Dan Sherman:
transcription de l'interview
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Début de l'interview
Kerry Cassidy: Kerry Cassidy, de Projet Camelot. Nous vous présentons
Dan Sherman, un homme vraiment, vraiment fascinant, que nous
sommes
particulièrement heureux de pouvoir interviewer aujourd'hui.
Il n'a
pas donné beaucoup d'interviews récemment, je pense qu'il veut garder
profil bas. Je ne sais pas si c'est voulu ou si c'est dû au
hasard.
Dan, pourriez-vous vous introduire vous-même ainsi que votre étonnante histoire?
Dan Sherman: Bien sûr. Je suis entré dans
l'armée, comme beaucoup d'autres à 18 ans, en sortant du lycée. J'avais
un travail précis, dans la police de sécurité. Par la suite, j'ai
été amené à une autre occupation, le renseignement
électronique.
Ce travail m'a classé à un niveau de sécurité plus élevé si bien que j'ai été habilité top-secret et SCI. Ce qui m'a conduit dans un monde où... pour commencer, l'armée avait un "projet" pour moi, comme ce fut divulgué plus tard, mais à ce moment-là, je ne savais de rien.
C'est après que je sois passé dans cette sphère de renseignement électronique que j'ai été formé dans ce domaine. J'ai été appelé dans un bureau, le bureau du Capitaine, il était le Directeur de l'école. Je suis entré dans son bureau... il m'a raconté cette histoire époustouflante.
A ma
naissance, ou plutôt quand j'étais dans l'utérus de ma mère,
j'aurais été programmé génétiquement pour être porteur d'une
capacité particulière, capacité qu'il appelait: "communication
intuitive". Comment est-ce arrivé? ... C'est là que les gens lèvent
les yeux au ciel - et c'est ce que j'ai fait, j'ai levé les yeux au
ciel à ce moment-là : "Je ne peux pas croire que ça m'arrive".
Mais d'après lui, ma mère avait été abductée alors qu'elle était enceinte. Le fœtus, moi-même, avait été génétiquement géré. Il avait ajouté que tout le monde possédait cette capacité particulière pour laquelle j'avais été manipulé génétiquement, mais la mienne avait été augmentée jusqu'à un certain degré.
J'étais à l'école, non seulement pour apprendre une procédure particulière à mon job, mon emploi normal et visible - le renseignement électronique - mais j'étais là aussi, pour aller dans une autre école dont le but était de développer l'usage de cette capacité spéciale. J'avais ce don, mais je ne savais pas le contrôler, ne sachant pas que je l'avais jusqu'à ce qu'il soit dévoilé - pour que je puisse commencer à le pratiquer.
Il m'a donc indiqué où se trouvait la camionnette ainsi que toute la logistique associée, comment ça fonctionnerait, et j'ai commencé à aller dans une école qui me permettrait de dévoiler cette capacité et de la pratiquer. C'était des cours du soir - dans la journée, j'allais aux cours ordinaires pour mon travail dans le renseignement électronique.
K: Quel âge aviez-vous à l'époque?
D: Je dois vous avertir dès maintenant, l'une des choses dont je ne peux absolument pas parler dans le livre sont les lieux, c'est par ce moyen qu'ils cachent ce genre de choses.
Ils vous assignent à un projet secret ("black" projet), légitimement classifié pour des raisons de sécurité nationale, etc... Ils agissent ainsi pour que les projets gris (projets extraterrestres) "restent accolés aux "black" projets - et puissent ainsi bénéficier d'une sécurité renforcée dans un lieu précis.
Donc,
ils affectent les gens qui font partie des projets extraterrestres, à
ces "black" projets. Il y a alors une raison de les emmener à cet
endroit,
ils ont une raison de s'y trouver, et tout cela sous couvert du "black"
projet et de ses fonds, etc...
Ce qui
complique l'écriture de mon livre car je ne veux rien révéler de ce qui
concerne la sécurité nationale, le secret est légitime dans ce cas. Je
ne voudrais pas que notre pays se trouve dans des
situations problématiques à cause de moi.
Mais, en même temps je veux révéler les projets gris qui n'ont rien à voir avec la sécurité nationale et tout à voir avec le pouvoir du gouvernement.
Je dois donc faire très attention à ce que j'indique en ce qui concerne les gray projets, et comment ils sont reliés aux black projets sur lesquels je travaillais. L'un de ces liens, est l'endroit où je me trouvais, à moment particulier et à un certain âge. Je ne veux faire aucune corrélation entre ces données.
K: Je
vois. OK.
D: Je n'essaie pas d'éviter les questions en général. Seulement les simples questions comme : "En quelle année faisiez-vous cela? "
Tout le
monde peut vérifier mes antécédents militaires et voir à quelle époque
je suis allé en formation à la NSA. Je veux dire que l'on peut suivre
ma trace. Je peux faire une liste de toutes les bases où je
suis allé. Mais quand je commence à parler des black projets reliés aux
projets gris, je ne peux pas en parler dans une phrase qui
mentionne également la
base où je me trouvais.
K: OK,
pourquoi ne pas donner la liste des bases où vous étiez tout de
suite, et on n'en parlera plus? Comme ça, vous n'aurez plus à vous
référer à des bases spécifiques par la suite.
D:
D'accord. Je me suis trouvé à Osar Air Base en Corée. J'y suis allé
deux fois.
Je suis
allé à Offutt Air Force Base, Nebraska, qui est le quartier
général du SAC (Strategic Air Command, Commandement Aérien
Stratégique), je ne sais pas si
ça s'appelle toujours comme ça.
San Vito Dei Normanni - en fait, on l'appelle San Vito - en Italie, sur la pointe sud de l'Italie; et je suis allé à Buckley International Guard Base, Denver au Colorado.
K: Et
avez-vous déjà mentionné l'Allemagne?
D: Non, je n'ai pas été affecté en Allemagne.
K: Ah non?
D: Non. Je n'ai fait qu'un travail temporaire là-bas. J'ai étudié en Allemagne mais je n'y ai jamais été basé.
K: Je vois.
D: J'ai été affecté en Hollande, et merci la vie de m'avoir emmené en Europe. J'étais en poste en Hollande pendant 2 ans. C'était vraiment ma base préférée; j'ai adoré.
K: On a le droit de vous demander combien de temps vous avez passé dans l'armée?
D: Oui. J'y suis resté douze ans. Je suis entré en 1982 quand j'avais 18 ans et je suis sorti en 1995. J'y ai passé 12 ans.
K: Dites moi comment nommer... en tant qu'interprète aliène, communicant extraterrestre?
D: Eh
bien, ils appelaient ça "communication intuitive."
K: Êtes-vous un empathe également ?
D: Non. je ne pense pas que je le sois au sens strict du terme; cependant je peux réellement ressentir les émotions d'autrui, probablement plus que la moyenne des gens, mais pas de façon suffisamment remarquable pour me qualifier d'empathe. Je suis juste très sensible aux humeurs et aux émotions des autres.
Mais, pour en revenir à cette capacité... c'est une capacité qui est vraiment très, très concrète. C'est comme quand nous parlons, quand vous dites quelque chose, un message se transmet, et c'est un message bien solide. Si j'ai besoin de clarifier ce message ou si je vous demande de le clarifier, je peux le faire, mais c'est une communication déjà très, très concrète que nous avons en parlant, et c'est la même chose avec les communications intuitives.
Aucune place pour l'erreur. Vous savez, nous entendons parler des gens qui ont la capacité, comment appelle-t-on ça... les observateurs à distance, ils ont ces impressions et ces images. Ce n'est pas vraiment du concret, ce n'est pas comme de regarder une photo. Il reste une part d'interprétation. Mais la communication intuitive n'est pas comme ça, elle est extrêmement concrète. Les échanges se passent vraiment.
K: OK. C'est bien de l'entendre. Donc, vous dites que vous entendez une voix dans votre tête?
D: Non. Non. Ce n'est pas une voix.
K: Alors, vous voyez des images?
D: Ça
n'est pas vocal ni visuel. Voici une bonne analogie: quand vous envoyez
une image JPG à quelqu'un par e-mail, l'e-mail lui-même, la
transmission de cette information, se passe en octets par moyens
électroniques.
Et de
l'autre coté, l'ordinateur compile cette information, cette
information électronique, et vous présente une image.
Quand nous pensons à l'e-mail, nous pensons simplement que nous avons reçu une image. Mais, en réalité, nous avons reçu tous ces octets que l'ordinateur réarrange sous forme d'image pour vous.
C'est la même chose avec la communication intuitive. Le support lui-même n'est pas un support visuel mais quand il vient à moi et que mon cerveau évalue cette information, il le met en image pour moi de façon à ce que je le comprenne et que mon esprit puisse le transmettre... car je devais transmettre toutes ces communications à un ordinateur quelque part ... je n'ai aucune idée où ça allait.
Quand je recevais une communication, je devais pouvoir la transmettre. Donc la plupart de ces communications, je les percevais sous forme d'images dans ma tête; mais quelques fois, elles me venaient en langage, en langue anglaise, et parfois se traduisaient même en senteurs. Je sentais alors comme une effluve.
K: Vous obteniez tout un tableau, pas seulement des touches?
D: Non.
C'est un mode de communication complet. Je peux ressentir des éléments
autour des communications, mais c'est plus direct, c'est difficile à
mettre en mots. Pendant que nous sommes assis dans cette pièce pour
l'interview, pendant que je vous regarde et vous parle, je sais qu'il y
a un tableau ici et là, une télévision là-bas, je sais donc que ces
choses sont là.
Mais, notre conversation est le point central de mon attention et c'était la même chose avec la communication intuitive. Je pouvais ressentir les émotions de mon contact et j'avais la sensation d'une périphérie, mais ce n'était pas comme ici où il y a beaucoup de choses à percevoir...
K: Vous êtes allé rencontrer cet homme et il vous a mis au courant pour votre mère et le pourquoi de votre entraînement. C'est correct?
D: Oui. Bon, quel allait être mon entraînement. Ouaip, il m'a dit que ma mère avait subi une abduction et il m'a un peu parlé du projet. Je ne pense pas qu'il en savait beaucoup sur le projet. Je pense que lui aussi, faisait juste son travail, qui consistait à être mon contact, disons.
K: Comment vous êtes-vous senti quand vous avez découvert cela?
D: Vous savez, c'est marrant quand je repense à tout ça maintenant, parce que j'étais si différent à l'époque. J'étais très jeune bien sûr, et quand vous êtes jeune, vous avez un regard sur les choses bien différent de celui que vous portez lorsque vous êtes plus âgé, avec de l'expérience.
Rétrospectivement,
si
je
devais
apprendre
cela aujourd'hui, je ne serais pas naïf au
point de tout accepter, parce qu'aujourd'hui j'ai quarante et quelques
années et on n'accepte pas les choses de but en blanc comme quand on
est plus jeune et sans inhibition. A cet âge là, vous faites: "Ah
ouais, okay, on fait ça, allons-y ! "
J'étais un peu sceptique, parce que je savais que dans l'armée, on se fait chambrer de nombreuses fois, vous savez, comment appelle-t-on ça... des initiations... des trucs du genre. Je savais que j'arrivais dans une sorte d'école et j'avais cette petite inquiétude que ce n'était qu'une blague, que quelqu'un allait surgir tout à coup en criant: "Hé hé hé, tu crois ces trucs aliènes !" Bien sûr, rien de tout ça n'est arrivé.
Mais, ce
brin de scepticisme s'effaçait derrière le militaire en moi. J'ai dit:
"OK, bien, c'est une mission et je dois l'accepter comme n'importe
quelle autre réalité dans ma vie, je dois avancer et faire ce qu'on
me dit." Mais c'était choquant.
K: C'était choquant.
D: Très choquant.
K: OK, je me demandais... dans votre enfance, aviez-vous eu des expériences qui pourraient vous avoir préparé à ce moment, qui vous aurait aidé à l'accepter plus vite, plus facilement ? Vous avez presque été créé pour accomplir une certaine mission. C'est dans votre programmation - pour utiliser ce terme largement - d'être préparé pour cette idée. Avez-vous eu des souvenirs conscients de vos propres expériences extraterrestres?
D: Plus tard, rétrospectivement, quand j'y ai pensé. Bien sûr, ça ne m'est pas venu à l'idée quand il me l'a annoncé.
Je voudrais aussi clarifier, ma mère s'est trouvée enceinte normalement, la conception en elle-même était normale, c'était l'une de mes questions. "Suis-je humain ? Suis-je 100% humain?"
il a répondu: "Oui, tu es définitivement 100% humain. C'est juste que ta configuration génétique a été peaufinée un petit peu pour augmenter cette capacité."D: Vous
voulez dire dans ma généalogie?
K: Oui.
D: Nous venons d'Europe. Europe du nord. Grande-Bretagne et France, et un peu de sang Cherokee coule dans mes veines aussi.
K: J'allais vous demander si vous aviez de l'indien! OK, c'est bon. Avez-vous parlé avec votre mère de tout cela?
D: Oui;
oui. J'ai parlé à ma mère. Je ne lui en ai parlé que quatre ans
après la
sortie
du livre. En parler avec elle avant, n'aurait
rien ajouté au scénario et, aurait pu éventuellement, selon sa
réaction, être préjudiciable
à notre
relation.
J'ai eu à peser le pour et le contre. Si elle se souvenait de quelque chose et qu'elle acceptait et soutenait l'histoire que j'allais présenter au public - ça n'aurait rien ajouté à l'histoire parce que l'histoire est l'histoire. Mon expérience, c'est mon expérience et rien n'en sera ajouté ou ôté, car c'est arrivé.
Pourtant, que ma mère confirme que quelque chose s'était passé, aurait été bien dans un sens, une sorte d'addendum à mon expérience. Mais, si par contre, elle n'avait pas de souvenir et n'acceptait pas mon histoire - car c'est difficile à comprendre et à croire pour beaucoup de gens - je ne voulais pas prendre le risque de détériorer notre relation à cause de mon expérience.
C'était
une décision difficile mais finalement je l'ai emmenée un jour et lui
ai dit que
j'avais écrit un bouquin: "Quoi ???" fut sa réaction.
Ma
mère n'est pas exactement une globe-trotter, elle vit dans son propre
monde. Je n'étais pas vraiment inquiet qu'elle puisse un jour
tomber nez à nez
sur le livre,
où que ce soit.
Je lui
ai tout raconté. Elle-même n'avait aucun
souvenir d'abduction
mais bien quelques expériences singulières. En fait, elle
avait vu un Ovni. Je m'en souviens car elle criait et allait
et venait dans la chambre, je suis arrivé, elle l'observait de la
fenêtre de la chambre. Je me souviens de ça.
Elle a
eu quelques expériences uniques et les accepte totalement. Elle dit
que, me connaissant, elle sait que je ne
raconterais
pas ce genre de choses si ça ne s'était réellement
passé. Elle est OK avec tout ça, mais elle n'a pas de souvenir
et il n'y a pas de corroboration à trouver de sa part.
K: OK. Donc on vous a dit qu'en arrivant, vous aviez reçu une habilitation plus élevée pour ce nouveau programme, n'est-ce pas?
D: Et bien, les autorisations étaient les mêmes parce que sur la base où j'allais à l'école, il n'y avait pas de couverture, de couverture secrète. Ils vous font toujours signer ces papiers qui stipulent que vous ne parlerez pas de ceci ou cela.
En ce qui concerne les projets gris sur lesquels j'ai travaillé, c'est même sans intérêt, car il n'y a aucune trace papier, il n'y pas la moindre preuve que quiconque puisse sortir de ces complexes, qui pourrait prouver ce que vous faites dans les projets gris.
K: Donc c'est voulu de la part des militaires évidemment, s'il n'y a pas de traces écrites, c'est ce qu'ils veulent.
D: Ouais. Et c'est ainsi qu'ils peuvent si bien le dissimuler. Au début des années 80 j'ai travaillé sur l'avion furtif F117, à Dreamland au Nevada...
Vous
savez, vous pourriez glisser un appareil photo et prendre une ou deux
photos, c'est faisable. Il y a des preuves réelles que vous pouvez
accumuler. Mais vous ne le voudriez sûrement pas, à cause des
emmerdements qui s'ensuivraient; mais vous pourriez sortir quelque
chose et prouver ce sur quoi vous travailliez.
Mais avec les projets gris, tout du moins au niveau où j'étais, il n'y avait aucune preuve d'aucune sorte à sortir de là.
Je
pouvais regarder, regarder et scruter, et rien à faire. Pas
moyen de sortir une seule preuve du complexe, ils sont conçus comme ça.
Il faut qu'il y ait la possibilité de tout nier, ils ne veulent pas se
retrouver avec un pétard fumant qui dit: Attendez, regardez ça, ...
quelque soit votre preuve.
K: Plus concrètement, je me souviens de votre description. Vous êtes entré, dans ce qui ressemblait à une remorque, c'était un endroit compartimenté de telle façon que vous étiez d'un côté, et une autre personne devant un écran se trouvait dans l'autre partie. Vous n'étiez pas autorisé à parler, à personne. Pouvez-vous décrire ce scénario?
D: Bien sûr. C'était sur une base réelle, pas sur le site d'entraînement. Je faisais mon vrai travail de renseignement électronique. Nous avions un C-van, un peu comme une remorque, sans roues.
Vous entrez, il y a deux postes de travail dans ce van, mon partenaire et moi, chacun la nôtre. Nous ne pouvions pas être dans le van séparément, il fallait que nous y soyons ensemble en même temps, à cause de ... Nous devions être là au même moment. Mais il n'avait aucune idée de la nature de mon travail pour les gray projets.
K: Alors d'après vous, il ne faisait pas partie du projet gris?
D: Non, pas à ma connaissance, mais j'ai l'impression que j'étais probablement le seul là-bas à participer au projet gris.
K: En fait vous êtes un médium.
D :
Ouais... Je pense qu'on peut m'appeler un médium très très
spécialisé. [Rires]
K: OK. Avez-vous les mêmes capacités avec les humains? Les mêmes que celles que vous avez avec les extraterrestres Gris pour communiquer?
D: Et
bien, c'est une question que l'on me pose souvent, et je dois y
réfléchir à chaque fois parce que... je pense que c'est possible, si
l'autre personne a le même genre de capacité, qui sait? Si j'étais
resté plus longtemps, on en serait peut-être arrivé à ce niveau dans
l'entraînement, parce que chaque étape de mon travail avec le projet
gris était un entraînement, c'est tout ce que je faisais,
m'entraîner.
Ils m'ont dit que je m'entraînais pour quelque chose de spécial dans le futur, un évènement qui arriverait et qu'il fallait que je sois à la hauteur et capable d'assurer sans réserve et sans aucune erreur.
Donc,
les communications que je recevais, semaine après semaine, et que je
transmettais au moyen de l'ordinateur, étaient juste un test. Au fond,
je ne faisais que m'entraîner,
m'entraîner et encore m'entraîner.
Le but de l'entraînement initial à l'école était de dévoiler mes capacités, mais quand j'ai été envoyé sur les bases en opération, sur deux autres bases où je faisais le même travail, c'était aussi de l'entraînement.
K: C'était une formation sur le tas, pour ainsi dire? Parce qu'à ce moment-là, vous étiez en communication avec un aliène, alors que dans la formation initiale - vous pouvez peut-être la décrire - il y avait un tracé plat d'oscilloscope que vous étiez supposé influencer avec votre esprit.
D: Bien sûr, la technologie venait de la race extraterrestre avec laquelle nous étions en contact. A l'école, je ne communiquais pas avec un extraterrestre. C'était comme un appareil de biofeedback, mais à un niveau différent, car je n'étais connecté à aucune machine. Ça commençait avec des cases sur l'écran de l'ordinateur et il y avait un tracé plat d'oscilloscope pour chacune des cases, et je devais me concentrer sur une note qui était jouée et parvenait à mon oreille par le casque, et les instructions étaient de fredonner mentalement cette note.
Fredonner mentalement, c'est difficile. Vous fredonnez, mais pas de façon sonore, c'est dans votre mental, mais ils disent que c'est là-dessus que vous devez vous concentrer, chantonner mentalement.
Alors, je chantonnais mentalement ce son qu'ils passaient dans mes écouteurs, et à un certain moment, je commençais à sentir que le tracé, que je regardais quand je chantonnais, était connecté à mon esprit d'une certaine façon et que je pouvais le bouger, mais ça a pris du temps.
Ça m'a
pris plusieurs jours .. ne serait-ce que... c'était de la
torture, trois ou quatre heures, assis là, à fredonner
quelque chose dans votre tête pendant deux jours sans aucune idée s'il
se passe quelque chose.
Je pensais que quelqu'un allait surgir en disant: " Je n'arrive pas à croire que vous avez chanté cette note mentalement pendant trois jours !"
Mais, je
l'ai fait et comme je l'ai écrit dans le livre, il y a eu comme un
déclic. Ce n'était pas audible, c'est comme si vous vous opposez
à une force et, tout d'un coup, la résistance diminue et vous pouvez
appuyer votre main contre cette force, et bouger vos mains plus
rapidement car la force a disparu.
C'est ce que je ressentais, cette résistance, et puis la résistance qui déclinait.
K: S'est-elle développée, cette capacité? Après le déclic, c'était simplement là ou bien avez-vous ressenti une évolution ?
D: C'était une évolution, à coup sûr. Et c'était très, très bizarre parce qu'une fois que mon esprit savait comment surmonter cette petite résistance ... c'était étrange parce que mon esprit savait automatiquement quoi faire, et ça s'est développé tout seul sans que j'y prête une attention particulière.
Évidemment, j'étais impliqué mentalement dans les exercices qu'ils me donnaient, mais je pouvais ressentir l'apprentissage exponentiel qui avait lieu dans mon cerveau. C'était vraiment une impression des plus étranges et à cette époque, j'avais des rêves étonnants. C'était une époque bizarre mentalement.
En plus, je poursuivais également ma formation ordinaire et devais garder des notes satisfaisantes. Ces semaines passées là-bas étaient donc très fatigantes. C'était une expérience tout à fait incroyable psychiquement.
K: Le
fait de poursuivre votre formation ordinaire vous a donné une
couverture ou une raison d'être sur place où que vous soyez. C'est
comme les couches d'un oignon. Donc, si je me souviens bien, vous
arriviez pour faire un travail et tout le monde autour de vous pensait
que vous étiez là pour ce travail, vous étiez préparé à effectuer ce
travail, mais réellement, vous en faisiez un autre.
D: Oui. Mais je devais faire les deux, le travail de couverture était également important.
K: Donc, vous aviez toujours deux emplois ?
D: Oui, sur les bases où j'étais, les deux bases, il y a toujours eu le côté agent secret et le côté homme ordinaire de ma vie.
Ils m'ont donné des instructions élaborées sur la façon dont le contact s'établirait. Quand on dit "contact" dans ce contexte, on pourrait vouloir dire beaucoup de choses (rires), alors soyons clair à ce sujet.
K: Absolument.
D:
C'était mon contact humain pour le projet gris.
K: Vous allez donc sur cette base, vous vous installez devant l'ordinateur et vous êtes en communication ou vous êtes préparé à communiquer mentalement avec un extraterrestre? On n'est pas sûr si l'E.T. est... Saviez-vous si l'E.T. était sur Terre à ce moment-là ?
D: Non.
K:
Pouvait-il être n'importe où ?
D: Je n'ai jamais su l'endroit où il se trouvait.
K: OK. Alors l'être est pratiquement en train de vous dicter, est-ce correct?
D: Oui. Dans notre langage, oui.
K: Ils savaient juste qu'ils avaient un moyen de communication, grâce à vous, pour atteindre les militaires, pour ainsi dire ?
D: Ouais. Je suis convaincu qu'il y avait là comme une boucle quelque part, car ce que je tapais dans l'ordinateur, devait être lu par quelqu'un quelque part afin de vérifier l'exactitude des informations que je transmettais, parce que c'était justement ce que je faisais: affiner mes capacités et être certain de transmettre correctement les messages qui m'étaient relayés.
K: Mais vous avez découvert que ces messages comportaient des éléments sur des abductions en cours?
D: Il m'est arrivé de penser qu'une partie de cette information concernait des abductions, et c'est ça le problème de toute cette expérience. Beaucoup de choses n'ont aucun sens. Pourquoi me relayer cette sorte d'information?
Peut-être, que lors d'un évènement futur, ils vont m'utiliser pour transmettre cette sorte d'information, sur les abductions, je ne sais pas.
Mais
j'ai commencé à recevoir des informations, comme vous l'avez dit, qui,
me semblait-il, concernait les abductions car il y avait des espaces,
semblables aux champs à remplir d'un formulaire.
Et il y avait ces morceaux d'information d'un rappel potentiel, je me souviens de cela, des longitudes et des latitudes, et des niveaux de douleur résiduels... Peut-être que ce n'était pas des scenarii d'abductions, ou des informations d'abduction, mais ça me semblait l'être à cause des différents morceaux de renseignement qui étaient communiqués.
Et
c'était... je vais un peu vite là, mais vers la fin, je me
disais: " Ça va vraiment beaucoup
plus loin que ce que je n'aurais
voulu."
Et quand j'ai reçu l'information sur les niveaux de douleurs résiduelles - ça m'a réellement, vraiment sauté à la figure, je me suis dis: "y a t-il des gens qui sont souffrants à cause de ça? "
Ils avaient un spectre différent pour les niveaux de douleurs résiduelles. Ils étaient transmis à partir des chiffres les plus bas aux chiffres vraiment plus élevés, de 100 à 2 ou 3 et je pensais: " A une extrémité de cette échelle, quelqu'un est en souffrance." Peut-être que de l'autre côté personne ne souffre, mais s'il y a un niveau de douleur résiduelle à 2 et il y a un niveau résiduel à 100, quelqu'un, l'un des deux, se trouve du mauvais côté.
K: Vous voulez dire qu'il fallait que ce soit quelque chose qui ait lieu sur la planète, pour que les militaires puissent vérifier si vous rapportiez les informations avec exactitude ?
D: Oui.
K: Si ça avait été ailleurs que sur la planète, ils n'auraient pas été capable, du moins théoriquement, de vérifier si oui ou non, vous transmettiez correctement. Il fallait que ce soit sur la planète.
D: Pas nécessairement, parce que s'ils avaient un retour des E.T. avec qui j'étais en contact, et que ceux-ci leur avaient donné l'information exacte, ça complèterait la boucle où qu'ils soient.
K: OK.
Cela signifie qu'il faut qu'il y ait un autre communicant dans cette
boucle. Parce qu'on peut dire qu'à un certain niveau, ils n'auraient
pas besoin de vous s'ils pouvaient communiquer directement comme nous
communiquons en ce moment.
D: Exactement. Je ne pense pas que c'était la seule façon de communiquer avec eux.
C'est ce que l'on m'a dit lors de la toute première réunion que j'ai eue: tout le but de ce projet, Project Preserve Destiny , était d'entraîner des personnes cognitives qui seraient capables de communiquer intuitivement; parce que lors d'un évènement dans le futur, ce serait la seule façon que nous aurions de communiquer car les communications électromagnétiques allaient être interrompues, sur une échelle mondiale.
Le seul moyen pour les dirigeants mondiaux, les militaires, et tous les gens en charge pour ainsi dire, tous les différents pays, les différents niveaux de gouvernements; la seule façon pour eux de communiquer serait par l'intermédiaire de ce réseau de communicants intuitifs.
K:
Avançons un peu, car nous n'avons pas le temps de lire
votre livre du début à la fin - ce que je conseille à tous de faire. Il
est remarquable parce que vous n'embellissez pas les faits, vous restez
bien dans le
sujet, sans complications! Vous racontez les faits concrètement,
précisément.
D: Ce
que j'explique au public, c'est que si je devais raconter une histoire,
ce serait autrement plus élaboré que ceci! Mais j'ai voulu m'en
tenir à ce qui m'est arrivé et laisser tout un chacun faire ses propres
spéculations; car si je commençais à spéculer, cela ruinerait ma
crédibilité.
K: Vous voulez dire en tant que témoin?
D: Oui, je dois m'en tenir aux faits.
K: Vous avez développé une relation, non avec le premier E.T. qui communiquait avec vous, mais avec le deuxième. Est-ce exact?
D: Quand vous dites "relation", c'est plutôt vague! [Rires]
Nous n'avions pas de discussion au coin du feu! Mais ce à quoi vous faites allusion, c'est qu'à un certain moment, je suis arrivé à un niveau différent de communication. Ce fut extrêmement difficile à expliquer dans le livre, parce qu'il n'était déjà pas facile de décrire les rouages de ce genre de communication en premier lieu, sans parler d'un autre niveau de cette communication.
Disons
qu'à un certain moment, j'ai découvert cet autre niveau. J'ai eu
l'impression, d'après la réaction de mon contact E.T., qu'il s'agissait
d'un niveau de communication qui n'était pas surveillé. C'est
probablement un point
discutable, mais surveillance ou
pas, ce n'a pas vraiment d'importance. Par contre, je me sentais plus à
l'aise de parler librement, d'échanger autre chose que les
communications officielles que nous transmettions.
Il est intéressant de voir comment ces communications se passaient, car elles étaient instantanées. Cependant, là encore, ma conversion d'une conversation devait être convertie en temps réel; ce qui veut dire, dans le monde humain, que nous commençons à faire quelque chose, et que nous finissons de faire quelque chose, et qu'entre les deux il y a une référence de temps.
Donc, je
recevais la communication, puis je commençais à la transcrire sur
l'ordinateur, et il restait
en ligne si on peut dire, jusqu'à ce que j'ai terminé, pour que si
j'avais besoin de clarifier quelque chose, alors je pouvais lui
demander une clarification.
Vous savez, c'est marrant quand j'y repense, parce qu'à cette période là, jamais dans mes rêves les plus fous je n'aurais imaginé que je raconterais cela un jour à quelqu'un ! J'ai toujours pensé que ce serait classé top secret et que je n'en parlerais jamais. En fait que je les aie surnommé à l'époque, "Spock" et "Bones", n'a pas été ma meilleure trouvaille pour renforcer ma crédibilité, ça donne juste l'impression que j'ai voulu être drôle.
K: Disons que c'est très poétique.
D: Merci d'avoir éclairci ce point... Le premier reçu le nom de Spock à cause de la nature logique du déroulement des communications. Leurs émotions étaient basées sur la logique quoiqu'ils aient d'autres émotions aussi. C'était beaucoup plus logique que nos conversations, je le surnommais donc Spock dans mon esprit.
Puis, pour le second contact sur la deuxième base, c'était un E.T. différent et j'ai continué sur la lignée "Star Trek" et l'ai nommé Bones, mais il n'y avait aucune raison particulière de le nommer ainsi.
K:
Pouviez-vous voir ces êtres dans votre esprit pendant que vous étiez en
communication avec eux ?
D: Non. Je pense qu'à un moment, j'ai transmis mon désir de les voir, de recevoir une image visuelle, mais je n'en ai jamais obtenue d'eux. J'ai eu des stimuli visuels, beaucoup de stimuli visuels, mais pas d'eux. Ça aurait été... pour le livre, ça aurait été bien d'avoir des dessins etc...
K: OK. Alors, "Bones", le deuxième, arrive sur la scène et vous communiquez avec lui de la façon à laquelle vous êtes habitué, qui est de recevoir des communications. A quel moment de votre contact avec cet être avez-vous soudainement atteint ce palier? Pouvez-vous décrire la transition?
D: Je pense me souvenir que ça avait commencé avec Spock, vers la fin de nos contacts ensemble.
K: Même
avec Spock, vous étiez arrivé à ce stade?
D: Oui. Je pense que ça a commencé là. Je ne suis pas sûr à 100% mais je pense que c'était à la fin de notre contact, au moment ou nous nous contactions l'un l'autre. C'était vers la fin, mais la plus grande partie de cette forme de communication, c'était avec Bones car j'avais déjà découvert le moyen de le faire et j'étais plus à l'aise à ce moment-là. A un certain moment, le contact a dit qu'ils étaient surpris que je sois capable de le faire parce que ce n'était pas un niveau de communication typique pour les communicants intuitifs. Je suis sûr qu'ils ont la capacité qu'ils trouvent en eux, disons.
K: Qu'est-il arrivé ensuite? Pouvez-vous nous parler de vos dialogues avec eux? Ces communications arrivaient en dehors de vos heures de travail?
D: Non. Jamais.
K: Vraiment jamais?
D: Eh bien, j'ai essayé une fois, mais il n'y avait pas de... Revenons en arrière. J'ai commencé à recevoir une fois, dans le dortoir, et quand je lui ai dit que je n'étais pas au travail, que je n'étais pas en poste, il est parti. Mais je pense que c'était juste une erreur administrative ou quelque chose comme ça. Il n'avait pas réalisé que je n'étais pas au travail. Bien sûr, ils avaient mes horaires car ils entamaient les communications quand j'étais au travail.
K: OK. Mais, dans ce que vous appelez la communication non officielle vous ne communiquiez pas ce dialogue à vos supérieurs, n'est- ce pas?
D: Non.
K: Vous ne le tapiez pas dans l'ordinateur?
D: Non.
Si c'était une question que j'avais posée, alors je ne transférais
aucune réponse, mais j'obtenais rarement des réponses. C'était donc
sans réelle importance...
K: OK. Vous avez eu une sorte de relation avec Bones, vous étiez capable de lui poser des questions et il vous répondait parfois.
D: C'est ça.
K: Et vous sentiez que c'était un dialogue informel.
D:
Ouais.
K: Vous
souvenez-vous de certains dialogues?
D: Bien sûr, je me retrouvais avec beaucoup d'impressions sur nos communications et sur eux. J'ai toujours été passionné par le temps et les voyages spatiaux temporels. J'ai donc essayé de saisir ses pensées sur la façon dont ils voyagent, comment ils sont arrivés ici et comment tout ça concerne notre époque.
Ce que j'ai reçu, c'est l'impression qu'ils utilisent le temps pour voyager, mais pas comme nous le penserions - c.à.d. qu'ils voyageraient dans le passé et dans le futur.- Je l'ai questionné là-dessus: "Pouvons-nous aller dans le passé et dans le futur?" L'impression que j'ai reçue était que nous ne le pouvions pas parce que le temps est relatif.
Si vous retournez 10 minutes en arrière à partir de maintenant, ce "maintenant" est relatif. C'est un point relatif dans le temps, pas un point solide du temps. Vous ne pouvez pas retourner de quelque chose qui soit relatif à tout le reste.
Donc, ce qu'il dit c'est qu'ils peuvent contourner le temps. Je n'ai pas réellement compris, mais il a dit que vous contourniez le temps en utilisant l'énergie électromagnétique. Vous pouviez alors aller autour du temps.
J'y ai pensé plus tard... On lit dans la théorie d'Einstein, que la lumière peut se courber quand elle passe près d'une planète. Elle se courbe à cause de la force gravitationnelle de la planète. Je pense qu'ils utilisent cette énergie gravitationnelle pour contourner le temps.
Je ne pense pas qu'ils peuvent retourner en arrière de 30 minutes à partir de maintenant pour avoir l'expérience de cette partie du temps, mais ils utilisent le temps pour voyager car ils voyagent sur de très longues distances, a-t-il dit.
K: En d'autres termes, il n'a pas... Dan Burish parle de sa relation avec un J-rod, je ne sais pas si vous êtes familier avec sa...
D: Non.
K: ... sa relation avec un J-rod, appelé Chi'el'ah, un E.T., voyageur spatio-temporel, qui est revenu à l'époque de Roswell, disant qu'ils avaient une mission. Bones vous a t-il dit qu'il venait du futur?
D: Non. L'impression que j'ai eue sur la question du temps, c'est qu'ils ne pouvaient pas faire ça. Ils ne pouvaient pas voyager dans la passé et le futur. Mais évidemment, c'était une impression que je recevais et pas des algorithmes avec preuve - ceci ne peut pas se produire et ceci peut se produire - mais comme il me l'a dit, ils utilisent le temps pour voyager. Ils vont autour du temps, pas à travers du temps. Ils ne vont pas en avant et en arrière. Ils utilisent le temps seulement pour voyager, ils le contournent.
K: Peut-être que le contourner...
D: C'est très difficile...
K: Peut-être qu'ils le courbent?
D: Oui.
C'est l'impression que j'ai eue, ils courbent le temps.
K: Ils courbent le temps.
D: Je ne sais pas quelles en sont les applications pratiques, malheureusement.
K: Oui, nous ne sommes pas des physiciens...
D: [Riant] Exactement.
K: Mais si vous courbez le temps - certainement si vous courbez quelque chose... vous avez une ligne, et là, il y a 2012 et ici 1920 - et si je courbe le temps et je les rassemble, je vais de 2012 à 1920 ou vice versa. En un sens, je voyage à travers le temps.
D: Ouaip.
K: Mais je le courbe.
D: Ouaip.
K: Donc je comprends...
D: Il se peut qu'il s'agisse de choses spécifiques à leurs capacités particulières. Peut-être que d'autres races d'ETs ont des capacités différentes, je ne sais pas. Il m'a transmis qu'ils l'utilisaient pour voyager.
K: OK... et les vaisseaux? Vous ont-ils dit quelque chose sur les vaisseaux, leur propulsion, etc...?
D: Non. Non, seulement l'énergie électromagnétique et le temps. C'est tout ce que j'ai obtenu de lui. Je lui ai posé des questions sur Dieu, l'aspect religieux et comment cela se rapporte à eux et à nous. Il disait que nous sommes créés. " Nous ", signifiant eux et nous. Le terme " nous " étant générique, c'était dans le contexte de nous tous.
Il a dit que nous sommes créés, nous sommes de la même création. Il a dit qu'il y a deux créations. L'une est la création intelligente, et l'autre est la création non-intelligente. Nous faisons partie de la même création intelligente.K: Donc, c'est ce qu'on vous a dit, que ce groupe particulier que vous représentez n'est pas responsable de notre création.
D: Non.
Il n'a pas dit ça. Mais il a dit que nous faisons partie de la même
création, ce qui me laisse penser qu'ils ne nous ont pas créé, mais que
nous avons tous été créés.
K: L'avez-vous questionné sur Jésus?
D: Oui.
K:
Beaucoup de gens disent que Jésus était un E.T., ou partiellement un
E.T.
D: Oui.
Je n'ai jamais eu d'information concernant Jésus, ni même sur aucune
religion.
K: OK. Comment saviez-vous de quelle race il était, le saviez-vous?
D: Non.
K: En d'autres termes, est-ce que vos supérieurs vous disaient que vous alliez parler à un Gris?
D: Non.
K: Il
aurait tout aussi bien pu être Nordique, pour autant qu'on sache...
D: [Riant] Ouais, vous savez, je ne garde pas un compte des différentes espèces, je n'ai vraiment aucune idée. Les militaires ont des surnoms pour les Gris et l'un d'eux était: "Gris". Nous travaillions sur ce qui s'appelait le Projet Gris. Ça s'appelait aussi les "Slant Missions", je ne sais pas trop à quoi ça correspond, mais on fait référence aux "missions". Si vous êtes sur une " mission grise" ça s'appelle une "slant mission", je ne sais pas si ça se rapporte à la race. On ne m'a jamais rien dit au sujet des espèces.
K: Combien de temps a duré la part informelle de vos communications avec Bones?
D: Nous avons communiqué tout le temps, environ 10 mois.
K: OK. Vous avez dû poser beaucoup de questions en 10 mois ?
D: Oui, j'ai essayé. Vous savez, de nombreuses fois, la communication démarrait, et avec le temps je devenais meilleur, et Bones le savait si bien qu'il ne restait plus aussi longtemps pour la clarification, il fallait donc que je sois très rapide avec ma question, si j'en avais une.
C'est
comme d'avoir une relation avec son grand-père pendant deux ou trois
ans.
Puis, cinq ans après, quelqu'un vous demande "Que pensait ton
grand-père sur les questions politiques?" et vous répondez " Mon
grand-père était conservateur" ou " mon grand-père était..." Vous ne
vous rappelez pas d'un conversation précise dans le menu détail. Mais
vous avez une idée des réponses qui se base sur toutes les
conversations que vous avez eues au fil du temps.
Quand
j'expose les choses que j'ai apprises d'eux, ce n'est pas mot pour mot,
ce ne sont pas des citations exactes. C'est l'impression
que j'en ai, après avoir posé des questions trois ou quatre fois sur un
sujet
particulier. C'est donc le rapport de mes impressions de ce qu'ils
m'ont
communiqué tout au long des deux années de mon travail avec eux.
K: A un
certain moment, vous avez pris conscience de ce que vous faisiez.
D: Oui.
K: Et je suppose que c'est ce qui vous a fait partir?
D: Euh...
K: Vous avez dû lui demander pour les abductions?
D:
Ouais, je lui ai demandé mais je n'ai jamais eu de réponse, jamais. On
a
eu la communication habituelle et juste après, il était parti.
K: Ok. Les abductions... vous avez dit que vous obteniez des latitudes et des longitudes. Quelle en était l'implication? Est-ce que des gens étaient abductés sur toute la planète régulièrement? Pouvez-vous nous dire ... y avait-il plus d'abductions en masse? Y en avait-il et où se produisaient-elles?
D: Je
n'en ai pas eu des centaines, vous savez, j'en ai obtenu deux
ou trois douzaines, quelque chose comme ça. Ce n'était pas beaucoup et,
pour vous dire la vérité, je n'ai pas commencé à penser :"attends,
qu'est-ce que c'est ça?" Je n'ai commencé à réaliser
qu'il pouvait s'agir de quelque chose de bizarre, qu'après en
avoir reçu
plusieurs.
Puis, à la fin - et c'est pourquoi je n'en ai plus obtenu, car j'ai commencé à poser des questions à mon entraîneur sur ce que je transmettais - " C'est quoi ça? C'est quoi cette information? On dirait des abductions et on dirait qu'il y a de la souffrance ", ce genre de questionnement.
La
réponse de mon entraîneur était toujours la même: " Communique juste
ce que l'on te dit, ce qui t'est transmis. Communique-le-nous et ne
pose pas de questions. Tu n'es pas ici pour poser des questions mais
pour parfaire ta capacité." Alors là vous savez, je me suis senti
frustré, et puis, il y avait d'autres choses dans ma vie
personnelle. Je ne voulais plus être là. Je ne voulais plus de ça dans
ma vie, ça affectait ma vie personnelle.
Je ne pouvais pas être trop proche des gens car je voulais éviter certains sujets. J'avais beaucoup de problèmes psychologiques car ce travail m'excluait du monde à l'époque. J'aurais peut-être pu travailler ça, mais...
K: Alors, Project Preserve Destiny... Quels en sont les objectifs d'après ce que vous en savez?
D: Ce
que l'on m'a dit quand j'ai été introduit dans le projet à l'école,
c'est qu'il va se produire un évènement dans le futur qui va éliminer
toute l'énergie électromagnétique. Je ne sais pas s'il s'agit d'un
arrêt temporaire, permanent ou semi-permanent, je n'en sais rien.
Mais il a dit qu'il y aurait une sorte d'évènement et que le groupe de communicants intuitifs, allait être le conduit des communications pour les dirigeants de ce monde. Ces communicants intuitifs seraient placés sur toute la planète, de façon stratégique, afin de pouvoir transmettre les communications et afin de transmettre ce que sont ces communications aux personnes autour d'eux, dirigeants ou autres.
K:
Autrement dit, les communicants intuitifs seront les seuls à pouvoir
communiquer avec les E.T. et puis aux humains parmi les militaires
parce que ce n'est sûrement pas simplement d'humain-à-humain. C'est
d'E.T.-à-humain.
D: Oui, ça c'est le joker que je ne connais pas. Je pense que je ne suis pas resté assez longtemps pour deviner les différentes méthodes mises en place, vous savez, ou les différents canaux.
K: Mais vous communiquiez avec un aliène, donc ça doit inclure des communications E.T..
D: C'est
ce que nous supposons.
K:
Avez-vous été ramené chez les militaires ou avez-vous été
interviewé comme je le fais maintenant? Vous a-t-on demandé de
donner, par exemple, un rapport de ce qui s'est réellement
passé, parce que maintenant vous n'êtes plus dans l'armée? Vous avez
écrit un livre. L'armée s'intéresse à tout ça puisque c'est elle qui
vous y a
amené au début. Êtes-vous libre de dire si ça s'est passé?
D: Et
bien, ... non, je n'ai pas été contacté par le gouvernement, mais je
peux dire qu'une fois, j'étais au téléphone avec un
producteur d'un programme radio très très populaire, l'un des deux plus
populaires dans
le pays.
Après
avoir raccroché, j'ai eu un appel sur mon portable, de quelqu'un qui
me disait: " N'allez pas plus loin avec ça, arrêtez ce projet!" et qui
a raccroché.
Je suis
resté assis cinq minutes en pensant, " Alors c'est quoi maintenant? Je
ne comprends pas! " Parce que j'étais au téléphone avec ce producteur,
et pas plus tard que trente secondes ou une minute après avoir
raccroché, j'ai eu cet appel.
C'est la seule chose qui ne me soit jamais arrivée, avec toutes les communications que j'ai pu avoir, toutes les conférences que j'ai faites, le livre, et tout ça. Je n'ai jamais eu aucune forme de communication avec le gouvernement, j'ai juste eu cet appel. Qui sait, c'est peut-être le producteur qui m'a rappelé pour me faire croire à une blague ou un truc comme ça. Je ne sais pas, mais c'était bizarre.
Ce qui
n'est pas normal, c'est que j'étais sur le portable avec le producteur
et c'est la ligne fixe que j'avais à l'époque qui a sonné. C'est ça que
j'ai
trouvé étrange parce que si ça avait été le portable, alors
peut-être que j'aurais pensé que quelqu'un ...
K: Que quelqu'un vous rappelait.
D: Ouais.
K: Évidemment, écoute de vos communications! Je veux dire, pourquoi pas? Vous êtes un expert en électronique, n'est-ce pas?
D: Oui, dans un milieu limité à ce que je faisais dans l'armée. Ouais, j'en connais un rayon...
K: OK,
alors vous devez en savoir long sur les techniques de surveillance.
D: Bien sûr.
K: ... ce qu'ils ont à leur disposition. Et vous devez en être conscient, en tant que télépathe, vous devez savoir que vous êtes surveillé?
D: Oh,
oui. Quand j'ai publié le livre, je l'ai fait de façon à ce que
s'il devait y avoir un quelconque bruissement du gouvernement lors du
tirage, ils ne puissent rien y faire.
Je l'ai
envoyé à l'un des sites web les plus importants de l'époque, en 1997,
évidemment le web n'était pas aussi important qu'il l'est aujourd'hui,
mais il y
avait un site nommé "ufomind.com " et Glenn Campbell, qui vit à Vegas
ou quelque part par là, le dirigeait.
Je ne sais plus où ce site se positionne maintenant, s'il a grandi ou pas, mais c'était le plus grand site sur les OVNI et les aliènes. Je lui ai donc envoyé le manuscrit et ensuite nous avons publié le livre. Je voulais que ce soit dans le domaine public avec quelqu'un avant que le livre ne soit imprimé.
Donc,
juste après la rédaction du livre, j'ai envoyé des photos à un magazine
UFO au Royaume Uni, à une femme éditeur, Georgia Bueller, quelque chose
comme ça. Je lui ai envoyé, elle m'a dit qu'elle me les renverrait, je
ne les ai jamais reçues.
C'était des photos intéressantes. C'était des photos d'une des deux bases ou j'étais stationné. Je suis absolument certain que quelqu'un ne veut pas que ces photos soit copiées. Mais elles ont été publiées dans le magazine UFO ce mois-là.
De
toute façon, ce sont les deux seuls scenarii auxquels j'ai été
confronté. Quand j'y pense, ils n'ont aucune motivation à me faire
taire,
parce que s'ils le faisaient, ça amènerait une
médiatisation de la situation - une quelconque action de leur part
amènerait plus de poids à ce que je raconte.
Si rien ne se passe au vu de ce que je dis, alors je me fonds dans le tableau des cinglés, et autres fous qui parlent d'aliènes.
K: Juste.
D: Je pense que leur souci est le suivant: Est-ce que j'ai des preuves? Et bien sûr, je n'ai absolument aucune preuve du Gray Projet. Alors, pour eux c'est ... peu importe.
K: Vous
pourriez être juste un autre cinglé...
D: Exactement.
K: En plus de ça, je dois dire que vous restez plutôt modeste, vous vivez dans un coin en retrait, excusez-moi de le dire ainsi...
D: [Rires]
K: ... mais c'est...
D: Oui.
K: ... certaines personnes, dans les milieux OVNI sont plutôt bien visibles et présentes, toujours...
D: Profil élevé, oui.
K: ... on les voit partout, encore et encore. Vous êtes plutôt profil bas.
D: Et bien, vous savez, c'est intéressant, parce que ce qui rend mon histoire un cran plus crédible, c'est que je ne suis pas le genre de personne que l'on croise dans les milieux OVNI.
J'ai donné des conférences, mais je ne rentre pas dans le schéma. J'ai fait beaucoup de journaux, et j'ai découvert que je suis très différent de la plupart des gens que l'on rencontre dans le monde "ufologique" car j'ai des allants de conservateur or la majorité des personnes ont un style de vie plus libre, sont plus libéraux, enfin, je ne sais quoi.
Si tout ça ne m'était jamais arrivé et que quelqu'un m'avait raconté cette histoire, vous savez, même avec mes antécédents et tout le reste, je dirais que cette personne fait partie des lunatiques.K: Oui, ça l'est.
D: ... que cette personne-là ait vécu ce qu'il a vécu, la seule chose qui me les rendrait crédible est que j'ai ces expériences moi-même. Autrement, je ne pourrais pas croire à ces trucs, vous savez, ce qui arrive dans ce monde, mais c'est définitivement réel pour moi - car j'en ai eu l'expérience._____________________________