cinq sens
décodent l'information vibratoire pour la transformer en signaux
électriques. Puis le cerveau construit cette réalité apparente
"là-bas", qui en fait n'est qu'ici.[Montre son front].
La
réalité
première
est
donc
faite
de
vibrations.
Ça,
c'est
la
réalité
première.
C'est
là
que le
changement doit avoir lieu, parce que lorsqu'un changement s'y passe,
les cinq sens décodent des états vibratoires différents en
signaux électriques.
BR : Il y a cette histoire merveilleuse de Michael Talbot dans The Holographic Universe (L'Univers
holographique).
DI : Ouais.
BR : J'ai lu et relu cette page quand
j'ai lu ce livre la première fois vers la fin des années 80. C'est
l'histoire de l'hypnotiseur qui avait hypnotisé le père, lui faisant
croire que sa fille était invisible. Il pouvait lire une inscription
sur la montre placée derrière sa fille, parce que pour lui, elle
n'était plus là et la réalité avait changé. C'était donc physiquement
différent dans son esprit.
DI : C'est bien là tout le sujet.
Qu'un hypnotiseur place une montre dans le dos de quelqu'un et que
quelqu'un d'autre puisse lire une inscription de l'autre coté est
considéré comme impossible. Mais c'est impossible uniquement si vous
croyez
que ce monde est solide, réel et extérieur.
La raison de cette possibilité est que la
première réalité - et j'insiste une fois de
plus - la première réalité qui se joue ici est avant tout
vibratoire, elle doit changer
ou rien ne changera.
Si l'hypnotiseur, comme il l'a fait, a
implanté dans
le cerveau du père le programme de ne pas décoder le niveau vibratoire,
le niveau premier, de sa fille, à travers le processus cérébral (c'est
à dire
dans une soi-disant forme physique, holographique, que l'on
voit), alors il décoderait tous les autres champs vibratoires de
la pièce en murs, personnes et meubles.
Mais parce que c'est comme un ordinateur
sans pare-feu il ne décode pas l'état premier de la fille - votre état
premier, le mien, l'état premier de tout, ce niveau de vibrations--
dans l'apparente réalité holographique extérieure.
Et puisqu'elle n'existe pas dans sa tête en
tant que forme holographique, supposément physique, il ne peut pas la
voir. Comme elle n'est pas là, il peut voir ce qu'il y a derrière elle.
Il peut donc lire sur la montre malgré qu'elle se tienne là pour toutes
les autres personnes de la pièce. Les autres peuvent la voir. Pourquoi?
Parce que leur cerveau n'a pas été programmés à ne pas lire ce
champ d'énergie en une forme holographique (nous physiquement).
Et en passant, combien de choses ne
lisons-nous pas collectivement, alors qu'elles sont là pour être lues?
KC : Oui, il y a plus de cinq sens,
il
n'y a pas que le mental, il y a aussi le cœur. C'est avec le cœur et
l'intelligence du cœur que l'on peut voir au travers... si seulement
nous l'utilisions, ne serait-ce que ça !
Autrement dit ce sont des outils pour nous,
notre intellect est un outil. Notre cœur est un outil. Mais vous ne
pouvez
pas rester dans l'intellect, il faut passer par le cœur pour réellement
voir. On ne voit pas avec les yeux, ... en fait c'est une
construction, une construction mentale.
DI : Oui. Nous voyons avec notre
cerveau.
KC : Nous voyons avec notre cœur
plus
souvent qu'on ne le croit et quand ça arrive c'est une union du cœur et
de l'intellect...
DI : Je suis d'accord.
KC : ... ce qui nous permet de
voir. Et on peut même se mettre dans la position du père en disant : "Comment cet homme pouvait-il voir à
travers l'implant installé dans son cerveau ?"
Tout d'abord, qu'a-t-il fait? Il a dû
accepter l'implant du magicien. De la même façon, nous dans la société,
nous acceptons l'implant, que ce soit la télévision ou autre chose qui
bloque notre vraie vue de la réalité. Nous l'acceptons.
DI : Oui. L'hypnotiseur ne faisait
que
programmer le mécanisme qui décode.
BR : Oui.
DI : Donc, son cerveau n'a pas décodé
un champ vibratoire - sa fille - en une forme holographique. Il
ne l'a donc pas vue.
Et je suis entièrement d'accord que le cœur
pourrait prendre une part majeure dans le décodage de notre réalité,
notre expression de la réalité.
Nous pouvons aussi être satisfaits de
savoir que cette conspiration... Quand nous voyons les George Bush du
monde et les Barack Obama, les Kissinger et les gens comme eux, le
véritable niveau de ce complot se
situe à un niveau vibratoire. C'est à partir de là que le monde est
contrôlé.
C'est pourquoi je parle des reptiliens qui
font cela, et d'autres aussi qui opèrent en dehors de cette réalité.
Ils opèrent à un certain niveau vibratoire. C'est là que la
manipulation se fait.
BR : Ouaip.
DI : Nous avons besoin d'être gentils
avec nous-mêmes, pour comprendre les défis qui nous font face, surtout
quand nous
essayons de comprendre un monde qui est manipulé, qui a été manipulé
jusqu'à nous empêcher de le comprendre.
Nous regardons la télévision, et la
manipulation de la télévision, des journaux et du reste, mais quand
nous voyons un journal ou quand nous voyons un programme à la TV, nous
ne voyons que la version décodée d'un champ vibratoire.
Ces journaux, ces programmes de télévision,
les news, et tout le reste, sont en fait des "représentations physiques
holographiques" de la première réalité, qui est un champ vibratoire.
BR : Ouais.
DI : C'est à ce niveau là que cette
manipulation, que nous appelons "subliminale", que la manipulation
nommée
"mentir au peuple" et tout le reste, a réellement lieu.
En gros, ce qu'ils ont fait, c'est de
tirer un voile vibratoire sur nous. Si vous pouvez le rendre le plus
dense possible et suffisamment puissant, vous concentrez la perception
des gens dans une marge si étroite qu'ils sont déconnectés de toute
prise
de conscience. Par conséquent, cela a un effet certain
dans leur perception de la Conscience.
Vous isolez leur point
d'observation dans le Mental. Ça se passe au niveau vibratoire, qui
alors se jouera dans ce que nous appelons le monde physique.
BR : Oui.
DI : Je vais vous dire ce que j'ai
trouvé. Rien n'est plus symbolique que la prison pour représenter le
cerveau gauche, qui opère avec l'aparté, le langage, la hiérarchie, la
structure, tous ces trucs.
Et l'information sur la
conspiration des cinq sens, d'après mon expérience, une de ses grandes
valeurs, c'est qu'elle opère dans le
domaine du cerveau gauche. Quand vous expliquez comment ceci ou cela se
connecte aux mêmes personnes, ce qu'ils contrôlent, ce que qu'ils font,
quelles sont les techniques qu'ils utilisent, etc... c'est
de l'information cerveau gauche.
KC : Oh oui.
BR : Oui.
DI : Et quand les gens disent, "Vous ne devriez pas dire tout ça, c'est
négatif." Ils ne comprennent pas que nous assistons à une
situation établie sur plusieurs niveaux. Ça signifie qu'il faut
couvrir tous les niveaux, pas se contenter d'être assis en tailleur en
haut d'une montagne.
BR : Bien sûr.
DI : Ce que j'ai trouvé au cours des
années, c'est qu'une fois que le cerveau gauche... symboliquement, nous
avons le cerveau
gauche, dont je
parle, et le cerveau droit qui est beaucoup plus... "connecté", qui
voit
tout dans un ensemble, la volonté créatrice.
Puis, nous avons le pont, le corps
calleux qui, idéalement, devrait partager l'information pour
garder un
équilibre.
Nous sommes dans ce monde et de ce monde...
Mais ce que fait la conspiration, c'est
qu'elle place symboliquement des soldats à la
porte du cerveau gauche - de nouveau à un niveau vibratoire, mais
qui se jouera par la suite dans le monde extérieur.
C'est pourquoi pour progresser dans cette
société, le moyen le plus sûr est de réussir de plus en plus d'
examens, et encore des examens, se procurer des diplômes, et tout ça
parce qu'un examen c'est : "Voici de
l'information pour cerveau gauche, maintenant rendez-la moi dans un
exposé
en me disant ce que je vous ai dit de croire. Ok. Vous avez très
bien réussi. Vous obtenez un diplôme avec mention."
De l'endoctrinement de première classe, souvent.
Ce que l'information, fournie par cette
conspiration,
fait au
niveau des cinq sens, c'est qu'elle parle au cerveau gauche dans le
langage qu'il comprend. Je l'ai vu au fur et à mesure de mon expérience
personnelle, et bien
sûr, d'autres l'ont vu aussi ; et ça permet au cerveau gauche
de commencer à changer son sens de la réalité.
Une fois qu'il commence à changer,
il commence à penser : "Bien, attends
un peu. Si tout ce que je pensais du monde est faux et que ce n'est pas
comme ça du tout, qu' y a-t-il d'autre dans ce monde qui
n'est pas comme je le croyais ?"
J'ai vu ce processus chez des gens:
Une fois que le cerveau gauche a commencé à s'écarter de l'idée qu'"Il sait ce qui se passe" et se dit
: "Je ne l'ai jamais su" ...
alors
il
commence
à
bouger.
Il
commence
à changer et à s'ouvrir à
d'autres
possibilités, et le mouvement entre les deux hémisphères devient
possible.
J'ai vu des gens qui m'auraient ri au nez
au sujet de la réalité, etc., qui maintenant la comprenne parce qu'ils
sont passés par tout le processus de noms crédibles, de dates, de
lieux, soit l'information des cinq sens, qui explique de façon logique
pourquoi le monde n'est pas comme ils le pensaient à ce niveau
des cinq sens. Tout commence alors à bouger.
Il est important que la dé-programmation
d'un
sens manipulé de la réalité se produise sur plusieurs niveaux,
qu'elle ne soit pas uniquement du genre : "Nous devons
devenir spirituels, entrer en nous-mêmes."
Les gens disent : "Oh, Alex Jones, il effraie les gens."
Hé,
attendez
un
peu.
Vous
savez
ce
qui
est
négatif
?
Ce
n'est
pas l'information. C'est l'ignorance. C'est ça qui est négatif :
l'ignorance. Si vous voulez être ignorant et par conséquent la cible de
manipulateurs, alors allez-y.
Si
vous
voulez
considérer
l'information
que
je
donne,
une
information
des
cinq
sens,
ou
celle qu'Alex présente, et celle de beaucoup d'autres,
sous l'angle : "C'est
négatif, c'est effrayant..."
Le fait que vous trouviez cela
effrayant, plutôt qu'une étape vers l'autonomie - parce que vous
comprenez mieux la manipulation, ce qui vous donne plus de pouvoir pour
agir - c'est avant tout une déclaration sur la façon dont vous recevez
l'information et non pas une déclaration sur ceux qui la donnent.
BR : Exactement. Nous aimons beaucoup
l'analogie utilisée par George Green pour le formuler : "Si votre voiture est sur la voie de chemin
de fer et qu'un train arrive, et que vous ne le savez pas, mais moi si,
et
que je ne le vous dis pas, alors honte à moi de n'avoir rien dit et
honte à vous de ne pas savoir." C'est juste une manière de
résumer
ce que vous venez de dire.
DI : Oui, j'ai une analogie pour ça.
C'est...pas l'ouragan mais l'autre...Quel est le nom ?
BR: Les tornades.
DI : Les tornades. Oui. La
tornade arrive mais vous avez la tête dans le sable parce que vous ne
voulez pas affronter le fait qu'une tornade arrive. Vous pouvez
essayer de vous cacher mais vous êtes toujours là et la tornade arrive
et
va vous frapper très bientôt.
Si vous levez la tête, et faites face à la
situation - une tornade arrive - vous avez repris le contrôle de
vous-même en disant : "Ok, je vois
la
situation. Je peux agir à mon avantage."
BR : Bien sûr.
DI : J'entends des gens, peut-être
New-Age, qui parlent de "lâcher prise devant la peur", "reprendre son
propre pouvoir", et "Venez à
cet atelier et nous vous montrerons comment faire."
Puis ils disent : "Oh, ne parlez pas de complot, c'est trop
négatif." Alors qu'arrive-t-il au lâcher prise et tout ça?
BR : Ce sont les gens qui ont entendu
que l'Ange Gabriel va sûrement venir nous sauver. Ça ne marche pas non
plus.
DI : Il semble que chaque
système de croyance, chaque construction mentale a sa
version de la cavalerie [de western] arrivant à l'horizon. "Ok, la cavalerie arrive. Ok, voilà la
cavalerie. Ok, ils arrivent."
Il faut que nous comprenions ça,
voyez-vous, parce que si nous donnons le pouvoir qui nous appartient à
d'autres personnes, où en fait est-ce que ces autres personnes... parce
que
où ces personnes
sont-elles, physiquement, pendant que nous leur donnons le
contrôle de nous-mêmes ?
Là-bas, quelque part, symboliquement. Nous
mettons donc notre propre force dans cette illusion en nous demandant
pourquoi rien ne change.
Toute la conspiration, ou son fondement,
c'est de persuader 6 milliards de personnes de remettre leur propre
pouvoir chaque jour. Et les pouvoirs utilisés pour nous contrôler sont
les pouvoirs de ces gens, qui disent : "Merci
beaucoup.
Merci
beaucoup.
Merci
beaucoup."
Reprenez-le, le château de cartes
s'écroule,
car c'est de cela qu'il s'agit. C'est un château de cartes et nous le
maintenons tous en place ici-dedans. [Montre sa tempe.] Eh bien, bonne
nouvelle... nous
pouvons également le faire s'écrouler ici-dedans.
KC : C'est juste. Mais j'ajoute que
nous ne ferons pas ça avec notre Mental uniquement. C'est vraiment
important.
DI : Non, le Mental joue la pièce.
Nous le ferons en devenant conscients.
KC : Oui, mais j'aimerais parler un
peu des deux cerveaux.
DI : Ok.
KC: Parce que ce n'est pas suffisant
de reconstruire la réalité en se basant sur des déplacements intérieurs
vers l'inconnu, si bien que vous vous ouvrez à une nouvelle
construction de la réalité où vous jouerez un rôle différent, mais en
étant toujours ancré dans le cerveau gauche.
Vous devez avoir une approche holistique,
une vision qui englobe le cœur, qui englobe le féminin, le côté
yin-yang des choses, car ce que nous avons là qui se joue depuis la
nuit des temps, c'est une vision yang
de la réalité, surtout en Occident.
DI : Oui, en quelque sorte. Je
le dirais un peu différemment.
KC : Je veux dire qu'il y a plus que
reconstruire le cerveau gauche pour mieux jouer le jeu parce que faire
cela consiste à tricher avec soi-même à un autre
niveau.
Nous avons besoin de grandir et d'ouvrir la
porte entre le cerveau gauche et le cerveau droit pour qu'il y ait un
véritable échange. Et ça signifie que vous incluez le cœur. Nous
parlons de sens qui sont au delà des cinq premiers.
Ce que vous avez eu à faire lors de votre
propre exploration... vous n'auriez jamais obtenu l'information que
vous
vouliez en restant dans le cerveau gauche. Comme vous l'avez dit vous
aviez des sensations physiques qui ont stoppé vos pieds, qui vous ont
transmis des informations qui venaient de nulle part. Vous ne pouviez
voir aucune logique là-dedans. Disparue la logique. Le cerveau gauche
est même inutile, et ne fait qu'empirer les choses, quand
vous en êtes là.
DI : Je suis d'accord.
KC : Dans un sens, c'est comme
voyager.
En fait, vous devez voyager vers un autre lieu, ce que vous faites
donc [Kerry s'adresse à David], c'est de suivre votre intuition.
DI : Oui.
KC Vous passez dans ce qu'on appelle
votre cerveau droit, vous êtes dans le lieu de l'intuition. Vous avez
donc ouvert la porte, la circulation se fait entre les deux et c'est ce
qui doit arriver.
DI : Eh bien oui. C'est mon
intuition qui m'a guidé et conduit vers l'information et c'est aussi
comme un filtre. J'ai une sensation vibratoire quand quelque chose est
faux ou bien véridique et encore une autre sensation quand c'est
probablement vrai en partie.
KC: C'est holistique.
DI: Oui. Le cerveau gauche est tout
de même
important pour transformer ces concepts, dans un langage de
communication, que les gens coincés dans le cerveau gauche peuvent
assimiler. Parce que si vous ne vous exprimez pas logiquement - de
leur point de vue - avec des termes logiques que le cerveau
gauche peut comprendre et qui est pour ainsi dire fermé à clé,
cette clé n'ouvrira jamais la porte.
C'est aussi pourquoi ce que vous venez de
dire... Mis à part quelques rares occasions, comme lorsque je parle
dans un temps très limité, ou si je fais une interview sur un sujet
particulier, je ne parlerai jamais du complot des cinq sens sans parler
de
la nature de la réalité, de l'influence de la Conscience et tout ce qui
s'ensuit.
Vous parlez aussi du cœur, je suis
d'accord. Le cœur est au centre de cela, absolument, il a beaucoup plus
de pouvoir que le cerveau et encore beaucoup plus que le mental car il
est connecté. C'est ce qui nous connecte à travers la conscience
Et cette conspiration... vous savez, c'est
très simple. Au fin fond, dans l'ombre, derrière les hommes aux
costumes sombres,
réside une force, appelez ça comme vous voulez, qui comprend comment ça
marche.
KC : Oui.
DI : Ils ont donc structuré une
société qui doit fermer toutes les voies vers la Conscience afin de
nous
isoler dans le Mental, car du coup, on joue dans leur stade. Ils
essaient de fermer le cœur, c'est un élément-clé de leur "travail." De
fermer le cœur.
Si vous voulez ouvrir le cœur et si vous
voulez devenir conscient, alors nous devons nous poser la question : "Que ferait la Conscience dans cette
situation ?"
La Conscience dirait-elle, quand nous
sommes face à de telles circonstances : "Eh bien, quelle est la meilleure
solution pour moi ?" Non. La conscience dirait : "Que devrais-je faire de juste, d'équitable
et
de correct dans cette situation ?" Lorsque nous sommes face à
des
choix au cours de la journée, posons-nous cette question : "Que ferait la Conscience pour ceci ?"
Et
agissons
ainsi
-
c'est crucial - alors tout change. Et notre vie
aussi.
Pourquoi ? Parce que nous commençons à
résonner avec la Conscience puisque nous opérons dans son domaine, qui
est... En agissant comme la Conscience le ferait dans ces
circonstances, nous nous attelons, vibratoirement parlant, à ce niveau
et
par conséquent, nous sommes de plus en plus influencés par la
Conscience.
Quand nous disons : "Ouais, je vois mais ce n'est pas bon pour
moi si je fais ce qui est juste dans cette situation. Je dois faire ce
qui est correct pour moi." C'est le Mental. Cela vous
enferme dans le Mental.
Vous savez, cette histoire de prise de
conscience,
je le vois si souvent dans le monde entier. J'étais en Inde juste avant
Noël,
eh bien, je leur souhaite bonne chance car ils rendent les choses si
compliquées... La complication, je la vois avec des gens New-Age qui
sont sur la scène et font des ateliers, pas tous bien sûr. Je la vois
avec les gourous en Inde, pas tous non plus, mais beaucoup.
Cette complexité signifie deux choses:
premièrement ils ne comprennent pas réellement parce que quand vous
comprenez vraiment quelque chose, vous pouvez en parler simplement.
BR : D'accord avec ça.
DI : C'est pourquoi vous avez
ce
jargon universitaire qui se répète et vous vous dites : "Ah, je suis un imbécile, mon vieux,
ok? Je n'ai jamais été reçu à un seul examen de ma vie. J'ai quitté
l'école à 15 ans pour être joueur de foot professionnel. Il va falloir
que vous me
parliez dans un langage que je peux comprendre." Ils ne le
peuvent pas parce qu'ils ne le comprennent pas vraiment. Ils répètent
un jargon.
Et l'autre versant de la complexité, c'est
que si vous pouvez le rendre complexe à
entendre, alors vous avez acquis du pouvoir sur votre audience. C'est
un
grand truc.
KC : Absolument. C'est un jeu de pouvoir.
DI : Oui. "Vous devez passer par
moi. Plus c'est compliqué, plus j'ai de pouvoir et plus vous devez
passer par moi et pour plus longtemps. Et, au fait, n'oubliez pas le
chèque dans la boîte en sortant." (Rires de Kerry)
C'est pourtant si simple. C'est là où je
voulais en venir. Les gens parlent de devenir conscient, c'est un
mensonge.
Nous sommes
conscients. C'est notre état naturel. Des barrières ont été mises en
place, qui nous ont manipulés, et nous devons en prendre la
responsabilité. Elles ont créé, symboliquement une coque de béton
autour de notre état naturel. Dans cette enveloppe, il y a tout ce qui
contrôle les gens : la peur et le stress, les conflits, la recherche du
succès, la compétition, toutes ces choses.
Nous n'avons pas à devenir conscients. Nous
le sommes. Il nous faut briser cette enveloppe. Et cette enveloppe,
c'est la domination du Mental. Si on
peut casser cette coque, on deviendra conscient.
BR : C'est comme l'erreur de langage
quand les gens disent : "Mon esprit,
Mon âme," et "J'ai faim." Attendez une minute, vous prenez ici
le problème à l'envers. En fait, c'est : "J'ai un corps et mon corps a faim. Mon
corps est fatigué." Et :
"Je
suis une
âme" et
"Je suis un esprit."
Le langage est tout d'abord un produit
mental car on ne pense pas comment... on ne parle pas comme on pense.
On pense comment on parle et le langage est un des moyens de
programmation.
DI : D'une façon absolument énorme.
BR : George Orwell l'a montré avec 1984.
DI : Programmation de l'ordinateur.
Que sont les mots? Des champs vibratoires. Encore... même les mots. Les
programmeurs agissent à un niveau vibratoire, un niveau d'ondes, qui
ne sont décodées en langage qu'en traversant la construction du cerveau.
BR : C'est vrai.
DI : Donc, tout ce qui rentre et qui
se joue là-bas, rentre au niveau des vibrations. C'est pourquoi il faut
arriver à ce niveau de nous-mêmes, parce que c'est là que tous les
schémas sont installés.
Dans mes conférences j'utilise l'analogie
d'une balle et de sa place naturelle dans une cuve d'eau, qui
est de flotter au dessus. C'est son état naturel, libre.
Si vous voulez mettre la balle dans un état
contre nature dans la cuve, vous devez l'y maintenir. Vous ne pouvez
pas la poser là en espérant qu'elle restera dans le fond car ce n'est
pas naturel pour la balle. Son état naturel, c'est de flotter. Notre
état naturel, c'est d'être conscient.
La manipulation nous enseigne vraiment
quelque chose
sur la valeur de Qui nous sommes. Car il a fallu nous bombarder de tant
de systèmes de contrôle à tous niveaux, de systèmes de diversion,
d'ignorance fabriquée, afin de pouvoir tenir la balle dans le fond.
Et ça n'a pas marché.
KC : En fait, ces systèmes de
contrôle
sont des montages. C'est la raison d'être de la manœuvre en direction
d'un état fasciste et d'un gouvernement
mondial.
Je vous ai entendu en parler dans une
interview. C'est un fait que nous sommes Conscience et que comme cette
balle - pour utiliser votre analogie, qui est excellente - nous montons
à la surface de l'eau collectivement. Nous sortons de leurs griffes.
DI : Oui.
KC : Et pendant que ça arrive, ils
intensifient leur jeu parce qu’ils veulent garder la balle au sol et
c’est pourquoi les enjeux prennent de la valeur des deux côtés.
DI : Tout à fait d’accord !
KC : Et ce qui va se passer, c’est…
Regardez l’état naturel, je veux dire… même la métaphore est parfaite,
vu ce qui va se produire en fin de compte : l’eau et la balle vont
gagner. OK ? Il n’y a aucun moyen d’empêcher ces forces… Au fur et
à mesure qu’elles s’intensifient, à un moment quelconque, quelque part,
cette balle va remonter à la surface, que les Pouvoirs en Place le
souhaitent ou non.
DI : Ouais.
KC : Ce qui serait intéressant, c'est
qu'ils puissent comprendre cela à un niveau plus profond qu'en termes
de
"pouvoir", et de "pouvoir sur". Parce que la façon dont les Illuminati
pensent, c'est : "J'ai la solution"
et
"J'ai la clé."
Ils pensent : "Tant que vous ne comprenez pas, on vous
maintient au fond. Vous méritez d'y rester." C'est en fait
leur... Je suis sûre que vous savez ça. C'est leur logique.
Alors qu'arrive-t-il quand nous, parce que
nous sommes plus que notre corps... quand la Conscience que nous
sommes, qui est plus grande que ce qu'ils sont, vu qu'ils sont dans
la limitation, commence à gagner leurs esprits ? Et qu'ils
commencent à lâcher du lest ?
Parce que c'est probablement ce qui arrive.
Il doit
y avoir beaucoup de membres gardés à l'œil, qui les ont rejoint et qui
ont été félicités, à qui l'on donne tout l'appui nécessaire pour les
garder dans le jeu. Qu'arrive-t-il quand ceux-ci commencent à voir la
lumière?
DI : Certains d'entre eux, j'en suis
sûr, en sont là, parce qu'il n'y a rien de plus
compartimenté que toute cette structure de contrôle.
Il y a tellement de gens dans cette
organisation de contrôle, jusque dans la société ordinaire, qui
contribuent quotidiennement à cet assemblage d'un état fasciste mondial
et qui n'ont
aucune idée des véritables implications, ou bien qui ont été induits en
erreur sur leur propre nature, sur la réalité et sur les forces en
coulisses, lors de leur progression dans la hiérarchie.
KC : La nature du chaos et la
destruction favoriseront la libération de la balle car, pendant le
chaos,
vous pouvez changer de bord. Il est difficile de maintenir le contrôle
pendant des périodes de destruction.
DI : Oui. Je suis d'accord. Ce que
j'ajouterais, c'est que la balle va monter à la surface de l'eau quand
elle réalisera que c'est de l'eau. [Rires de Kerry]
L'échelle et la vitesse des étapes de cette
conspiration, alors qu'elle installe de plus en plus de surveillance,
de plus en plus de contrôle, de plus en plus de centralisation de
pouvoir, etc... Je dis depuis des années que ce n'est même plus pour
obtenir davantage de
pouvoir, c'est pour défendre le contrôle qu'ils ont déjà, parce qu'ils
comprennent ce qui se passe.
Si moi, je peux aller voir un médium en
1990
pour entendre que ce changement vibratoire va se produire et créera une
révolution spirituelle ... Enfin, les familles Illuminati ne sauraient
pas que ce changement spirituel, ce réveille-matin vibratoire est en
cours ? Bien sûr, qu'ils le savent, et ils le savent depuis longtemps !
Ce que nous voyons arriver... je veux dire,
quand on pert le pouvoir, c'est le passage
de : "Nous contrôlons tout et nous
obtiendrons
plus de pouvoir", à : "Nous
devons
imposer encore plus de contrôle pour empêcher ça." Ils ne sont
plus en situation de prendre des initiatives avec cette poussée en
avant d'un
état Orwellien.
Ils sont sur la défensive, ils essayent de
maintenir le couvercle sur l'ignorance humaine alors que le changement
vibratoire la révèle au grand jour.
BR : Ouais.
DI : Et voyez, comparé à la
Conscience, ces Illuminati...pftt... je veux dire, ce sont des mouches
sur le dos d'un éléphant, et ils vont se faire éjecter.
L'enjeu n'est ni de gagner ni de perdre,
c'est de se rendre compte de ce qui est en jeu. Le fait est qu'il n'y a
rien à gagner ou à perdre, il y a simplement à vivre l'expérience.
Et dans ces pyramides de contrôle, ce sont
les niveaux les plus
bas qui certainement commencent à sentir les effets de ces changements
vibratoires et les gens commencent à voir les choses différemment...
Comme je le dis depuis 20 ans, regardez
une pyramide. Le sommet est le lieu
du pouvoir. Eh bien, ce n'est pas le cas. Le sommet est là parce
que le reste de la pyramide tient tout le truc en place. Le reste bouge
et où va le sommet? Il va s'écraser au sol. Plus rien ne le retient.
Nous
soutenons la structure qui est notre propre système de contrôle.
J'avais l'habitude de raconter une
histoire, il y a des années. Vous vous souvenez, Bill, de Larry
Grayson,
ce comédien britannique ?
BR : Oui.
DI: J'ai connu Larry vers la fin de sa vie.
Il faisait des shows importants sur la BBC. J'ai été invité à son
service
funéraire à Covent Garden.
Un autre comédien britannique, Roy Hudd,
lui a rendu hommage et a raconté cette histoire. J'étais assis là et je
pensais : "Wow, L'analogie est si
bonne !"
C'est
Larry
qui
avait
raconté
ça
à
Roy
Hudd.
Du
temps
des
théâtres
de
music-hall,
Larry Grayson faisait partie d'une troupe composée
uniquement d'hommes, en
tournée en Grande-Bretagne, et il jouait le rôle de la femme dans la
pièce
car il avait l'habitude de se vêtir ainsi, Larry.
La scène finale du show montrait tous les
hommes en train de courir sur scène, habillés en marins, chantant Rule Britannia ; vous
savez...[il chante] Rule Britannia,
Britannia rules the waves
(Règne Britannia, Britannia règne sur les flots). Vous savez que
la Grande-Bretagne
doit régner sur tout. Alors que le chant arrive à son point culminant
tous les marins se grimpent sur le dos pour former une pyramide et
Larry Grayson arrive, vêtu en Britannia, avec la robe, le casque et
l'épée
et il est hissé à mains d'homme tout en haut de cette pyramide
d'hommes, pour
former le point culminant avec son épée.
Un soir, tout semblait se passer plutôt
bien, jusqu'au moment où un des marins, à la base de la pyramide, le
premier à gauche,
est pris d'une quinte de toux. D'accord ? Et sa toux empire et empire
et empire jusqu'à ce qu'il ne puisse plus tenir sa place dans la
pyramide. Et il se tenait à la base de la
pyramide, ce type, voyez-vous. Ethel Jones et Charlie Smith.
Et à la fin il ne pouvait plus tenir le
coup, parce que sa toux était devenue trop mauvaise, et il a fallu
qu'il quitte la pyramide. Ce qui s'est passé c'est que, Larry Grayson,
au sommet là-haut, symbole des Illuminati, a dégringolé au deuxième
rang [Rires de Bill], parce que toute la pyramide s'est écroulée à
cause d'un seul petit gars, au coin en-bas à gauche, qui s'est récupéré
une
quinte de toux.
BR : Ah, délicieux !
DI : D'une certaine façon le pouvoir
pyramidal signifie que toutes les routes qui partent de la base
conduisent au sommet et c'est ainsi qu'ils contrôlent.
BR : Ici, je voudrais faire une
connexion... ce que vous dites est intéressant et nous sommes
passionnément en
accord avec votre thèse. Ce que j'aime dans votre travail c'est que...
la meilleure façon de contrôler quelqu'un est de lui mentir. Par
conséquent si on vous a menti et que quelqu'un essaie de vous
contrôler, ces deux choses sont intimement liées.
DI : C'est exact.
BR: Et on s'arrange pour nous
convaincre que
cette réalité est la seule qui existe et qu'il n'y a que des
morceaux de bidoche animés qui durent soixante-dix ans, voilà c'est
notre destin. Ensuite, soit
nous mangeons les pissenlits par la racine, soit nous allons au ciel ou
en enfer, ce qui est un nouveau piège, un autre mensonge.
DI : Absolument.
BR : Et pendant ce temps-là, il
existe
des choses fascinantes dans les coulisses. Comme vous avez dû
l'apprendre lors de vos propres recherches, de vos conversations, de
vos
contacts, il y a un élément magique chez les Conformeurs (à prendre
dans la
véritable définition du mot magie), des cérémonies de magie noire, des
rituels, des sacrifices, toutes sortes de choses que vous et moi ne
voulons pas savoir. Mais en fait, ça fait partie de la vérité. C'est ce
qu'ils
font. Ils invoquent des Djinns. Ils font des choses étranges.
DI : Oui. J'avais énormément
d'informations là-dessus vers la fin des années 90.
BR : Ce n'est pas une partie de
plaisir de voir ces choses, mais elles existent. Puis il y a un
autre
aspect à ça, c'est quelque chose qui revient souvent chez ceux de nos
informateurs qui travaillent aux Black Projects et qui n'est pas de la
magie noire, mais de la
technologie secrète. Elle est bien décrite par Richard Hoagland, un
insider lui
ayant dit au téléphone : "Ils
préfèreraient perdre une grande ville américaine plutôt que de renoncer
à leur
nouvelle physique." Et cette nouvelle physique...
Nous avons rencontré en octobre, en
Thailande, un homme que nous avons surnommé Jake Simpson. Nous
connaissons bien cet homme, il disait que l'avancée de la
physique secrète (black physic) en ce moment... la black physic, c'est la physique
secrète, comme les "black ops" sont les opérations secrètes.
DI : Ouais.
BR : Ces types ne sont pas tous
maléfiques, mais ils sont à l'intérieur et opèrent avec toutes les
ressources et tout le savoir qui sont refusés au domaine public.
DI : Oui.
BR : La physique secrète a dix
mille ans d'avance sur la physique du domaine public et s'éloigne de
celui-ci à raison de 1000 ans d'avance par année. J'ai vérifié ces
ratios avec lui. C'est beaucoup de zéros. 10.000 ans d'avance ! Il nous
a dit par exemple que la technologie du "phase-shift" - du "déplacement
de phase" - est au point pour les soldats des
Forces Spéciales et leur permet de traverser les murs.
DI : J'ai entendu ça il y a quelques
années.
BR : Ah oui?
DI : Ouais.
BR : C'est une corroboration
intéressante. Ces histoires ressortent de-ci de-là chez différents
chercheurs.
DI : Bill, je pense que la raison de
cette accélération rapide est qu'il y a un moment critique où vous
comprenez la réalité, et à partir de ce moment là, le potentiel monte
en flèche. Cependant, à cause de la suppression de la science dans
l'arène publique, on est loin d'être proche de ce moment précis.
Donc, dans les projets secrets ils sont
au-delà de ce point et s'éloignent rapidement, à la vitesse dont vous
parlez, de la compréhension scientifique traditionnelle.
BR : C'est exactement ça.
KC : Et il y a d'autres intelligences
dimensionnelles qui sont arrivées à ce stade.
DI : Exact.
KC : C'est une clé. Et les ET
négatifs, vous savez les ET avec qui ils travaillent sont conscients
du voile caché derrière le voile.
Parce
qu'on
peut
parler
de
Conscience
et
de
Mental
mais
si
on
veut
comprendre
ce
qui se passe réellement, il faut parler des ET et il faut parler
des entités interdimensionnelles et aussi...
DI : Bien sûr.
KC : ... des entités qui n'ont
pas de corps physique.
DI : Oui. C'est ce que je disais plus
tôt. Nous devons faire ça pour tous les niveaux parce que c'est en
cours
à tous les niveaux.
BR : Le meilleur exposé que j'aie
entendu, en réponse à une des questions les plus importantes... et je
ne sais plus
si c'était vous ou Jordan Maxwell qui a dit :
"Comment les êtres humains
pourraient-ils faire subir ce qu'ils font subir à d'autres
humains sur cette planète comme ils ont l'air de le faire ?
Comment pouvions-nous saloper cette planète, qui est notre foyer, de la
façon
dont nous le faisons, sur l'injonction des Conformeurs ? Comment des
humains pourraient-ils faire ça ?"
Et la réponse est qu'en fait, ils ne sont pas humains,
au niveau supérieur. C'est vous ou bien c'est Jordan Maxwell qui avez
dit ça ?
DI : Je parle de ça depuis un moment
parce que cette réalité... On ne cesse de parler de niveaux différents.
Cette réalité fonctionne à des niveaux différents. Vous avez ce
niveau des ondes vibratoires. Vous avez le niveau électromagnétique.
Vous
avez le niveau de la lumière visible. Et vous avez le niveau numérique.
Cela rejoint le niveau d'avancement et le
potentiel mentionné plus haut, quand vous voyez où se dirige le
développement de l'Intelligence Artificielle au sein de ce niveau de
conscience resté à l'âge de pierre, imaginez ce qui doit être
possible à l'avant-garde des projets secrets et même
au-delà, dans les niveaux non-humains.
Ils ont sans nul doute la capacité de créer
une Intelligence Artificielle qui fait appel à notre... dans le
monde décodé ; parce que je vous décode en ce moment. Ce que vous êtes,
c'est un champ vibratoire.
Donc si vous pouvez créer un champ
vibratoire avec une Intelligence Artificielle qui vibre extérieurement
dans la même forme et dans la même gamme de vibrations qu'un corps
humain... en
fait,
c'est un corps humain, un ordinateur biologique, mais ce qui l'anime
est différent de ce qui nous anime. Puis je vais vous décoder ou je
vais décoder cette Intelligence Artificielle, tout comme la dame à la
robe rouge dans Matrix, le
film.
KC : Exactement.
DI : Et cette intelligence
artificielle aura exactement la même apparence que vous et moi. Je me
souviens de cet
état dû à l'ayahuasca en 2003
et
de cette voix de femme qui me disait : "Si
vous programmiez un ordinateur pour qu'il viole un enfant, est-ce que
l'ordinateur en tirerait-il une quelconque conséquence émotionnelle, ou
aurait-il une
quelconque réaction émotionnelle?" Aucune. Il ferait simplement
ce pour
quoi il est programmé.
Ce qu'il y a de plus flagrant avec ces
lignées Illuminati, c'est leur manque d'empathie. Ils ne sont en aucune
façon capables d'éprouver de l'empathie pour les autres, suite aux
conséquences de leurs
actions. C'est pourquoi il n'y a pas de limites. Des tapis de bombes à
Bagdad : pour nous, de l'horreur, des conséquences émotionnelles
terribles. Pour eux :
Rien. Tout comme un ordinateur.
Ils sont comme des
ordinateurs et c'est pourquoi certains d'entre eux sont si brillants,
voyez-vous. Mon ordinateur sur mon bureau peut trouver des solutions
plus
vite que moi dans certains domaines alors qu'il ne fait que fonctionner
selon un programme. Il n'a pas de sagesse et il n'a pas d'empathie. Il
n'a
ni cœur ni Conscience mais au niveau mental il peut travailler très
vite.
Et ces gens sont très pointus mentalement.
Aucun doute là-dessus. Mais ils n'ont pas de cœur, ils n'ont pas les
qualités d'équilibre qu'offre la Conscience.
Je suis convaincu que ce sont des
Intelligences Artificielles. Quand je regarde quelqu'un comme
Kissinger, je vois une I.A. créée par un savoir très très avancé
et il ressemble à vous et moi parce que c'est la façon dont nous le
décodons.
Vous savez, Bill, quand vous parliez des
rituels, eh bien que font-ils ? Ces rituels sont pratiqués afin de
créer un champ vibratoire. Ils créent un environnement énergétique qui
permet à ces entités inter-dimensionnelles d'accéder à cette dimension,
au moins brièvement. Les rituels leur permettent aussi d'accéder au
niveau vibratoire de la réalité, qui est le premier niveau de réalité
que nous décodons en tout ceci. [Montre autour de lui]
Ils font leurs rituels souvent là
où se trouvent des vortex, qui affectent très puissamment l'état
vibratoire de la planète qui, elle, possède des lignes de
communication à ces endroits, pareilles aux méridiens du
corps humain.
Lorsqu'ils pratiquent un rituel à ces
endroits, l'effet vibratoire de ce rituel voyage sur ces lignes et cela
nous concerne parce que cet état vibratoire premier nous affecte. Je
n'ai aucun doute qu'ils possèdent aussi la technologie qui leur permet
de créer une
dissonance au sein du niveau vibratoire de cette réalité, ce qui créera
un manque d'harmonie dans notre réalité décodée.
Je me souviens de la scène dans Matrix... parce que les gens
interprètent les choses différemment. Pour moi, le voyage de
Néo était un chemin vers la Conscience. Je pense que c'est ce qu'ils
ont probablement voulu montrer, mais en tout cas c'est la façon dont je
l'interprète, et je le ressens très fortement.
A un certain moment, il est dans une
simulation
avec le personnage nommé Morpheus qui lui parle des Agents. Quand vous
entendez Agents, comprenez : les
gens dont vous parlez, Bill. Des
gens
qui ont la capacité de faire des
choses incroyables dans notre réalité parce qu'ils comprennent comment
ça marche et ils gardent ce savoir pour eux.
BR : Oui.
DI : Ceux qui ont vu Matrix se
souviendront de la scène parce que l'Agent, l'Agent Smith est en mode
"Freeze-Frame" [immobile] avec une arme. Morpheus dit à Néo : "Les gens ont vidé des
chargeurs entiers sur eux, ils n'ont touché que de l'air. Mais leur
force et leur vitesse sont quand même basées sur un monde lui-même fait
de règles. Et à cause de ça, ils ne pourront jamais être aussi forts ou
rapides que tu peux l'être.
BR : Oui.
DI : A l'intérieur de cette réalité
virtuelle, il y a des règles. Pour certaines on les appelle les lois de
la physique, etc... La Conscience passe outre ces lois, elle
ne les reconnaît pas, ne s'y laisse pas enfermer. Donc, en devenant
conscient, nous nous déplaçons au delà de la boîte dans laquelle se
trouve ce qui nous contrôle.
Pendant
mes
conférences,
je
parle
de
deux
boîtes.
Dans
l'une,
symboliquement,
un
reptilien.
Dans l'autre, plus petite, des humains. Ce qu'ils ont
fait, et toutes les bases sur lesquelles cela est possible... c'est
parce
qu'ils sont dans une boîte, sinon ils ne feraient pas ce qu'ils font.
KC : Tout à fait.
DI : Si ce sont des Intelligences
Artificielles, ils sont dans
une boîte avec un couvercle qui ne s'ouvre pas. Mais ils arrivent à
contrôler la société humaine en plaçant les humains dans une boîte plus
petite que la leur.
Revenons en arrière. En utilisant le même
symbole que pour la boîte, eh bien ils maintiennent la balle au fond de
la cuve. En
progressant dans la conscience, nous dépassons leur potentiel, et c'est
de ça qu'ils ont une peur bleue.
BR : Laissez-moi raconter l'histoire
de Bill Birnes et de l'Amiral George Hoover du Bureau de renseignement
de la Navy. Je ne sais pas si vous la connaissez, mais nous aimerions
la raconter devant la caméra.
DI: OK.
BR: Bill Birnes, l'éditeur de UFO Magazine basé à Los Angeles,
a parlé à l'Amiral avant que ce dernier meurre ; c'était un vieillard.
Celui-ci avait eu à un âge très avancé une de
ces expériences qui vous font changer d'avis et suite à cela il
avait commencé à parler à Bill Birnes de ce qui se passe réellement.
Bill Birnes voulait en savoir plus sur des
événements comme le crash de Roswell, et une des choses que George
Hoover a confiées à Bill Birnes, c'est que les
visiteurs de Roswell étaient des voyageurs temporels, qu'ils étaient la
version
future de nous-mêmes. Des humains du futur qui voyageaient dans le
temps. Nous avions déjà entendu
ceci par d'autres sources.
Mais la chose la plus importante, le secret
le plus grand, concernait tout le pouvoir que nous avons, la
Conscience dont nous disposons et les capacités que nous possédons. Et
surtout
les mots de l'Amiral George Hoover, cités par Bill Birnes : "Notre
capacité
à
manipuler
la
Conscience
autour
de
nous." Et que si
nous commencions à le faire, pour les Conformeurs, nous
mettrions tout sens dessus dessous.
Et c'est ce qui doit être caché. Nous ne
devons pas connaître le pouvoir que nous avons. Parce que les humains
du futur ont utilisé leur conscience pour "enjamber" ces dimensions.
Selon Hoover et aussi selon Corso qui a
écrit The Day After Roswell,
ces
disques volants sont des sortes de dispositifs qui amplifient et
concentrent la Conscience, les pilotes faisant partie intégrante du
dispositif.
N'importe quel physicien quantique
vous dira que c'est la Conscience qui peut déterminer si le chat de
Schrödinger est vivant ou mort et qui détermine les résultats
probabilistes quantiques, afin d'influencer en fait la réalité. Vous ne
pouvez pas faire de la physique quantique sans tenir compte de l'état
de Conscience.
Par conséquent, cela signifie que si vous
avez un très grand degré de contrôle, de capacité dans ce domaine, vous
reliez le Mental et la Conscience. Alors, comme on le dit des grands
adeptes, vous pouvez faire
de la bi-location. Donc, ok, on le
fera tous ensemble. On le fera dans un vaisseau. Ça nous aidera. Cela
nous amplifiera.
Et c'est ce que sont ces vaisseaux. C'est
pourquoi ils n'en revenaient pas quand ils ont ouvert ces vaisseaux :
ils ne trouvaient pas de moteur.
DI : La voix féminine des
expériences ayahuasca m'avait
dit : Pourquoi volez-vous dans un
avion alors que vous ne volez qu'en vous-même ?
BR : [Rires] Exact.
DI : Ce qui m'est venu à l'esprit pendant
que vous parliez, Bill, c'est cette scène de Matrix avec l'Agent Smith quand il
dit : "Il ne sera jamais aussi
fort ni aussi rapide que tu peux l'être."
Et le personnage de Néo répond : "Tu veux dire que je serais capable
d'esquiver les balles ?"
"Non Néo. Quand tu seras prêt, tu
n'auras pas besoin de le faire."
Contrôler votre propre expérience. Vous
n'avez
pas besoin d'esquiver les balles. Vous allez faire en sorte que
personne ne vous
tire même dessus.
BR : Vous n'êtes pas en situation
d'avoir à esquiver les balles.
DI : Ouais. Et vous savez, les gens
m'ont dit tellement de fois au cours des ans et depuis le tout début : "Pourquoi n'êtes-vous pas mort ?"
Et
ça peut paraître... mais je ne peux que dire ce que je sais au plus
profond de
moi-même : "Ils ne peuvent pas. Ils
ne
peuvent pas. Ils ne peuvent pas. Ils ne peuvent pas."
Si on arrivait [ici] pour faire quelque
chose et que la
seule chose nécessaire pour que ça n'arrive pas, soit que quelqu'un
tire une balle. Alors, à quoi ça servirait ? Ils ne le peuvent pas.
Ce que je peux dire avec assurance, et
c'est de plus en plus présent dans ma vie, c'est qu'il y a un facteur X
que je ne comprends pas encore. Mais je sais parfaitement qu'il est là.
C'est un
élément qui mettra fin à ce jeu enfantin et insensé de contrôle humain.
BR : Vous voulez dire une influence externe
?
DI : Il y a quelque chose.
Absolument. A un niveau très profond, je le sais, je n'ai
aucun
doute. A chaque fois que j'y pense, maintenant quand je suis
très sûr de ce dont je parle, ce que je vois très clairement, c'est la
planète entourée d'une cellule, d'une prison, et un gros verrou, avec
une clé qui s'y insère.
Et je vais même vous relater une histoire
drôle. Eh bien, non, pas une histoire drôle : une histoire. Il y a
environ 2 semaines, je pensais
sérieusement à ça et tout de suite après je surfais sur le Net pour
trouver une photo pour ma conférence. Et, devant moi, j'avais une
planète
dans une cellule de prison avec un énorme verrou dessus portant
l'inscription : Maître,
et une clé.
Ce facteur X, cette
clé, ça arrive, ça vient. Pas à la façon de la
cavalerie qui va tout sauver, mais c'est un élément d'importance... Je
suis absolument convaincu que la fin de cette société pénitentiaire est
une affaire conclue. Je pense que le résultat est en route, que c'est
destiné à arriver.
Nous sommes témoins, et cela va durer un
moment, mais nous sommes témoins des derniers sursauts d'un système à
l'agonie où les Illuminati dans leur boîte croient qu'ils font
s'effondrer ce système pour créer autre chose, alors qu'en fin
de compte, il s'effondre pour une autre raison.
BR : Y a-t-il un vrai danger ? Parce
qu'on a un tigre retranché qui est très dangereux du fait de ce
retranchement. Est-ce possible ?
DI : Oh, dans leur panique, ces gens
vont ruer dans toutes les directions.
Cela fait partie de la transition du point où nous sommes vers où nous
allons.
Vous pouvez regarder les infos, vous voyez
la conspiration avancer. En Grande-Bretagne, ça frise le ridicule.
Mais ce que vous ne voyez pas dans les
infos, et donc ça n'entre pas dans votre état conscient, c'est à quelle
vitesse le
réveil
de ce sommeil amnésique se fait. Et les choses avancent
extraordinairement vite.
Je ne dis pas que demain matin le soleil va
se lever et tout va être super. Nous sommes maintenant en plein dans
une période
de transition, il va y avoir de nombreux défis et ce crash va aller
beaucoup plus loin. Mais au final, je pense que les dés sont jetés. Ça
s'écroulera et nous pourrons commencer à créer une nouvelle société
basée sur les valeurs de la Conscience plutôt que sur les limitations
du Mental.
J'ajouterai ceci, parce que je pense que
c'est important. A mon avis, c'est important : je crois qu'il y a un
grand danger que
tout ce buzz de 2012 ne soit qu'une énorme et gigantesque
diversion.
BR : C'est le bug spirituel de l'an
2000 .
DI : [Rires] C'est exactement le nom
que je lui donne aussi. Moi, qui ai vu un médium en 1990, à qui on a
prédit
qu'un
changement vibratoire arrivait, je devrais dire : "Ouais, regardez ! C'est 2012. C'est ça.
Une
preuve de plus d'un changement vibratoire, une transformation !"
Eh bien, je ne peux pas m'associer à ça du tout.
Ce qui est plus inquiétant, c'est le nombre
d'e-mails que je reçois, et que reçoivent les sites de gens que je
connais, qui
disent : "Pourquoi faire quelque
chose puisque tout va changer en 2012?"
BR: Automatiquement.
DI: C'est comme Obama, qui vend de
l'espoir. C'est comme le cheval de tête d'un manège de chevaux de bois.
Même si le manège tourne vite, vous ne vous rapprochez jamais du cheval
de tête. C'est ce que produit l'espoir. L'espoir façon Obama, et ce que
2012 risque fortement de devenir, c'est une position d'attente, où les
gens
pourraient faire quelque chose mais se contentent d'attendre. 2012,
symboliquement c'est quoi? C'est la cavalerie qui arrive.
BR : Forcément.
DI : Hey! La cavalerie est ici. Elle
n'arrive pas, elle est déjà là.
KC : Oui!
DI : ll faut que la cavalerie monte
en selle et qu'elle cesse d'en attendre une autre.
KC : Exactement. C’est comme Néo, là
où il recherche…, là où il découvre qu’il a le pouvoir de devenir le
Grand-Tout , et que donc, les balles le traversent sans le blesser,
parce qu’il n’est plus là, plus dans cet espace-là.
DI : Exact.
KC : Il se trouve partout en fait. Je sais
que ce ne sont que des mots, mais dans un sens, c'est la clé que
nous détenons tous. Et ce qui se produit d’une certaine manière, avec
l’onde, c’est que les choses deviennent plus faciles, voilà ce qui se
produit.
Des personnes de différents horizons, mais
en
particulier Jake Simpson, qui fait partie des insiders, nous
ont bien dit que, quelle que soit notre vision de l'avenir, cette onde
d'énergie, cette vague est effectivement en route vers notre planète,
ou bien, vous
pourriez le voir comme notre
planète, notre système solaire pénétrant dans cette énergie. Ça vient.
C'est comme si vous surfiez et saviez
qu'une vague arrive. Il y a des groupes entiers de gens sur la planète
qui
s'apprêtent à surfer sur cette vague et, dans un sens, il leur faut
posséder
la clé
pour le faire. On pourrait dire, en un sens, la planche de surf, la
Conscience, la clé qui permet de comprendre qui ils sont, ce qu’est
vraiment la Conscience et en quoi ils sont unis, ce qui fait partie de
la clé.
DI : Ouais.
KC : Parce que nous sommes tous unis. Si
nous savons que nous sommes partout et que nous sommes complètement
reliés les uns aux autres... Je suis
dans ce corps-ci maintenant, vous êtes dans ce corps-là, et entre
nous nous voyons de l'espace vide. Mais en réalité c'est de la
Conscience,
cet espace est inclus, il n'y a donc pas de coupure entre vous, moi et
Bill ici. Nous sommes tous dans cet océan de Conscience.
BR : Nous sommes trois des sommets du
même
iceberg.
DI : C'est pourquoi devenir conscient est le fond de
tout. Si nous ne devenons pas conscients et que nous ne pénétrons pas
dans ces domaines qui nous permettrons de comprendre les choses dont
vous parlez - que nous ne formons tous qu’une seule et unique
Conscience se livrant à des expériences subjectives - alors la vie
n'est qu'un rêve et la matière est juste de l'énergie condensée à un
niveau de vibration inférieure, comme l’affirmait Bill Hicks – à moins
que nous partions de cette perspective, et alors…
Quelle est la clé de toute dictature?
Diviser
et régner. La base de ce qu'ils font, c'est de prendre la Conscience,
la Conscience, la Conscience, la Conscience, et de la
diviser en elle-même.
Ce qu'on voit ici, c'est une Conscience
tellement manipulée qu'elle est
en guerre avec elle-même parce qu'on en arrive à ... On l'a amenée à un
tel niveau inférieur de conscience comparé à son potentiel.
Alors, le spirituel, la sagesse de la rue,
la conspiration à deux balles, la compréhension de la nature de la
réalité, tout cela doit s'assembler. Ça a été séparé trop longtemps.
Les gens disent : "Oh, spirituel, c'est du New-Age, oui,
c'est crédible ;" ou bien : "Oh,
spirituel,
c'est
du New-Age, est-ce crédible ?" Ils doivent
s'assembler parce que ensemble, on ne pourra pas les arrêter. Si les
gens écoutent leur cœur, ils sauront quoi faire.
BR : Exactement.
DI : S'ils écoutent leur tête, elle
leur récitera une longue liste de choses qui prouvent qu'ils ne peuvent
rien faire, ou que ça ne sert à rien d'agir.
Nous sommes à un tournant symbolique car
c'est l'équilibre des deux - le cœur et le mental - que nous cherchons.
Symboliquement c'est un choix entre la tête et le cœur. C'est une
domination par le cœur ou par le mental de notre notion de la réalité.
Si nous prenons le chemin du cœur, alors ce
monde passera du Mental manifeste à la Conscience manifeste. Ce
sera ainsi car ce monde n'est qu'une projection. Ce "là-bas extérieur"
doit
suivre ce qui se passe ici-dedans. [Poitrine]
Si nous faisons le choix du
Mental, nous allons vivre dans une version mondiale de
l'Allemagne Nazie. Je pense réellement que nous allons nous approcher
d'une version planétaire de l'Allemagne Nazie, mais au bout du
compte tout cela s'écroulera parce que l'éveil cessera de la maintenir
en place.
BR : Si vous
faisiez un pari, que diriez-vous du déroulement des évènements l'année
prochaine, dans 2, 3, 5, 10 ans? Si vous étiez historien,
qu'écririez-vous?
DI : Je dirais - et je me montre probablement optimiste - je dirais que
nous vivrons avant dix ans dans une version mondiale de l'Allemagne
nazie si nous suivons ce chemin-ci [la tête]. Si nous prenons cette
route-là [le cœur], dans dix ans nous serons en pleine transition vers
un monde très différent. C'est une question de choix.
Mais le facteur X va nous aider à changer
le monde en un monde où j'aimerais vivre. Je ne sais pas ce qu'est le
facteur X, mais je sais qu'il vient. Tout ira bien.
BR : Excellent.
KC : Eh bien, Merci David.
DI : Merci, Kerry.
KC : Fabuleux !
DI : Ça a été un plaisir. Merci Bill.
BR : Merci beaucoup.
DI : Au revoir !
KC : Nous attendons l'avenir avec
impatience.
DI : Ouais.
BR : C'est une bonne façon de
terminer.
KC : Et le futur, c'est maintenant.
BR : Et le futur, c'est maintenant.
DI : Depuis toujours.
Cliquez ici
pour l'interview vidéo
__________________________